Avant je croyais que l'homme était naturellement bon et que l'automobiliste qui fait partie du genre humain, l'automobiliste donc était naturellement bienveillant envers ceux qui partagent son espace. Et patatras, je me mets à circuler à vélo, et je découvre avec horreur que L'AUTOMOBILISTE DETESTE LES CYCLISTES. Mais pourquoi ????
Pourquoi ça et aussi ça.
Et puis j'ai lu cet article : Why drivers really hate cyclists.
Ainsi, selon Ben Fincham de l'Université de Cardiff, la vraie raison, la raison profonde enfouie dans leur inconscient, c'est que les automobilistes craignent par dessus tout de renverser un vélo, de le blesser et en plus d'en être tenus responsables. Ils détestent les cyclistes qui occupent leur espace, défient les lois et règlements, s'accordent des priorités auxquelles ils n'ont pas le droit, et si jamais il leur arrive quelque chose sur l'espace réservé aux voitures, alors qui sera responsable? QUI? L'automobiliste.
Mais non me dit Michel, ils sont jaloux car ils voudraient bien en faire autant mais ils ne peuvent pas. Ah bon? ils n'ont pas de vélo chez eux? Si mais ils n'osent pas rouler en ville, c'est trop dangereux et c'est tout.
Une association de cyclistes lyonnais essaie de clarifier le débat : faut-il passer les cyclistes au kärcher? J'espère que non, ou j'arrête le vélo demain.
Commentaires
Le plus drôle c'est que la même personne lorsqu'elle est en voiture, peut très bien détester les cyclistes et leur non-respect des règles du code de la route, et lorsqu'elle est en vélo se comporter comme un cycliste et aller jusqu'à rayer la carrosserie des voitures qui la gènent !
Il faudrait établir une chartre de bonne conduite, de part et d'autre...
J'ai comme l'impression que Ben avait un peu abusé des psychotropes avant d'écrire son article, ou alors les automobilistes anglais ne réagissent pas comme les français: moi quand j'ai peur de quelque chose, je m'en tiens le plus éloigné possible et je garde une distance respectable avec l'objet de ma peur.
Ce n'est pas tout à fait la réaction des voitures vis à vis des vélos (du moins en France).
Va falloir chercher ailleurs que dans le subconscient Anglais si on veut s'en sortir.
Il n'y a pas un psyquelquechose sérieux à s'être jamais penché sur la question?
Les apprentis docteurs en psyquelquechose, à vos thèses et mémoires ...