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voyage

  • Lituanie (la suite)

    Au précédent épisode, nous entrions en Lituanie vers 17h00 à la recherche d'un camping pour passer la nuit. Notons qu'un trajet direct depuis Vilnius nous aurait fait passer par la Biéolrussie. N'ayant pas de visa pour ce pays, nous longeons donc la frontière biéolorusse avant d'entrer en Lituanie par un chemin de forêt.

    Comme nous ne prévoyons jamais d'étape à l'avance, nous nous en remettons... au hasard... c'est à dire soit à une indication d'un camping sur la carte (indication qui peut s'avérer fausse), une information de l'office du tourisme ou des commerçants que nous interrogeons. Parfois, lorsqu'on a déjà fait 70 kms et qu'on apprend qu'il faut en faire 20 de plus pour trouver peut-être un camping, on envie ceux qui ont un camping-car. Mais non pas du tout c'est une blague, on ne les envie pas du tout, on continue à pédaler dans la joie et la bonne humeur.

    frontiere, lituanie, pologne

    La première étape en Lituanie a été assez chanceuse : un camping est signalé sur la carte près de Seirijai à environ 30 kms de la frontière. Nous y débarquons à 21 heures : coup de chance, la réception est encore ouverte (cela nous donne une petite chance de pouvoir acheter une bière pour la soirée) et de plus, ils acceptent un paiement en euros, ce qui nous arrange car nous n'avons pas encore trouvé de distributeur. La Lituanie comme la Pologne et la Lettonie ne sont pas dans la zone euro.

    Nous roulons sans difficulté car le relief est peu valloné, en revanche les routes sont rarement goudronnées comme en Pologne. Parfois, les routes pavées de grosses pierres rondes nous obligent à pousser les vélos chargés.

    lituanie

    lituanie

     

    lituanie, bibliothèque

    Nous poursuivons notre route vers Vilnius, mais arriverons-nous à temps pour le départ de Cycling for Libraries ? à suivre

     

  • Départ de cyclistes à Poitiers

    C'est avec beaucoup de plaisir et aussi un peu d'envie voir de jalousie, que l'équipe Vocivélo vous annonce le départ d'Adeline et Rémy samedi matin vers 8 h (houlàlà, il va falloir se lever tôt) pour un périble de plusieurs mois qui doit les amener jusqu'au Sénégal.

    Pour plus d'infos, voir leur blog aladecouvertedeleau-tre

    D'avance nous leur disons "Bon voyage à vous et profitez-en bien!"

    Et puis, si certains de nos lecteurs veulent leur faire un petit coucou, ce serait super d'être plusieurs samedi matin pour les saluer voir faire quelques kilomètres ou même quelques étapes avec eux.

    L'équipe Vocivélo

  • Voyage à vélo (4)

    Jeudi 29 juillet 2010

    De Nasbinals à Fau-de-Peyre, la route à vélo est très agréable. On trouve des framboises ou des fraises des bois un peu partout et les arrêts se multiplient. Après St Chelvy d'Apcher, on prend la direction "le Malzieu". Un panneau "partageons la route : distance 1m50 pour les vélos" nous semble de bonne augure. Hélas, une voiture nous double dangereusement malgré nos hurlements. Nous décidons de quitter la route et de tenter à nouveau un raccourci bien que la carte n'indique aucune route. Bonne idée car finalement, une petite route nous emmène en descente tranquille sur le Malzieu directement sur le camping. La responsable étant absente, nous nous installons après avoir fait le tour du camping pour choisir le meilleur emplacement. En général, il faut que nous fassions au moins 3 fois le tour complet du camping avant de tomber d'accord sur l'emplacement idéal : un arbre pour le fil à linge, du soleil le matin pour sécher la tente, pas trop de voisins, en tout cas pas avec la TV.

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    En soirée, c'est en parcourant le plan de la ville que l'on découvre "la porte aux fées" : un empilement de rochers à l'extérieur de Malzieu. On décide d'y aller même s'il faut encore grimper à vélo quelques kilomètres. Tout en haut, on croise des jeunes équipés pour l'escalade. Michel s'approche dangeureusement des rochers à pic alors que je reste prudemment sur la terre ferme.

     

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    Assez d'acrobaties pour aujourd'hui, retour à Malzieu et découverte de la ville médiévale entourée de remparts.

    Vendredi 30 juillet 2010

    Avant de quitter le Malzieu, nous faisons quelques courses. A la boucherie, le boucher prépare des steaks énormes et des rôtis pour des clients qu'il connait tous. Ici on consomme de la viande locale abattue à St Chély. Pour nous, ce sera 2 tranches de jambon et un morceau de saucisse au roquefort (saucisse sêche : un aller-retour dit le boucher).
    Puis, à la boulangerie, avec le pain aux céréales, nous achetons un sacristain et 2 mendiants (hier c'était un jésuite acheté à la pâtisserie, demain des religieuses?).

    Notre route à vélo se poursuit dans la région du Gévaudan vers la ville de Saugues par la D48, une petite route qui passe par la forêt et qui fait franchir un col à 1382 mètres : c'est un peu inhabituel pour nous car nous avions privilégié les pays plats lors de nos derniers vaoyages (la Hollande, le Danemark, le long du Danube). Je suis rassurée car finalement cela ne me parait pas insurmontable même avec les vélos chargés de bagages. Un arrêt pique-nique avec vue sur les monts de la Margeride, avant l'arrivée tranquille sur Saugues où le camping donne 4 étoiles mais reste très abordable pour les cyclistes : 6,95 euros la nuit pour 2 personnes. Après la douche et la lessive, nous repartons à Saugues toujours à vélo puisque c'est notre seul moyen de locomotion pour découvrir la Tour des anglais et savourer une bière sur une terrasse où règne l'animation du vendredi soir.

    Retour à la tente où nous profitons largement de la conversation des voisins de caravane qui ont invité d'autres campeurs. Les sujets qui les passionnent : les retraites, la sécurité, les riches trop riches, la bouillabaisse... Vont-ils refaire le monde toute la soirée et nous empêcher de dormir?

  • Carte postale de vacances

    Vous avez dû noter que cette année votre boîte aux lettres restait désespérément vide malgré que Vocivélo ait annoncé partir en vacances. Vous avez peut-être même tenté de nous joindre pour vérifier que
    1- Nous étions bien partis,
    2- Que rien de fâcheux ne nous était arrivé.
    et sachez que ces marques d'amitié nous vont droit au cœur et que tant de sollicitude nous touche réellement mais il nous faut bien nous excuser platement: nous n'avons cette année, écrit aucune carte ni envoyé aucun message fut-il subliminal.
    Quoi? - vous dites-vous - auraient-ils oublié d'emporter leur carnet d'adresses qui eut pu les alourdir ? ou alors fut-ce le crayon qui manquât ? ou bien alors ne faisons-nous plus partie de leur cercle d'amis ?
    Que nenni, rassurez-vous, l'explication est bien plus simple que cela: nous nous rendîmes dans une région fort peu fréquentée et malgré nos recherches minutieuses (voir la photos de Anne faisant des efforts désespérés pour parcourir inlassablement la campagne à la recherche d'une boîte jaune), nous n'avons pas été en mesure de trouver une boîte aux lettres pour poster nos courriers, donc ceux-ci revinrent avec nous à Poitiers et c'est alors que nous réalisâmes qu'il était un peu tard pour les poster.DSCN0176.jpg
    Promis, l'année prochaine, on choisira une région plus équipée en boites aux lettres.
    Cela étant, les vacances furent excellentes et nous revenons comme d'hab, avec plein d'images de verdure et de paysages dans les yeux.
    Portez vous bien et encore toutes nos excuses à ceux d'entre vous qui se seraient inquiétés de ne pas avoir reçu de nos nouvelles.

    Quelques précisions sur ce voyage à vélo de 1000 kms :
    * nous sommes partis de Poitiers en train le 24 juillet direction Capdenac Gare (Aveyron)
    * puis avons parcouru successivement: la vallée du Lot, l'Aubrac, le sud de l'Auvergne, les gorges de l'Allier, les gorges de la Loire, une partie de la descente de la Loire , la région centre, le parc de la Brenne en suivant la Creuse
    * pour enfin rentrer à Poitiers par une dernière étape qui nous a fait aller de Creuse en Vienne et en Clain.

    Avons donc suivi ou franchi beaucoup de nos magnifiques fleuves et rivières français.

  • Départ

    Ils sont partis hier de Poitiers et vous pourrez suivre leur périple sur le blog Enjamber l'horizon. Michel a assisté au départ et rencontré quelques cyclovoyageurs venus comme lui encourager les 2 cyclistes au départ. Nous leur souhaitons un excellent voyage avec beaucoup de belles rencontres.

     

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  • Parler danois

    Parler danois au Danemark ne nous a posé aucun problème. Il suffit de s'exprimer en anglais pour que n'importe qui dans la rue, dans les magasins, à la gare vous répondent aussitôt en anglais sans difficulté et sans marquer d'étonnement.
    D'une manière générale, déchiffrer les pancartes et indications routières n'est pas trop difficile si l'on parle déjà anglais et allemand. Avant de partir, j'avais étudié les 5 premières leçons du manuel de danois élémentaire. Le manuel date de 1967 mais c'était le seul disponible à la BU où je travaille!. Cela s'est révélé utile pour acquérir quelques mots usuels qui reviennent souvent, savoir compter, reconnaitre une interdiction (forbudt ou ikke généralement c'est quelque chose qu'on ne peut pas faire).
    Mes phrases de base en danois sans garanties d'exactitude mais ça marche :
    To øl, en lille og en mellem : 2 bières, une petite et une moyenne
    Tak : merci
    mange tak : merci beaucoup
    Kager med to kaffee : des gâteaux avec 2 cafés
    lukket, äbend : fermé, ouvert
    Lørdag et søndag : samedi et dimanche (utile pour vérifier les heures d'ouverture des magasins).

    A 2 reprises, nous avons rencontré des gérants de camping désolés de n'avoir pas pu renseigner des français qui ne comprenaient pas un mot d'anglais. Des français qui auraient appris allemand, latin, chinois ou grec à l'école et pas l'anglais? ça doit être assez rare.

  • Cycle et littérature

    A l'heure où chacun exprime des voeux de bonheur, je vous invite à découvrir un livre de Pierre-Louis Desprez : "Petits cycles de bonheurs"



    Que l'année soit pleine de ces petits cycles de bonheur et que chacun poursuive son chemin sans dérailler.

    Une pensée très spéciale pour Magali et Fabrice qui ont vu la nouvelle année là où leur vélo les a portés : au Laos. Nous les avions rencontrés en août en Allemagne. La suite de leur voyage est racontée sur leur blog "on verra bien".

    Une question qui m'intéresse et qu'il faudra bien que je me décide à leur poser : comment fait-on lorsqu'on a passé plus de 6 mois loin de son pays pour renouveler ses lectures?
    Pour 15 jours de voyage à vélo, on emporte 4-5 livres (de poche bien sûr) qu'on se partage. A la limite, on les abandonne une fois lus pour alléger les bagages.
    En voyage à vélo en Norvège, nous avions constaté combien il est difficile d'être privé de lecture. Nous en étions réduits à "lire" le journal local en essayant de deviner la météo du lendemain ou les actualités. Mais au Laos et en Chine, comment fait-on?

    Allez, bonnes lectures, bonnes balades à vélo, la roue tourne encore...

  • Mon 1er week-end CCI

    Nous sommes adhérents de CCI, cyclocamping international, qui est une association de cyclistes voyageurs. Régulièrement, nous recevons des annonces pour participer à des week-ends CCI, histoire de rencontrer d'autres cyclistes voyageurs.

    Depuis fort longtemps, à chaque annonce, Michel lance : "Si on y allait" et invariablement, je réponds "Suis fatiguée, une autre fois".
    Donc, là Michel avait repéré ce week-end du côté de Nantes, et j'avais répondu distraitement "Oui pourquoi pas" et voilà comment sans avoir le temps de réaliser, je me suis retrouvée à pédaler tout le week-end entre Nantes et Clisson, avec une vingtaine de cyclistes-voyageurs, qui non seulement ont parcouru l'Europe, et même plus à vélo, mais continuent le week-end, histoire de prolonger le bonheur de pédaler.

    Entre nous (mais ne le répétez pas), je craignais un peu de tomber sur une bande de fondus du vélo qui annoncent 35 kms sur l'invitation et qui vous obligent à parcourir 70 kms dans l'après-midi sans que vous ayez le temps de poser pied à terre. J'ai été soulagée de constater que le premier arrêt pique-nique était prévu au bout d'une dizaine de kms le long d'une petite rivière tranquille, puis rassurée de voir l'un des cyclistes sortir un hamac et l'accrocher entre 2 arbres pour une sieste. Et puis, Charles nous a expliqué la règle n°1 : chacun est autonome à CCI et fait ce qu'il veut et règle n°2 : seule la règle n°1 est valable.

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    D'ailleurs, Roland avait déjà mis en application la règle n°1 en disparaissant dès les premiers kilomètres pour réapparaitre le soir au camping. D'autres, comme des moineaux, s'éparpillent dans les vignes et picorent le raisin. Chacun son chemin...

    Le lendemain, j'ai pu émerger de mon duvet à 9h00 sans soulever l'indignation des autres, et comme je n'étais même pas en retard (pas d'horaires prévus semble-t-il), j'ai pu prendre le temps de p'tit déjeuner, piquer de la brioche d'un côté, un café de l'autre, un jus d'orange, de la confiture de coings,...

    Et puis, à midi, le p'tit déj étant déjà loin, on s'est encore arrêté pour le pique-nique : 2 heures parce qu'ouvrir les huitres et les déguster, c'est long.

    Ce qui m'étonne le plus, c'est qu'on a fait 70 kms quand même pendant le week-end, mais je me demande quand.

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  • Du Rhin au Danube à vélo

    Cet été, nous avions décidé de partir en cyclocamping le long de la route à vélo appelée "Eurovélo 6".
    Cet itinéraire cyclable rejoint en continu l'Atlantique à la Mer Noire le long des fleuves : Loire, Doubs, Rhin et Danube.

    Nous avons démarré en Suisse (Bâle) en longeant le Rhin jusqu'au lac de Constance, puis rejoint le Danube et poursuivi jusqu'en Bavière. C'est une route très facile à suivre, qui est entièrement balisée, en Allemagne comme en Suisse. L'Eurovélo 6 s'appuie sur le réseau des véloroutes locales, très bien développées en Allemagne. De plus, en longeant les fleuves, on rencontre peu de difficultés liées au relief.

    Malgré le temps plus souvent pluvieux qu'ensoleillé, nous avons persisté sur notre route à vélo et nous avons monté et démonté la tente tous les jours. J'ai même regretté d'avoir oublié mon maillot de bain, bien que les occasions de baignade aient été très rares.

    Une première photo prise le long du Rhin, côté Allemagne ou Suisse ? difficile de se souvenir, car les premiers jours, nous étions vraiment sur la frontière entre les 2 pays, circulant constamment d'une rive à l'autre. Un soir, nous avons monté la tente en Suisse, et pris une bière en Allemagne. (Michel ayant très vite compris la signification des pancartes indiquant "Biergarten").



    photos Suisse à vélo

  • Connemara

    Depuis que nous sommes arrives dans le Connemara, j'ai cette chanson qui me trotte dans la tete : la-bas dans le Connemara. Qui chantait cette chanson ??? Michel Fugain ou Delpech, ou alors Sardou ? Michel de Vocivelo le chante tres bien aussi. Meme les moutons ici reconnaissent la chanson que Michel braille a tue-tete sur son velo...

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    Finalement nous avons traverse avec la voiture, puis nous avons choisi de laisser la voiture et faire des circuits a velo de 3-4 jours. Aujourd'hui, nous sommes a Roundstone, petit village de pecheurs tout au bout du Connemara. Crachin persistant depuis 2 jours, avec quelques rares eclaircies, vent, mais paysages superbes et tres sauvages. Le reve pour circuler a velo.

  • Balade Irlandaise

    Rainy, hilly and windy : c'est l'Irlande et il faut le dire ce n'est pas comme la Hollande (voir voyage l'annee derniere).

    On pedale souvent sous la pluie.
    Malgre la pluie, j'ai pu me baigner en profitant d'un rayon de soleil.

    Pour le velo, c'est genial.

    Et, le soir on se rechauffe dans les pubs ...

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  • Des vélos sous toutes les soudures (3)

    Suite et fin des impressions de voyage par Vocivélo :

    · les tricycles électriques pour personnes âgées que l'on voit un peu partout, même au milieu d'une piste cyclable de 10 km, dans un parc national, sans autre voie d'accès que cette piste et pour lesquels on se demande toujours si son autonomie va être suffisante pour rallier la fin du parcours. Mais faut croire que oui car on n'en n'a jamais vu en panne sur le bord de la piste.
    · la façon inimitable qu'ont les Hollandais pour tourner à gauche à vélo: un p'tit signe rapide de la main gauche et hop, on tourne sans aucunement se préoccuper de qui vient derrière. On a prévenu, on tourne. Point.
    · le nombre d'enfants de tous âges qui circulent en ville ou dans la campagne accompagné d'un adulte qui le couvre par la gauche et que tout le monde respecte : des autres cyclistes aux automobilistes !
    · Ainsi, l'image de cette famille (père – mère et 2 enfants 10 / 12 ans, chacun sur son vélo) qui nous a doublé quelque part dans la campagne sur une route normale (hé oui, il n'y a quand même pas que des pistes cyclables !) qui est restée discuter avec nous sur quelques centaines de mètres et que l'on a vu ensuite rouler de front, les parents à gauche, bien au milieu de la route, les enfants sur le bord et qui ont ainsi bloqué 2 voitures à 20 km/h dans une série de virages sans que personne ne manifeste une quelconque impatience ! J'imaginais la scène en France !
    Pays de l'enfant roi et donc à protéger ? Automobilistes cyclistes et donc respect envers le plus fragile ?
    · les garages à vélos omniprésents : dans les campings, dans les villes, sur les bords de plage, dans la campagne, aux arrêts de bus, aux sorties des villes où les gens pratiquent le covoiturage. Ainsi à la sortie de Goedereede, cet abri à vélos tout neuf de 50 à 80 places.

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    · les recherches artistiques sur les garages à vélos dont certains sont de véritables oeuvres d'art. De la simple poutre de bois entre 2 poteaux,
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    à l'œuvre unique et signée en fer forgé de la chapelle d'Hogebentum. medium_0741707HogebentumH.jpg
    · mais aussi les sportifs du dimanche qui font de leur moyenne une affaire d'état et slaloment à vitesse maximale au milieu des cyclistes de 4 à 90 ans qui se promènent, en gueulant à l'occasion si on ne s'écarte pas assez vite. Comme quoi, nul n'est parfait et le paradis du vélo a aussi ses travers ! Ouf, nous voilà un peu rassurés.

  • Des vélos sous toutes les soudures (2)

    La suite de nos impressions rapportées de Hollande :

    · ces pistes cyclables partout, propres, bien entretenues et régulièrement nettoyées. Dans le Nord où les pistes passaient au milieu des troupeaux de moutons, quand on est passé, elle venaient d'être LAVÉES pour se débarrasser des déjections des troupeaux !

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    Et à un autre endroit, dans les dunes, on a doublé une …. balayeuse !
    · ces petites supérettes dans les villages avec 10, 20, 50 vélos à la porte et deux fois moins de voitures sur le parking
    · le nombre de "3èmes roues" pour les petits.
    · le calme des centres ville : non seulement il y a peu de voitures vu qu'il y a une majorité de vélos, mais en plus les voitures roulent très prudemment et la plupart du temps au pas. Pratiquement tous les petits villages que nous avons traversés étaient limités à 30 km/h avec systématiquement des gendarmes couchés à l'entrée du village. Et c'est autre chose de boire un café à la terrasse quand on n'a pas le bruit de la place Leclerc (pour les Poitevins)
    · le bonheur affiché par les enfants placés sur le siège avant du guidon de leur parent : de quelques mois à 3 ou 4 ans, ils affichaient tous un air heureux et un peu triomphant.
    · les bandes d'ados qui sortent le soir à la sortie des campings (les gros campings) non pas en scooters et mobylettes pétaradants mais à … vélo et donc dans le plus grand calme.
    · les vélos équipés d'un panier de guidon et qui sert à mettre ses affaires, comme chez-nous me direz-vous, mais aussi bien souvent son petit chien, protégé par un grillage pour éviter qu'il ne saute en marche, quand ce n'est pas dans la remorque à la place des enfants pour les plus gros.
    · les tandems au cadre arrière surbaissé pour accueillir un enfant
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    A suivre ...

  • Des vélos sous toutes les soudures (1)

    Vélos à tout faire.


    Nous voulions voir de l'intérieur ce que la Hollande donnait au niveau du vélo et nous n'avons pas été déçus !

    Vélo promenade, vélo de course et vélo courses, vélo neuf et vieux vélo, vélo standard et vélo sur mesure, de toutes les couleurs et presque toutes les formes, pour aller à la ville, aux champs et à la plage …. bref des vélos sous toutes les soudures.
    Quelles images retiendrons nous de ce parcours au sein du vélo:
    · les vélos "3 places" si nombreux : un enfant voire un bébé sur un siège placé sur le guidon, un adulte pédalant et un enfant sur le siège arrière quand ce n'est pas assis directement sur le porte bagages, les 2 pieds dans les sacoches
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    · un autre type de "3 places" vu à Amsterdam: vélo rallongé par l'arrière avec une jeune femme pédalant et 2 enfants sur des sièges arrières l'un derrière l'autre (vélo pour parents de jumeaux ?)
    · ces vélos surchargés de sièges de plage, de bouées, de sacs, avec des enfants devant et derrière quand ce n'est pas en plus le parasol sous le bras pour aller ou revenir de la plage !
    · cette sensation d'être dans un embouteillage de vélos quand, traversant Amsterdam nous nous sommes retrouvés une cinquantaine de vélos attendant que le feu passe au vert sur la piste cyclable et qu'on réalise qu'en face il y a au moins le même nombre de vélos et qu'on réalise que l'on va tous se rencontrer au milieu du carrefour !
    · les jeunes qui promènent leur copine sur le cadre de leur vélo
    · les dizaines de vélos garés sous l'abri du ferry de medium_0111107BreskensH.jpgBreskens, puis les centaines attendant en rang devant la gare de Leeuwarden puis les milliers (?) du parking à vélos de la gare d'Amsterdam
    medium_amsterdam.PNG

    (deux étages de vélos dans un parking aussi grand que le parking à voitures de la gare de Poitiers, et ça débordait sur le trottoir !).

    La suite demain
  • Le hollandais sans peine

    Pendant notre voyage en Hollande, nous avons fini par collecter quelques mots et expressions indispensables au cyclocampeur.
    Petit lexique de base :
    - fietspad = piste cyclable
    - fietsers oversteken = cyclistes : traversez (lorsqu'une voie cyclable traverse une route)
    - slechte weg = route en mauvais état (en général pas besoin de traduction)
    - fietsers uitgezonderd = cyclistes exceptés (sous un panneau de sens interdit, permet de prendre les contresens à vélo, usage très fréquent dans les villes)
    - bromfiets = vélomoteur
    - let op = faites attention
    - gesloten, geopened = fermé, ouvert
    - een koffie = un café
    - een koffie met een appeltaart = un café avec une tarte aux pommes
    - een appeltaart met slagroom = une tarte aux pommes avec de la crème
    - huisgemaakte = fait maison
    - ijs = une glace (ice-cream marche très bien aussi)
    - een Zuckerspin = une barbe à papa (plus rare)
    - Natuurkampeerterrein = camping "au vert"
    - camping met trekkershutten = camping avec bungalow

    et maintenant une phrase complète : Dag verse macquerel met sla en friete. Je vous laisse traduire, un seul indice cette phrase figurait à l'entrée d'un restau. J'espère que je l'ai bien recopiée.
    Comme on peut le voir, un peu d'allemand aide à comprendre le sens de certains mots. Ainsi à l'entrée d'un camping, nous avions bien compris le sens d'une pancarte qui disait en gros : "en cas d'absence, installez-vous où vous voulez , quelqu'un passera vous voir plus tard pour le règlement. Si vous ne voyez personne, vous pouvez déposer l'argent dans le "brievenbus bleu". Le mot "brievenbus" nous échappait, aussi un peu au hasard, nous avions déposé l'argent de notre séjour dans une boîte aux lettres bleue, ce qui s'est avéré exact.

    Bon à la vérité, nous avons surtout parlé anglais et c'est vraiment facile de communiquer car beaucoup de hollandais parlent très bien anglais. On nous a d'ailleurs fait remarquer que pour des français, on parlait pas trop mal anglais. Trop soucieuse de rétablir la vérité, j'ai expliqué qu'on devait notre pratique de l'anglais non pas à un changement dans l'enseignement des langues en France mais à un séjour de 3 ans en Californie. Aurais-je dû m'abstenir de révéler la vérité? Car malgré les années passées aux US, mon accent anglais reste terriblement frenchy.

    Des hollandais sont souvent venus à notre rencontre pour discuter. Peu habitués à voir des français en vacances chez eux (en général c'est plutôt l'inverse), ils nous ont souvent pris au premier abord pour des allemands, des suisses, des belges voire des anglais mais jamais pour des français. Il faut dire que nous n'aidons pas beaucoup car nous arborons un drapeau breton sur notre remorque.