Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vacances

  • L'année des coccinelles

    Cette année au Danemark a été l'année des coccinelles. Je ne sais pas si c'est habituel, mais on en a vu partout. Elles nous suivaient, confortablement installées sur nos vélos, ou sous la tente. Nous avons aussi été régulièrement assaillis de guêpes, pas très agressives mais un peu insistantes dans leur façon de tourner autour de nos piques-niques surtout en forêt. Et puis, quelques crapauds nous ont rendu visite sous la tente. Voilà pour les p'tites bêtes.

    29d921d037629a3dfb89781b88055128.jpg

    6b41e449a827670c21baefb473160298.jpgCôté gross'bêtes, nous avons croisé assez souvent les inévitables moutons de la mer du Nord, très intéressés par le vélo de Michel, des chevaux très contents de grignoter nos restes de pain, et même un troupeau de cerfs et biches d'élevage.85ad87202137428d152169e1bd37c4d4.jpg

    c897828cc7f4c4002ba34b9b75a35d9e.jpg



    Enfin, comme partout des vaches, quelques lapins, et même une race de veau angora.


    0aa426bc9173d210e3bfa02cb3888489.jpg



    Ah, j'oubliais ... quelques moustiques ... de préférence la nuit sous la tente.

  • It's not rain, just showers

    Définition (un peu franchouillarde) du "Light showers" Irlandais (littéralement "légères douches") qui exprime un temps d’averses.
    irlande_pluie.JPG
    Cette expression était utilisée quasiment tous les matins par nos hôtes des B&B pour qualifier le temps de la journée avant notre départ à vélo. Pour nous ça se traduit par :
    C’est du beau temps, avec juste une averse à intervalle plus ou moins régulier, assez forte pour vous tremper en moins de deux, qui dure tout de même assez pour avoir le temps d’arrêter le vélo, de sortir un vêtement de pluie et de l’enfiler, mais en même temps, assez courte pour que une fois à l’abri, la pluie s’arrête. Et cinq minutes plus tard comme il ne pleut plus, vous vous arrêtez de nouveau, cette fois pour retirer le vêtement de pluie qui ne sert plus à rien sous le soleil sinon à vous transformer en sauna sur 2 roues. Et le soleil dure juste ce qu’il faut à vos vêtements pour sécher avant que l’histoire ne se répète….
    Jusqu’au moment où on anticipe l’arrivée du nuage un peu noir qui va sûrement vous jouer un sale coup, et où on s’arrête avant le light shower, où on enfile le truc étanche en haut, le truc étanche en bas, on vérifie les sacs et les sacoches, on rabat la capuche en s’attendant au pire et quand on est prêt, le light shower est passé ….. dans le pré d’à côté.
    Bref, le light shower à vélo en Irlande, c’est jouer à cache-cache avec la pluie.

  • Retour d'Irlande

    Nous sommes de retour d'Irlande où nous avons passé 15 jours et parcouru environ 500 kms à vélo. Nous avons visité le Kerry, les Burren, les falaises de Moher et le Connemara.
    Que dire ? Bien entendu, c'est fabuleux, les paysages sont extraordinaires, souvent différents à quelques kms de distance. Et ces différences, on les saisit mieux à vélo car on prend le temps de s'arrêter, d'apprécier, de ressentir les variations de température ...
    Un touriste anglais nous a demandé ce que nous avons préféré en Irlande : difficile de dire. Ai-je préféré les paysages, la beauté du Connemara, ou l'ambiance des pubs. Car il faut le dire, ça fait partie du charme du voyage : s'arrêter dans les pubs, pouvoir se chauffer devant un poêle allumé après quelques averses et savourer une Guinness ou un café avec un scone.

    Un endroit m'a laissé de très bons souvenirs dans le Kerry : le Gap of Dunloe (photo ci-dessous). Une route déserte, quelques marcheurs et une rivière où j'ai profité d'un rayon de soleil pour me baigner (j'ai toujours un maillot de bain dans mon sac à dos au cas où).

    medium_Gap_of_Dunloe.jpg

  • Des vélos sous toutes les soudures (3)

    Suite et fin des impressions de voyage par Vocivélo :

    · les tricycles électriques pour personnes âgées que l'on voit un peu partout, même au milieu d'une piste cyclable de 10 km, dans un parc national, sans autre voie d'accès que cette piste et pour lesquels on se demande toujours si son autonomie va être suffisante pour rallier la fin du parcours. Mais faut croire que oui car on n'en n'a jamais vu en panne sur le bord de la piste.
    · la façon inimitable qu'ont les Hollandais pour tourner à gauche à vélo: un p'tit signe rapide de la main gauche et hop, on tourne sans aucunement se préoccuper de qui vient derrière. On a prévenu, on tourne. Point.
    · le nombre d'enfants de tous âges qui circulent en ville ou dans la campagne accompagné d'un adulte qui le couvre par la gauche et que tout le monde respecte : des autres cyclistes aux automobilistes !
    · Ainsi, l'image de cette famille (père – mère et 2 enfants 10 / 12 ans, chacun sur son vélo) qui nous a doublé quelque part dans la campagne sur une route normale (hé oui, il n'y a quand même pas que des pistes cyclables !) qui est restée discuter avec nous sur quelques centaines de mètres et que l'on a vu ensuite rouler de front, les parents à gauche, bien au milieu de la route, les enfants sur le bord et qui ont ainsi bloqué 2 voitures à 20 km/h dans une série de virages sans que personne ne manifeste une quelconque impatience ! J'imaginais la scène en France !
    Pays de l'enfant roi et donc à protéger ? Automobilistes cyclistes et donc respect envers le plus fragile ?
    · les garages à vélos omniprésents : dans les campings, dans les villes, sur les bords de plage, dans la campagne, aux arrêts de bus, aux sorties des villes où les gens pratiquent le covoiturage. Ainsi à la sortie de Goedereede, cet abri à vélos tout neuf de 50 à 80 places.

    medium_0241207GoedereedeH.jpg

    · les recherches artistiques sur les garages à vélos dont certains sont de véritables oeuvres d'art. De la simple poutre de bois entre 2 poteaux,
    medium_1172207RuigeshoekH.jpg
    à l'œuvre unique et signée en fer forgé de la chapelle d'Hogebentum. medium_0741707HogebentumH.jpg
    · mais aussi les sportifs du dimanche qui font de leur moyenne une affaire d'état et slaloment à vitesse maximale au milieu des cyclistes de 4 à 90 ans qui se promènent, en gueulant à l'occasion si on ne s'écarte pas assez vite. Comme quoi, nul n'est parfait et le paradis du vélo a aussi ses travers ! Ouf, nous voilà un peu rassurés.

  • Des vélos sous toutes les soudures (1)

    Vélos à tout faire.


    Nous voulions voir de l'intérieur ce que la Hollande donnait au niveau du vélo et nous n'avons pas été déçus !

    Vélo promenade, vélo de course et vélo courses, vélo neuf et vieux vélo, vélo standard et vélo sur mesure, de toutes les couleurs et presque toutes les formes, pour aller à la ville, aux champs et à la plage …. bref des vélos sous toutes les soudures.
    Quelles images retiendrons nous de ce parcours au sein du vélo:
    · les vélos "3 places" si nombreux : un enfant voire un bébé sur un siège placé sur le guidon, un adulte pédalant et un enfant sur le siège arrière quand ce n'est pas assis directement sur le porte bagages, les 2 pieds dans les sacoches
    medium_transports_en_commun.PNG

    · un autre type de "3 places" vu à Amsterdam: vélo rallongé par l'arrière avec une jeune femme pédalant et 2 enfants sur des sièges arrières l'un derrière l'autre (vélo pour parents de jumeaux ?)
    · ces vélos surchargés de sièges de plage, de bouées, de sacs, avec des enfants devant et derrière quand ce n'est pas en plus le parasol sous le bras pour aller ou revenir de la plage !
    · cette sensation d'être dans un embouteillage de vélos quand, traversant Amsterdam nous nous sommes retrouvés une cinquantaine de vélos attendant que le feu passe au vert sur la piste cyclable et qu'on réalise qu'en face il y a au moins le même nombre de vélos et qu'on réalise que l'on va tous se rencontrer au milieu du carrefour !
    · les jeunes qui promènent leur copine sur le cadre de leur vélo
    · les dizaines de vélos garés sous l'abri du ferry de medium_0111107BreskensH.jpgBreskens, puis les centaines attendant en rang devant la gare de Leeuwarden puis les milliers (?) du parking à vélos de la gare d'Amsterdam
    medium_amsterdam.PNG

    (deux étages de vélos dans un parking aussi grand que le parking à voitures de la gare de Poitiers, et ça débordait sur le trottoir !).

    La suite demain
  • Le hollandais sans peine

    Pendant notre voyage en Hollande, nous avons fini par collecter quelques mots et expressions indispensables au cyclocampeur.
    Petit lexique de base :
    - fietspad = piste cyclable
    - fietsers oversteken = cyclistes : traversez (lorsqu'une voie cyclable traverse une route)
    - slechte weg = route en mauvais état (en général pas besoin de traduction)
    - fietsers uitgezonderd = cyclistes exceptés (sous un panneau de sens interdit, permet de prendre les contresens à vélo, usage très fréquent dans les villes)
    - bromfiets = vélomoteur
    - let op = faites attention
    - gesloten, geopened = fermé, ouvert
    - een koffie = un café
    - een koffie met een appeltaart = un café avec une tarte aux pommes
    - een appeltaart met slagroom = une tarte aux pommes avec de la crème
    - huisgemaakte = fait maison
    - ijs = une glace (ice-cream marche très bien aussi)
    - een Zuckerspin = une barbe à papa (plus rare)
    - Natuurkampeerterrein = camping "au vert"
    - camping met trekkershutten = camping avec bungalow

    et maintenant une phrase complète : Dag verse macquerel met sla en friete. Je vous laisse traduire, un seul indice cette phrase figurait à l'entrée d'un restau. J'espère que je l'ai bien recopiée.
    Comme on peut le voir, un peu d'allemand aide à comprendre le sens de certains mots. Ainsi à l'entrée d'un camping, nous avions bien compris le sens d'une pancarte qui disait en gros : "en cas d'absence, installez-vous où vous voulez , quelqu'un passera vous voir plus tard pour le règlement. Si vous ne voyez personne, vous pouvez déposer l'argent dans le "brievenbus bleu". Le mot "brievenbus" nous échappait, aussi un peu au hasard, nous avions déposé l'argent de notre séjour dans une boîte aux lettres bleue, ce qui s'est avéré exact.

    Bon à la vérité, nous avons surtout parlé anglais et c'est vraiment facile de communiquer car beaucoup de hollandais parlent très bien anglais. On nous a d'ailleurs fait remarquer que pour des français, on parlait pas trop mal anglais. Trop soucieuse de rétablir la vérité, j'ai expliqué qu'on devait notre pratique de l'anglais non pas à un changement dans l'enseignement des langues en France mais à un séjour de 3 ans en Californie. Aurais-je dû m'abstenir de révéler la vérité? Car malgré les années passées aux US, mon accent anglais reste terriblement frenchy.

    Des hollandais sont souvent venus à notre rencontre pour discuter. Peu habitués à voir des français en vacances chez eux (en général c'est plutôt l'inverse), ils nous ont souvent pris au premier abord pour des allemands, des suisses, des belges voire des anglais mais jamais pour des français. Il faut dire que nous n'aidons pas beaucoup car nous arborons un drapeau breton sur notre remorque.

  • La route de la Mer du Nord

    En juillet 2006, nous avons réalisé notre projet de parcourir une partie de la route de la mer du Nord à vélo (North Sea Cycle Route) soit la Belgique et les Pays-Bas.
    L'itinéraire dans ces 2 pays est composé de :
    - 95% de pistes cyclables, voies vertes ou véloroutes (les véloroutes sont mixtes mais peu fréquentées par les voitures)
    - une grande variété de voies de circulation : digues, canaux, dunes, ferrys, bacs
    - plusieurs parcs nationaux, un terrain militaire (ben oui un terrain d'entrainement pour chars militaires dont les pistes sont autorisées à la circulation des vélos et même pourvues d'aires de pique-nique), des grandes villes (Rotterdam, La Haye, Harlem), des parcs à moutons (on a pu remarquer que les pistes cyclables y avaient été nettoyées)
    - pas de difficulté technique car le relief y est toujours au niveau de la mer autant en Belgique qu'en Hollande

    medium_2006_Hollande_064.jpg


    La route est entièrement balisée, il suffit de suivre les panneaux. Cependant, nous nous sommes perdus plusieurs fois... medium_balise_masquee.jpg
    ...soit parce que les balises sont masquées par la végétation, par une voiture ou autre, soit parce qu'occupés à regarder le paysage nous avons loupé un changement de direction. Aussi nous recommandons d'être attentifs particulièrement medium_pancarteLF1.JPGdans la traversée des villes.



    Le climat a été particulièrement favorable : 15 minutes de pluie le dernier jour au retour en France. Beaucoup de soleil et coups de soleil en conséquence. En revanche, le vent est souvent contraire nous semble-t-il, à moins que ce ne soit mauvaise foi de cyclistes.

    Notre projet initial était de rouler jusqu'à Hambourg puis de faire le retour en train. A quelques kms de la frontière allemande, nous avons constaté que nous avions oublié notre téléphone portable dans un camping. Nous avons donc fait demi-tour (70 kms en arrière), retrouvé le portable toujours branché dans les toilettes du camping (dans une prochaine note, je ferai un point sur les campings en Hollande), puis décidé d'effectuer le retour en partie en train de Leeuwarden jusqu'à Amsterdam, puis à vélo jusqu'à Wormhout en France qui était notre point de départ.

    2 publications nous ont été utiles pour ce voyage :

    - LF1 La route de la Mer du Nord : faire du vélo entre Den Helder et Boulogne sur mer... Cette brochure de 80 pages est en français, coéditée par le Conseil général du Nord. Elle nous a été envoyée gratuitement mais les informations n'ont pas été réactualisées depuis 1995.
    - Noordzee/Waddenzee route LF1 LF10 : fietsen langs de Nederlandse kust(ISBN 90-72930-15-0). Cette brochure est en hollandais, elle est disponible en Hollande chez les librairies ou offices de tourisme. Elle complète la brochure en français pour la partie entre Den Helder et Nieuweschans à la frontière de l'Allemagne.
    Les 2 brochures fournissent une carte détaillée, des informations historiques ou culturelles liées aux régions traversées, une liste de possibilité d'hébergement (campings, AJ ou hôtels).

    Le mois de juillet n'est peut-être pas la période la plus favorable pour voyager tranquille le long de la côte. Même sur les pistes cyclables, nous avons rencontré de véritables embouteillages de ... vélos, particulièrement le dimanche aux abords des quelques grandes stations balnéaires hollandaises : Zandvoort, Katwijk ann Zee, Noordwijk aan Zee, etc... Nous avons pu y observer avec admiration la grande pratique des hollandais pour le transport en tout genre de matériel de plage sur vélos : parasols, chaises longues, bouées, planches, panier pique-nique, glacières, sans compter les enfants, les bébés endormis et les chiens installés dans des remorques.

    Dernière précision : on reconnaît le cyclocampeur qui parcourt la LF1 ou la LF10 grâce à son chargement : pas de parasol mais de nombreuses sacoches sur la roue avant et sur le porte-bagage arrière, une tente de camping, une carriole parfois. Les cyclocampeurs se saluent entre eux, mais ne saluent pas les touristes quand ils sont trop nombreux...