Ou la découverte vélocritique des derniers aménagements urbains de Poitiers.
Suite n° 3 du parcours véocritique de M.Vocivélo
Du PEM au TAP. Sortie du 5ème étage par la voie à droite du parking. Là encore aucune indication que c'est possible à vélo. Sans doute comme il est bien connu que les cyclistes font n'importe quoi et ne respectent rien, ce n'est pas la peine de leur donner des indications !
Accès aisé à la grande passerelle au-dessus de la gare (un petit bateau pour accéder à la voie de circulation de la passerelle serait le bienvenu).
Arrivé au bout de la passerelle , que faire ? Arrêt au stop il va sans dire, mais après ? Pour rejoindre le haut du boulevard Solférino ouvert en contresens cyclable, il faut:
* traverser le boulevard en face de la passerelle et ses deux voies de circulation montante et descendante,
* atteindre le rond point au pied du TAP, s'y engager et recouper la voie de circulation des véhicules montants qui eux prennent l'épingle à cheveux et la première à droite tandis que le cycliste doit continuer à tourner, couper la voie des voitures qui sortent du parking du TAP et enfin accéder au contre sens. Au moins 3 voies difficiles voire dangereuses à couper pour atteindre le boulevard : risqué pour les cyclistes ! Ne peut-on aménager un accès plus direct et moins dangereux pour les cyclistes ?
Montée du contresens du boulevard Solférino: super. La bande est bien large et une succession de petits plots délimite bien la zone vélo de la zone voiture. Ce n'est pas une garantie mais un plus certain pour les vélos. Idée à retenir et à implanter sur d'autres voies cyclables.
Arrivée en haut du boulevard Solférino. Un joli feux pour les vélos est placé sur le trottoir Par contre il se déclenche par l'appui sur un bouton poussoir qui est placé sur le feu à au moins 1m50 de la bordure du trottoir, ce qui oblige à descendre du vélo pour l'actionner ! Quel automobiliste accepterait d'avoir à descendre de sa voiture pour actionner des feux ? Qui a pensé ce système ? sans doute quelqu'un qui n'a jamais mis les fesses sur un vélo. Quelle aberration ! Si on veut que les cyclistes respectent la signalisation il faut aussi parfois leur en donner les moyens et j'ai eu bien du mérite à tout faire dans les règles de l'art. Au prochain passage ce n'est pas sûr que je perde ainsi mon temps. Par contre pour tourner à gauche, il est indispensable d'avoir un feu. Donc messieurs les agenceurs, imaginez nous un système automatique de déclenchement de ce feu sans peut-être aller jusqu'au feu ficelle (voir rubrique Vocivélo du 20 septembre à ce sujet).
La suite n° 4 et fin du parcours vélocritique au prochain numéro.