Ou la découverte vélocritique des derniers aménagements urbains de Poitiers.
Suite n° 2 du parcours véocritique de MR Vocivélo
Arrivée au 5ème étage du parking : désert est le premier mot qui vient à l'esprit. Malheureusement c'est à cet étage qu'est placé le parking à vélos. Qui accepterait de laisser son vélo une nuit dans un endroit aussi désert ?
Si on veut d'un pôle multimodal, il faut donner les moyens aux cyclistes d'avoir un parking sûr, facile d'accès et protégé! Ce n'est pas la caméra du parking qui va rassurer les cyclistes. D'ailleurs le seul vélo garé à cet étage était attaché le long d'une barrière mais pas dans l'espace réservé. Quand au nombre de places disponibles pour les vélos, j'espère qu'il n'est pas proportionnel au taux de pénétration du vélo voulu par nos élus car sinon nous avons du souci à nous faire: 800 places pour les voitures, 8 arceaux à vélo. OK un arceau peut accueillir 2 vélos mais le compte est loin d'y être ! 2 % de places longues durées à vélo, et mal placées, c'est un peu se moquer des cyclistes. Un petit effort messieurs les agenceurs d'espace public ! Par exemple, pourquoi ne pas mettre un véritable garage à vélos, sécurisé, protégé des intempéries au niveau 1 en face des gardiens dans l'espace de dépose minute ? En sacrifiant quelques places de voiture on devrait pouvoir créer des dizaines de places à vélo pour pas cher.
Je n'ai pas vu également de fléchage sur le parking à vélo. Soit je n'ai pas vu clair, soit le cycliste doit être devin.
La suite n° 3 du parcours vélocritique au prochain numéro.