Il est 4h30 du mat. J'ouvre un œil, je me rendors. En Norvège, à cette latitude en juillet, il fait déjà jour à 4h30.

 Il est 7 heures, Michel se lève, j'ouvre un œil et je me rendors. Il est 8 heures, vite je me lève. Il faut 2 heures pour prendre le petit déjeuner, démonter la tente et charger les vélos.

Si on arrive à décoller avant 10 heures, à midi on aura déjà fait environ 25 km. Sur la route, les rares automobilistes que nous rencontrons nous doublent avec beaucoup de prudence. Aux alentours de midi, le challenge est de repérer un supermarché et un abribus pour le pique-nique !

On repart dans l'après-midi entrecoupée de passages en ferry. Nous n'avons pas les horaires, mais la plupart du temps, l'attente n'est pas très longue. Les ferrys font des rotations d'une rive à l'autre, exactement comme les bus.

En fin d'après-midi, on commence à s'inquiéter d'un camping pour la nuit. Avec de la chance, on en repère un qu'on pourra atteindre tranquillement d'ici 18 heures. Avant d'arriver au camping, nouvel arrêt au supermarché vu que nous n'avons pas de frigo dans les sacoches de vélo.

Arrivés au camping, on remonte la tente en moins de 15'. Bière si on a réussi à l'acheter avant l'heure limite légale et dîner.

Il est 22 heures ou 23 heures, je lis quelques pages d'un polar avant de fermer les yeux. Il fait encore jour. En Norvège, à cette latitude en juillet, il fait encore jour à 23h.

Il est 4h32 du mat, j'ouvre un oeil...