Après ce petit interlude pour souffler, ouf c'est reparti.
Un petit coup d'œil tous les matins à une fleur qui tente de pousser dans un interstice entre le goudron du trottoir et le béton du mur des immeubles. Combien de temps va-t-elle survivre ? Elle met pourtant une jolie couleur rouge foncé sur la droite de la rue qui est bien terne.
Boulevard sous Blossac. Encore des fleurs mais à droite et bien disciplinées (les jardins de la ville). Vue sur la vallée du Clain et au fond le château d'eau , but du trajet puisque situé à une 200 ou 300 m de mon bureau. Un dernier effort pour atteindre les feux de l'Avenue de la Libération: ça ne monte pas beaucoup mais ça vient en plus de la montée vers Blossac et ça c'est dur. Heureusement la vue sur les pierres des remparts est sympa et on pourrait se croire dans une allée bordée d'arbres.
Attendre le vert et retrouver la piste cyclable de l'avenue de la Libération.
Royal me direz-vous, c'est plat, c'est pisté en cyclable, tout pour plaire. Erreur, car sur la première centaine de mètres, la chaussée est défoncée, et avant le feu de la rue de la Chilvert , il y a de fréquents automobilistes garés sur la piste pour le pain ou le journal.
Petite montée, odeurs de pain frais et d e croissants, de cantine à l'établissement des jeunes sourds "Tiens, y'a rôti ce midi". Petite difficulté pour prendre sa file aux feux de la rue Blaise Pascal, soit on reste à droite, et on est coincé par les voitures qui tourment à droite, soit on prend la file de gauche (la file normale pour aller tout droit) et on gêne, soit on se fait coincer par la droite par celles qui n'ont rien compris et qui sont dans la mauvaise file mais veulent quand même aller tout droit. Bras à gauche pour prendre la file du milieu et petit coup d'œil obligatoire à droite avant de reprendre la piste cyclable font que ça passe sans casse.
Ligne droite, piste cyclable jusqu'aux feux de la rue Delaunay. Systématiquement des voitures garées à cheval sur la rue ou la piste cyclable et sur le trottoir au milieu d carrefour, quand ce n'est pas une auto-école avec son élève ! Bras à gauche, écart, attention quand même car généralement les voitures déboulent assez vite et avec la file qui tourne à gauche, là aussi, il n'y a pas de place pour tout le monde.
Rien de particulier ensuite si ce n'est de faire attention aux voitures garées sur la droite. C'est généralement là que je rencontre les familles qui vont à l'école. Trois ou quatre gamins avec leurs mères qui papotent en marchant.
Rond point de l'avenue Georges Leclanché, toujours la question de savoir qui est prioritaire à la fin de la piste cyclable pour rentrer sur le rond point: le cycliste ou l'automobiliste qui lui arrive à 70 ou 80 km/h dans le dos ? Le bras à gauche est un allié indispensable. Quart de tour sur le rond point, attention aux voitures qui rentrent sur Poitiers et sont pressées d'aller jusqu'au prochain feu ! Piste de l'Avenue Georges Leclanché sous les arbres, ouf, je suis arrivé, et je commence à voir des têtes connues.
Au total c'est environ 7 km dont exactement la moitié (depuis la rentrée) en pistes cyclables (Bravo la Mairie – Poursuivez l'effort) parcourus en 20 (les meilleurs jours) à 30 minutes (les pires) – 9 feux – 2 stops – principalement du plat malgré une montée un peu … ardue mais on a vu pire.
Partir avant 7 h 30 permet d'être relativement tranquille. Après 8 h moins le quart c'est plus la galère en période scolaire à cause des voitures.
Le matin ce sont les odeurs des boulangeries (4 sur le trajet) – le soleil qui se lève sur la vallée du Clain, un peu de brume sur la vallée et souvent la fraîcheur qui réveille.
A ce soir pour le retour et demain pour les trajets alternatifs..