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Trajet du matin, chagrin

Hier matin, le trajet pour aller au boulot a été quelque peu ..... humide mais comme à quelque chose malheur est bon, je vais quand même tenter d’en tirer quelques petits enseignements:

Tout d’abord, pour situer le contexte, quelques mots sur le trajet :
Je suis parti entre deux averses et arrivé entre 2 averses, le problème c’est qu’entre le départ et l’arrivée il y en a eu d’autres, des averses. Et pas qu’un peu.
Ceux qui suivent assidûment le blog de Anne savent combien dure en moyenne mon trajet du matin, pour les autres je vais le resituer : entre 20 et 25 minutes.
Je partis donc entre deux averses et comme le temps n’était quand même pas au short et tee-shirt, j’ai enfilé par dessus mes vêtements (de haut en bas) : une caquette (dont le but principal est de faire visière pour les lunettes) , une capuche par dessus pour rendre étanche, un vêtement de pluie (genre marque qui commence par un K) vendu pour être étanche (coutures doublées), un pantalon (type plastique là encore du genre qui commence par un K) et pour finir, les sur-bottes de chez Décath, qui pour moins de 10 € vous couvrent les chaussures. Bref, prêt pour la pluie qu’il était le gars !
Donc, départ au sec mais à peine 5 minutes plus tard, première averse. Quelques gouttes pour commencer, pensez si je rigole sous mes protections, mais quand même assez rapidement ça se renforce et me v’la sous une trombe d’eau dans le bas de Monbernage. Ouf ! Les non poitevins ne le savent peut-être pas, mais en bas de Montbernage il y a un pont routier qui passe au-dessus des maisons, c’est très laid et nul vu d’en dessous mais quand il pleut, c’est un super abri. Du coup, hop, arrêt, attente 5 minutes que le plus fort de l’averse passe et me voilà reparti.
Génial les sur-bottes, le pantalon et la casquette. Tout me semblait bien sec en dessous. Le seul truc avec un vêtement en plastique quand il pleut, c’est que ça a tendance à coller sur les bras et à donner un peu froid. Mais pas de panique t’as qu’a pédaler .

Encore 5 minutes et il faisait presque un rayon de soleil. Un temps de light shower quoi ! (voir récit d’Irlande).
Plop plop, la bande cyclable, plop plop, la montée de Blossac, tagadatsointsouin, le parc de Blossac, … mince le feu est rouge, y’a qu’a attendre. Et j’ai attendu mais là, ce n’est plus une light shower qui m’est tombé dessus en quelques secondes, ni une shower tout court mais un déluge ! En moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire, je sentais l’eau me rentrer par devant (je ne sais pas par où mais ça rentrait), l’eau qui me rentrait dans le dos, et donc le bonhomme commençait à être humide de l’intérieur. heureusement me dis-je il y a à 20 m un porche sous des immeubles pour m’abriter. Mais le temps d'y arriver, les caniveaux avaient disparu sous 10 centimètres d’eau et il tombait toujours des cordes.
Arrêt sous le porche. vérification rapide du matériel (j’ai passé le pantalon de pluie par dessus les sur-bottes car ça commençait à s’infiltrer par là aussi !)
Encore 5 minutes d’égouttage, et je suis reparti sous une petite pluie printanière pour arriver à la fin du trajet avec un rayon de soleil.
Bilan de cette expérience.

Tout d’abord des Bonnes Nouvelles:
· les sur-bottes sont étanches et protègent efficacement les pieds (Y'avait toujours ça de sec à l’arrivée!)
· le pantalon de plastique aussi il est étanche et c'était sec dessous. Par contre il vaut mieux mettre le pantalon par-dessus les sur-bottes pour faire effet écailles de poisson vers le bas, et éviter que l’eau ne s’infiltre en ruisselant.
· la casquette + la capuche c'est étanche et dessous c'était sec (j'ai à peine eu besoin de m'essuyer les lunettes en arrivant !)

Bon tout ça c'est bien, mais il y a aussi des Mauvaises Nouvelles:
· et en fait c'est surtout UNE mauvaise nouvelle : c'est que le vêtement de pluie bleu foncé avec une bande plus claire et soit disant étanche, n'est pas étanche, et même pas trop (faut dire qu'avec ce que je me suis ramassé par 2 fois, il y avait de quoi). Et donc quand il pleut beaucoup, les bras mouillent en premier, puis le torse et enfin, ho surprise, le dos parce que le truc derrière soit disant pour faire aération, il laisse passer l'air mais aussi l'eau.

Conclusions : à l’arrivée j'étais sec de la tête aux pieds sauf qu’entre le cou et la ceinture, ça baignait littéralement.

Moralité : S’il pleut, faut pas rêver,
T’as intérêt à être bien équipé !


Chute (de l’histoire, pas du vélo) : j’ai attendu qu’il ne pleuve plus, je suis revenu à la maison, j’ai pris une bonne douche, et je suis reparti travailler après m’être bien sûr, changé.
Et je n’ai pas eu une goutte d’eau.
ET le soir en rentrant, j’ai bien visé puisque cette fois, entre l’averse d’avant mon départ et celle d’après mon arrivée, je n’en ai pas rencontré d’autres.
Comme quoi : Trajet du soir, espoir !

C’était le test du jour.
Si quelqu’un veut la marque du vêtement de pluie, ou même si c’est pour autre chose, qu’il nous écrive à l'adresse ci-dessous:

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