Ce matin, stupeur, en voulant aller au boulot comme d'habitude, quasi impossible de sortir le vélo du garage rapport à la voiture qui laissait à peine de quoi faufiler le vélo entre le mur et la voiture! Là c'est un peu fort de fort et mon sang n'a fait qu'un tour: "il va me le payer, pas question qu'il s'en sorte ainsi !" et daredare je remonte à la maison , j'attrape un gros feutre et je redescend lui assener en plein pare-brise une sentence dont il se souviendra encore bien longtemps après avoir abandonné la voiture pour raison de sénilité avancée ! Je ne sais plus trop ce que j'ai écrit mais un truc du genre "C'est une voie vélo ici, pas un garage !"
Un peu calmé, je reprend le vélo et vais d'un cœur plus léger vers ma journée de travail.
En rentrant ce soir, la voiture avait disparu et tout était calme, le délinquant n'avait semble-t-il pas demandé son reste et avait dû fuir la queue entre les jambes.
Quelque temps après, Madame Vocivélo rentre de sa journée épuisante de travail (Madame Vocivélo travaille tellement beaucoup, que généralement elle rentre plus tard que moi, alors que la nuit est déjà tombée et que le froid enserre de ses petits bras la ville environnante) mais je m'égare, lors donc Madame Vocivélo rentre et je me précipite pour lui raconter l'histoire du matin et savoir si elle avait eu des nouvelles de l'imprudent, quand, sortant de la voiture, elle se précipite vers moi, me traitant de fou et d'imbécile "Mais tu n'as même pas vus que c'était TA voiture, que tu étais encore dans TON garage et que c'est TOI qui a rentré la voiture hier soir ! J'ai du passer un bon quart d'heure à effacer tes conneries sur le pare-brise et encore, tout n'est pas parti. Je peux te dire qu'à la BU ils se sont bien marré en voyant ça."
Heu ….
Moralité n°1, quand on est con , ça ne s'arrange pas avec l'âge, mais là il va falloir me calmer avant que j'en devienne un , de vieux con.
Ou alors, moralité n°2 :Avant d'écouter ta colère, regarde où tu es !