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Voyage à vélo (4)

Jeudi 29 juillet 2010

De Nasbinals à Fau-de-Peyre, la route à vélo est très agréable. On trouve des framboises ou des fraises des bois un peu partout et les arrêts se multiplient. Après St Chelvy d'Apcher, on prend la direction "le Malzieu". Un panneau "partageons la route : distance 1m50 pour les vélos" nous semble de bonne augure. Hélas, une voiture nous double dangereusement malgré nos hurlements. Nous décidons de quitter la route et de tenter à nouveau un raccourci bien que la carte n'indique aucune route. Bonne idée car finalement, une petite route nous emmène en descente tranquille sur le Malzieu directement sur le camping. La responsable étant absente, nous nous installons après avoir fait le tour du camping pour choisir le meilleur emplacement. En général, il faut que nous fassions au moins 3 fois le tour complet du camping avant de tomber d'accord sur l'emplacement idéal : un arbre pour le fil à linge, du soleil le matin pour sécher la tente, pas trop de voisins, en tout cas pas avec la TV.

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En soirée, c'est en parcourant le plan de la ville que l'on découvre "la porte aux fées" : un empilement de rochers à l'extérieur de Malzieu. On décide d'y aller même s'il faut encore grimper à vélo quelques kilomètres. Tout en haut, on croise des jeunes équipés pour l'escalade. Michel s'approche dangeureusement des rochers à pic alors que je reste prudemment sur la terre ferme.

 

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Assez d'acrobaties pour aujourd'hui, retour à Malzieu et découverte de la ville médiévale entourée de remparts.

Vendredi 30 juillet 2010

Avant de quitter le Malzieu, nous faisons quelques courses. A la boucherie, le boucher prépare des steaks énormes et des rôtis pour des clients qu'il connait tous. Ici on consomme de la viande locale abattue à St Chély. Pour nous, ce sera 2 tranches de jambon et un morceau de saucisse au roquefort (saucisse sêche : un aller-retour dit le boucher).
Puis, à la boulangerie, avec le pain aux céréales, nous achetons un sacristain et 2 mendiants (hier c'était un jésuite acheté à la pâtisserie, demain des religieuses?).

Notre route à vélo se poursuit dans la région du Gévaudan vers la ville de Saugues par la D48, une petite route qui passe par la forêt et qui fait franchir un col à 1382 mètres : c'est un peu inhabituel pour nous car nous avions privilégié les pays plats lors de nos derniers vaoyages (la Hollande, le Danemark, le long du Danube). Je suis rassurée car finalement cela ne me parait pas insurmontable même avec les vélos chargés de bagages. Un arrêt pique-nique avec vue sur les monts de la Margeride, avant l'arrivée tranquille sur Saugues où le camping donne 4 étoiles mais reste très abordable pour les cyclistes : 6,95 euros la nuit pour 2 personnes. Après la douche et la lessive, nous repartons à Saugues toujours à vélo puisque c'est notre seul moyen de locomotion pour découvrir la Tour des anglais et savourer une bière sur une terrasse où règne l'animation du vendredi soir.

Retour à la tente où nous profitons largement de la conversation des voisins de caravane qui ont invité d'autres campeurs. Les sujets qui les passionnent : les retraites, la sécurité, les riches trop riches, la bouillabaisse... Vont-ils refaire le monde toute la soirée et nous empêcher de dormir?

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