Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

la rochelle

  • Randonnée à la Rochelle

    Nous partons de bon matin samedi, ravis d'avoir quelques jours de vacances pour un petit circuit à vélo Poitiers-La Rochelle-Ile de Ré-Poitiers. ca8a5511831555f97419d935d0983d76.jpgA 500 mètres de la gare de Poitiers, un petit chemin bucolique nous permet de rejoindre Vouneuil-sous-Biard, puis direction Lusignan. Le moral est au beau fixe.
    Hélas, en route, la météo nous surprend par des averses répétées. Arrêt forcé en pleine campagne, pas un abri en vue mais bon ce n'est pas quelques averses qui nous décourageront. Michel sort la grande bâche bleue en plastique et improvise un abri. Moi, je croise les doigts en espérant qu'aucune connaissance ne nous apercevra sous cet abri de fortune. Le moral descend un peu mais ce n'est pas la catastrophe.

    Nous arrivons tranquillement à Lusignan avec l'idée de prendre le TER de 13h50, en pensant descendre à Surgères et finir le trajet à vélo, histoire d'arriver à la Rochelle dès ce soir. Hélas, pourquoi n'ai-je pas vérifié moi-même les horaires? Le 13h50 n'existe pas. Le prochain train est à 17h35 et il pleut toujours!! Alors, commence l'attente interminable sous un abri bus habité de courants d'air glacés (plus de gare SNCF à Lusignan). Le moral est plus bas.

    Nous sommes seuls à attendre le TER en ce samedi après-midi d'avril. En revanche, le train est déjà bien encombré de vacanciers avec bagages en tout genre. Tant pis, nous grimpons avec les 2 vélos et la remorque. En forçant un peu, nous arrivons à trouver une place mais plus personne ne peut bouger. Michel case un vélo dans les toilettes pour permettre aux voyageurs de descendre à Niort.

    Nous renonçons à descendre à Surgères et arrivons enfin à la Rochelle à 19h00. L'accueil du camping est fermé, porte close, mais ce n'est pas trop grave : nous contournons la grille avec les vélos et nous nous installons.
    Un campeur très attentionné, nous demande si on vient de loin. Sans réfléchir, nous lui répondons "non, non on arrive de Poitiers" et nous oublions de lui dire qu'on a fait les 3/4 du voyage en train.

    En soirée, nous retrouvons GR dans un bar de la Rochelle pour un vin chaud et/ou un chocolat chaud.
    Demain, c'est décidé, nous démontons la tente, nous traversons le pont de l'île de Ré et nous irons camper à St Martin de Ré. Le moral remonte.

    Dimanche matin, il pleut. Dimanche midi, il pleut toujours. L'idée de passer à vélo le pont de l'île de Ré avec vent et pluie ne nous emballe pas trop. Toute la journée, nous guettons une éclaircie qui nous permettrait de démonter la tente et de repartir. A 17h00, le moral au plus bas, ayant passé la journée sous la tente et ayant grignoté nos derniers petits-beurre, ayant envisagé alternativement d'aller à l'hôtel ou d'appeler GR au secours, nous rentrons à Poitiers en TER!

    Le lendemain, nous reviendrons en voiture (!), les vélos dans la voiture, et nous déplacerons la tente à St Martin de Ré. Une journée ensoleillée nous permet de parcourir les pistes cyclables de St Martin au phare des Baleines.
    Mais Michel râle qu'il y a trop de monde et qu'une demi-journée de vélo à l'île de Ré, d'accord mais pas plus.

    La prochaine fois, se souvenir que l'île de Ré est certes charmante à visiter à vélo, mais que forcément pendant les vacances de printemps, nous ne sommes pas les seuls à y avoir pensé.