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  • Annonce

    Avis aux automobilistes de Poitiers : Michel a repris le vélo après une interruption de 3 mois (dont un automobiliste est la cause). Je conseille amicalement à tous ceux qui avaient repris l'habitude de stationner sur les pistes cyclables d'aller chercher plus loin un parking à voitures, voire de marcher un peu.

  • « Et la pollution, ça va ? »

    C’est ce que le cycliste urbain entend bien souvent de la part de ses interlocuteurs quand il fanfaronne en société en annonçant que sur son engin il va aussi vite que les voitures voire même plus, pour peu qu’il y ait un peu d’embouteillage.
    « Mais, en ville comme ça, au milieux des voitures, moi je ne pourrais pas avec la pollution. Qu'est-ce que vous devez en respirer des gaz d'échappement ! »
    Outre le fait que cette assertion est totalement fausse (les études scientifiques montrent que l’on respire beaucoup moins de fumées à vélo que dans une voiture, 1 parce que la « prise d‘air » pour un vélo est plus haute donc survole un peu la pollution, 2 parce que, la voiture, loin d(isoler, au contraire concentre l’air vicié) outre donc qu’elle est fausse, cette remarque laisse supposer que la personne qui prend sa voiture en ville, se sent protégée contre la pollution.
    Hors, il est bien connu, que la principale source de pollution de nos villes est la … voiture.
    Ainsi donc, pour se protéger il suffirait d’utiliser l’objet qui génère le problème, en l’occurrence sa voiture.
    L’absurdité du raisonnement saute aux yeux. C’est comme si , pour se protéger des pesticides, on construisait des … usines à pesticides.
    Ou que pour lutter contre la violence, on mettait de plus en plus d’armes à la disposition de tout un chacun. Remarquez que c’est quand même ce que nos sociétés, et donc nous, faisons de plus en plus, mais c’est un autre sujet.
    A moins que nous n’ayons été tellement conditionnés à vénérer la voiture que nous en arrivons même à la voir comme un remède aux maux qu’en fait elle génère.
    En fait, il y a quand même un cas où ça pourrait marcher: c’est l’Amour et l’Amitié. Donc je vous propose de nous protéger de trop d’Amour, et pour cela : aimons.
    Moralité : remplacez votre voiture par un vélo, et aimez autour de vous !.

  • Monsieur Vocivélo privé de vélo (suite)

    Ce qu’il y a de bien dans le fait d’être temporairement privé de vélo c’est qu’il faut marcher. Et là je me rend compte que si à vélo j’ai du mal à me faire une place dans le ville, à pieds c’est encore pire et encore, je suis un piéton à peu près valide et sans accessoire !
    Trottoirs exigus qui obligent à marcher sur la chaussée, poteaux de toutes sortes venant entraver la progression, dénivelés plus ou moins abruptes pour créer un accès à un garage sont autant d’obstacles qui font qu’une marche en ville ne peut jamais être une promenade les yeux en l’air mais tien plutôt du parcours du combattant.
    Nos trottoirs sont envahis de tout un tas de poteaux : EDF, de téléphone, d’éclairage, de publicité, de panneaux de signalisation pour la circulation des voitures, arceaux pour accrocher les vélos, et caetera … et caetera … qui deviennent autant d’obstacles que rencontre le quidam marchant dans nos villes.
    Et c'est sans compter les véhicules mal garés et le jeu de roulette russe qui consiste à traverser une rue, fusse dans un passage dit protégé ! (voir note Vocivélo … sans vélo).
    Et encore je suis valide ! Mais qu’en est-il de nos amis qui ont quelques difficultés à marcher, de ceux qui se déplacent en fauteuil ou même tout simplement avec une poussette ? J’ai eu l’occasion de devoir me déplacer avec des béquilles suite à un accident, et une sortie ne ville m’a suffit, ce fut la dernière car trop difficile et dangereuse.
    Donc, vocilétotistes, plaignez-vous mais sachez qu’il y a pire : vous à pieds !
    Ce qui est quand même un des plus grands paradoxes de notre société : les villes ont été construites par des hommes qui allaient essentiellement à pieds. En quelques décennies, ce mode de déplacement, qui reste quand même le plus naturel et le plus partagé par tout le monde, est devenu celui contre lequel on a érigé le plus de barrières et de difficultés et toujours au profit de …. la voiture.
    Rendons les villes aux piétons, à l’homme tout simplement et changeons cette mentalité qui est de voir la voiture comme la reine de la ville alors qu’elle n’est que l’intrus et le perturbateur.