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  • Poitiers à vélo

    Une interview diffusée sur Radio Pulsar sur le thème "Poitiers à vélo".


    podcast


    Auteur de l'interview : Clotilde Cadu pour Radio Pulsar, interview en date de juin 2006 mais toujours d'actualité. On y entend Stéphane, président de Vélocité.86 association dont le but est de veiller à assurer une vraie place pour le vélo dans la ville.
    L'interview aborde la question des contresens cyclables. En 2007, Vélocité.86 a poursuivi son action et recensé les rues de Poitiers qui pourraient être aménagées en contresens cyclables afin de faciliter le trajet des cyclistes.

    Cette liste a été adressée à la Mairie de Poitiers. A ma connaissance et suite à un rdv que j'ai eu avec le service déplacement de la Mairie, certaines rues de Poitiers seront effectivement aménagées en contresens cyclables en 2008. De quoi éviter aux cyclistes de longs détours un peu pénibles.

    Source de l'interview : le press book de Clotilde

  • Manifeste des sans-voie "irresponsables"

    Il m'arrive de plus en plus souvent de circuler à vélo sur les trottoirs en périphérie de Poitiers où les piétons sont plus rares. Il faut dire qu'en périphérie les automobilistes oublient fréquemment que la vitesse est encore limitée.

    Bien que le code de la route me l'interdise, j'estime moins dangereux pour moi de circuler sur le trottoir. Lorsque je croise les piétons, je ralentis ou je mets pied à terre.

    En ce moment, de nombreuses automobilistes me disent être effrayés par la conduite irresponsable des cyclistes. Et pourtant, je persiste et je signe la pétition des sans-voie "irresponsables".

    Faites entendre aussi votre voix de cycliste : SIGNEZ!!

  • Festival du voyage à vélo

    Les histoires de voyage à vélo commencent souvent de la même manière : il était une fois un ou 2 cyclistes qui voulaient parcourir le monde à vélo, un duvet, une tente, 2 ou 3 tee-shirts, une popote et hop c'est parti.

    Lorsqu'ils reviennent de voyage, après 3 mois ou 18 mois de routes à vélo, certains d'entre eux acceptent de faire partager leur expérience au festival annuel du voyage à vélo à Saint Denis. Chacun y raconte alors à sa manière son voyage.

    Les contemplatifs ont pris beaucoup de très belles photos. Leurs émotions passent dans leur regard de photographe. Qu'importe le continent, le pays ou la région si la photo est réussie. D'ailleurs le spectateur s'y perd un peu car faire le tour du monde à vélo en 1 heure de diaporama, c'est aussi un exploit.

    Les expressifs vivent chaque instant intensément et vous le font revivre. Inquiet de les voir souffrir, douter, s'épuiser, reprendre espoir, le spectateur espère que tout cela finira bien mais n'en doute pas puisqu'ils sont là pour le raconter.

    Les communicatifs se démènent pour entrer en contact avec les peuples qu'ils rencontrent même s'ils ne parlent pas la même langue. Le vélo les aide à nouer des liens, un nez de clown en plus, beaucoup d'humour et on comprend qu'ils ont réussi avec beaucoup de bonheur à établir le contact.

    Les véritables récits de voyage ne sont pas une question de géographie, d'exploit physique, de climat... mais bien d'aventure humaine.

    Si vous n'avez pu assister au festival du voyage à vélo organisé par CCI, pensez à réserver votre billet pour 2009.

  • Port du casque à vélo

    Légiférer le port du casque pour les cyclistes ? est-ce vraiment une urgence ?

    Une loi en préparation vise à rendre obligatoire le port du casque pour les cyclistes. Ce débat qui intéresse peu de monde il faut bien le dire, fait craindre le pire aux cyclistes urbains.

    L’argument mis en avant pour justifier cette loi est la prévention des blessures graves et lésions du cerveau lors d’une chute de vélo. Or aucune étude n’a démontré de lien direct entre l’obligation du port du casque et la diminution du nombre d’hospitalisés victimes de blessures à la tête.
    Ce que l’on sait de façon sûre et certaine, c’est que les pays ayant un faible taux de port du casque à vélo, sont des pays où les cyclistes sont plus nombreux et où le taux d’accidents par kilomètre est le plus faible.

    Un dispositif contraignant tel que le port du casque, décourage les déplacements à vélo avec un double effet négatif :

    - moins de cyclistes équivaut à plus de voitures et donc plus de risques d’accidents. En effet, pour que le cycliste urbain soit en sécurité, il faut faire nombre pour le rendre plus visible aux yeux des automobilistes. Aux Etats-Unis par exemple, où les cyclistes sont moins nombreux qu’en Europe, il est plus dangereux de circuler à vélo car les automobilistes n’ont pas intégré cette donnée dans le paysage urbain.

    - le cycliste urbain est généralement une personne en bonne santé parce qu’il utilise peu sa voiture. En lui rendant plus difficile la pratique du vélo en ville, le cycliste urbain redeviendra automobiliste, donc moins actif avec plus de charges de santé.

    On peut se demander pourquoi cette loi maintenant ? Pour répondre à quelle urgence ? Alors qu’il semble plus urgent de traiter le problème de la vitesse des voitures en ville, des conduites dangereuses (alcool, téléphone portable), des comportements dangereux (dépassements de bus à l’arrêt, stationnements sur trottoirs ou pistes cyclables, ouvertures de portières), des aménagements défaillants pour les piétons, les personnes à mobilité réduite, les personnes âgées, les cyclistes.

    Ce que l’on peut penser, c’est que cette loi ne coûte pas très cher à la société car seul le consommateur en porte le coût : l’achat d’un casque à vélo sera de la responsabilité du consommateur. Alors, quel lobby se planque derrière cette incitation ?

    En terme d’économies globales pour la société, rien ne prouve que des économies soient réalisables : la diminution de la pratique du vélo urbain aggravant le problème de santé publique et les problèmes d’encombrement des centres ville.

    Alors, pourquoi, le problème n’est-il pas abordé sous un autre angle ? En augmentant le nombre de cyclistes, on diminue le nombre d’automobilistes susceptibles de tuer, mutiler, handicaper, c’est mathématique non ?. En ville, revoyons systématiquement tous les itinéraires pour les rendre cyclables ou piétonniers. Créons pour eux des itinéraires directs, sans ruptures. Les chiffres montreront alors une nette diminution des traumatisés.


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    update: special thanks to Keith and Heather for authorizing the publication of this picture in San Diego while cycling and wearing helmets.

  • Cycle et littérature

    A l'heure où chacun exprime des voeux de bonheur, je vous invite à découvrir un livre de Pierre-Louis Desprez : "Petits cycles de bonheurs"



    Que l'année soit pleine de ces petits cycles de bonheur et que chacun poursuive son chemin sans dérailler.

    Une pensée très spéciale pour Magali et Fabrice qui ont vu la nouvelle année là où leur vélo les a portés : au Laos. Nous les avions rencontrés en août en Allemagne. La suite de leur voyage est racontée sur leur blog "on verra bien".

    Une question qui m'intéresse et qu'il faudra bien que je me décide à leur poser : comment fait-on lorsqu'on a passé plus de 6 mois loin de son pays pour renouveler ses lectures?
    Pour 15 jours de voyage à vélo, on emporte 4-5 livres (de poche bien sûr) qu'on se partage. A la limite, on les abandonne une fois lus pour alléger les bagages.
    En voyage à vélo en Norvège, nous avions constaté combien il est difficile d'être privé de lecture. Nous en étions réduits à "lire" le journal local en essayant de deviner la météo du lendemain ou les actualités. Mais au Laos et en Chine, comment fait-on?

    Allez, bonnes lectures, bonnes balades à vélo, la roue tourne encore...