Si vous voulez lire des chroniques vélocipédiques légèrement rebelles, un peu impertinentes mais pas vindicatives, ce livre est exactement le manuel qu'il vous faut. Ou plutôt un antimanuel du cycliste urbain qui prône le vélo en ville sans bonnet péruvien (là je suis d'accord), ni en maillot lycra (toujours d'accord). Converti depuis peu (3 ans), l'auteur Hugues Serraf, cycliste urbain est aussi journaliste. Comme il circule à Paris, il a de quoi alimenter ses chroniques : les vélibs, les scooters, les feux rouges...
Si vous n'êtes pas cycliste mais plutôt automobiliste, ce manuel vous permettra (peut-être) de comprendre que les cyclistes urbains ne pédalent pour le seul plaisir d'encombrer les routes comme vous semblez le croire. Je dis ça pour l'automobiliste poitevin qui a rétorqué à Michel : "Ben oui mais pourquoi vous nous emmerdez en circulant aux heures de pointe?"
Commentaires
Quelques minutes à tuer à l'aéroport de Charlotte, NC, USA. Je sais, je sais, ce n'est dans les habitudes de l'équipe volcivélo de voyager par avion, mais parfois, la nécessité fait loi.
J'ai un peu circulé hier soir dans Charlotte et ses environs. Premières constatations:
* vu aucun cycliste arborant un tee-shirt "Vocivélo". Il faut croire que le virus n'a pas encore atteint tous nos amis Américains.
* d'ailleurs vu peu, très peu, trè très peu de cyclistes malgré les pistes cyclables et les racks à vélo à l'avant des bus de ville. Il faut dire que la température (-5 à -8°C) n'incitait pas à la sortie de plaisir. Un peu déçu quand même car j'avais entendu dire que les Américains des villes se mettaient sérieusement au vélo.
Celà étant, il ne faut pas faire d'un sondage de quelques minutes dans un endroit précis une généralité étendue à tous les US.
Prochaine étape Poitiers et retour sur 2 roues.
En attendant, bises à tous.
M. , envoyé spécial de Vocivélo aux USA.