Publié dans : La Nature, 1904, 1er semestre, page 366. Revue numérisée par le CNUM du CNAM, Conservatoire numérique des Arts et Métiers.
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Ce week-end, nous étions à Paris pour le 22e festival du voyage à vélo, organisé par CCI, Cyclo camping international. Nous revenons très enthousiastes, avec quelques coups de coeur :
- le diaporama de Véréna et Luciano LEPRE qui ont voyagé 8 ans à vélo. Véréna et Luciano LEPRE sont partis sans expérience du vélo, sans programme établi. Ils n'ont présenté que la première partie de leur diaporama au festival 2007, la deuxième partie sera présentée au prochain festival en 2008! Suspens donc concernant la suite et fin de leur voyage.
- la route des cimes de Pékin à Calcutta par Christophe TATTU. 7000 kms à vélo entre 3000 et 5220 mètres d'altitude. Un parcours qui passe par certaines zones interdites du Tibet. Moralité, un vélo ça passe vraiment partout, même quand il n'y a plus de route (emportée par les crues), même si on veut vous empêcher de passer (on roule de nuit). Et si le vélo disparait, on finit toujours par le retrouver et repartir!
- une famille avec 4 enfants en Amérique latine : 5 mois de voyage au Pérou, Argentine, Bolivie. La famille Boisseau vient de publier un livre.
- et aussi autour des stands la découverte de l'éditeur "Artisans-voyageurs". Nous avons acheté le livre "Odyssées Africaines" pour faire un cadeau, mais je n'ai pas pu m'empêcher de commencer la lecture du bouquin et je vais avoir du mal à l'offrir.
En plus, ces grands voyageurs sont tous modestes : l'un d'entre eux a dit "Le voyage à vélo est devenu commun. Il reste que dans n’importe quel voyage, le seul héros n’est ni le marcheur, ni le cycliste, ni l’ « aventurier », mais le monde."
Pour voir j'ai décidé de faire ce soir l'inventaire du matériel que je transporte dans mes sacoches en pensant que peut-être cela pourra donner des idées à quelques uns ou que quelques uns par la suite me donnent leurs idées.
Tout d'abord, sur mon vélo j'ai 2 sacoches: une de guidon pour les petites choses, et une sur le porte bagages pour les choses plus volumineuses.
Commençons par la sacoche de guidon:
· un sac plastique bien utile en toutes circonstances pour couvrir la selle quand je ne trouve pas un abri abrité des intempéries;
· un antivol, pour un usage qu'il est inutile de présenter. Simple filin d'acier gainé de plastique et formant une boucle à chaque extrémité. J'y porte un attachement particulier car je l'ai trouvé au bord d'une route il y a bien longtemps et que depuis, équipé d'un cadenas lui aussi récupéré, il a survécu à l'ancien vélo et m'a suivi dans tous mes déplacements;
· un serre bas de pantalon. De la Fubicy il est blanc et réfléchissant pour la jambe côté chaîne;
· quelques papillons "stationnement gênant", un peu froissés mais toujours utiles pour déposer sur les pare-brises des voitures qui empiètent sur MA voie;
· un bonnet, pour les grands froids. Souvenir de notre voyage en Norvège. Uniquement transporté l'hiver;
· une paire de gants (les bleus) en polaire pour les matins froids. Là aussi, je les laisse à la maison l'été;
· un tournevis de petite taille, tiens, il est là celui-là ? Sans doute un oubli après un matin où je soupçonnais quelque déréglage du dérailleur;
· deux clés à six pans, je les avais aussi oubliées celles-là. Ça c'est pour peaufiner un réglage de freins après avoir changé les patins. Si tu tires trop, c'est dur, voire ça frotte en permanence, si tu tires pas assez, le freinage est mou. Donc les patins neufs demandent souvent un peu d'ajustement sur les premiers parcours. En fin de compte, je n'ai jamais dû m'en servir, mais … on ne sait jamais.
· une pièce de 1 centime (d'Euro). A quoi peut-elle bien me servir ? Laissons la dormir et attendons qu'elle fasse des petits.
Sur le côté de la sacoche de guidon, 2 poches.
Dans la première:
· rien. C'est celle du côté gauche, pour un droitier ce n'est pas facile d'accès;
Dans la seconde:
· une autre clé à six pans, de mêmes dimensions que l'une des deux autres. J'ai gagné 27 g !
· un élastique, ou ce qu'il en reste car il n'a manifestement pas apprécié les écarts chaud froid du séjour. Bien utile pour accrocher des baguettes autour de la barre et du cadre au temps où je jouais à construire des cerfs-volants… Ceux qui suivent comprendront.
· Et enfin, 2 pièces de un euro et un jeton de caddie en plastique. Indispensables pour décrocher un chariot pour les courses hebdomadaires.
Voilà pour la sacoche avant. Passons à l'arrière.
· une autre paire de gants, les blancs (quand ils sont propres !) spécialisés pour la pluie ceux-là. Des vieux gants de ski en fait, un peu étroits mais ultra solides;
· un gilet fluo. Un peu de pub pour la Fubicy et surtout un signe visible la nuit. Indispensable. Je me dis même parfois que ce devrait être plus obligatoire qu'un éclairage qui, sur un vélo, est toujours un peu aléatoire et sujet à toutes sortes de pannes. OK, je fais un peu Père Noël jaune avec ce déguisement, mais au moins, ils ne peuvent pas dire qu'ils ne m'ont pas vu;
· un pantalon de "K Way". Bien plié ne prend pas de place, et ne quitte plus le vélo depuis le jour où, l'ayant laissé à la maison, je me suis fait saucer le soir en rentrant. Je trouve que c'est un accessoire indispensable à qui veut pédaler un peu par tous les temps. Pas pour de longs trajets, mais bien adapté pour un court déplacement en ville. Seul inconvénient, il ne couvre pas les chaussures qui elles finissent pas mouiller s'il pleut trop.
· une casquette. En toile imperméable, complément du précédent pour la pluie. La visière protège les lunettes de la pluie et la capuche du blouson renforce l'étanchéité de l'ensemble. Testé sous forte pluie, ça tient les 20 minutes que je mets à rentrer. Même pas mouillé à l'arrivée (sauf les chaussures qui font floc floc, y'a pas à dire, il va falloir trouver un truc);
· un tendeur. En fait un système de deux tendeurs attachés entre eux par un anneau. Super pratique et qui, je trouve, tiennent mieux que deux tendeurs séparés. Utile pour les grosses charges non prévues (ordinateur, colis à la poste …);
· et enfin, une pancarte "Doublez à 1 mètre – code de la route" que je sors quand j'en ai marre de me faire serrer de trop près quelques jours de suite. Très dissuasif et permettant de m'arrêter à la hauteur des quelques imbéciles qui viennent de me doubler d'un peu trop près à mon goût, pour leur demander s'ils savent lire.
Ce que je n'ai pas:
· un casque, pour moi peu utile en ville et surtout anti liberté;
· un nécessaire de réparation contre les crevaisons. Si je crève, je rentre à pied ou j'appelle le taxi Vocivélo;
· un masque anti pollution. On n'est pas encore à Paris ou à Tokyo;
· un écarteur. Mais là, je n'ai pas d'argument.
Voilà , c'est à peu près tout pour moi, mais en fin de compte ce n'est déjà pas si mal.
Et vous, quel équipement transportez-vous sur votre vélo et pour quel usage ? Répondez-moi sur le site , surtout si vous avez résolu le problème des chaussures sous la pluie.
Le 22e festival du voyage à vélo se déroulera le we des 20 et 21 janvier 2007 à Saint Denis (bourse du travail). Le programme peut être consulté sur le site de CCI : cyclo camping international.
Louis Rustin vient de faire son entrée dans Wikipédia. Quel rapport avec le vélo ? C'est lui qui a inventé les rustines, ces petites pièces de caoutchouc qui permettent de réparer les crevaisons. Et son nom, comme Poubelle, est devenu le terme générique qui désigne l'objet. En cas de crevaison, il faut toujours avoir des rustines sur son vélo. Pourquoi je vous parle de ça ? parce que ma roue était complètement à plat ce soir, je suis rentrée à pied bien que Huguette Bernière de la Jolly qui passait par là m'ait proposé obligeamment une pompe à vélo. (Je me demande bien ce qu'elle faisait sur le campus un 2 janvier à 19h00 avec une pompe à vélo à la main au lieu de regarder "Plus belle la vie".)
Pour en savoir plus sur Louis Rustin, consulter Wikipédia ou le site de Rustin.