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  • La version de Madame

    Ce week end, nous pédalions tranquillement du côté de Royan lorsqu'une voiture gris métallisé entreprit de nous dépasser à grande vitesse dans un virage sur une route assez étroite, avec de plus un autre véhicule arrivant en face. Bref nous avions à faire à un automobiliste pressé un dimanche après-midi du côté de Royan.

    L'automobiliste nous ayant frôlé de très près, nos hurlements ont du attirer son attention car il a jeté un oeil dans son rétro probablement pour s'assurer que nous n'étions pas à terre, puis il a mis son clignotant pour s'engager dans le premier chemin à droite. Quel conducteur responsable! Il veut s'excuser pour avoir tenté de nous assassiner.

    Michel s'engage à sa poursuite et là j'assiste à un spectacle surprenant : l'automobiliste continue à rouler en cahotant sur le chemin sablonneux, Michel le poursuit en cahotant de même... tous deux disparaissent au virage, je ne vois plus personne et j'hésite à m'engager sur le chemin impraticable.

    J'attends le retour de Michel mais l'attente s'éternise et je commence à m'inquiéter. Dois-je à mon tour m'engager dans ce chemin en poussant mon vélo pour récupérer Michel aux mains d'un automobiliste agressif? Finalement, il réapparait toujours cahotant mais sans une égratignure. La suite vous la connaissez :

     

    "Pas touché, pas tué = pas de problème".

    La notion de distance de sécurité semble complètement ignorée de tous les automobilistes. A quoi sert le code de la route si les automobilistes l'interprètent à leur façon?

  • Le nouveau code de la route

    Ce week end, nous promenant bicyclettement dans la région de Royan, nous fûmes soudainement dépassés par un véhicule à moteur de marque Renault, qui à l'entrée d'un virage sur une pourtant petite route, non seulement s'est engagé de façon inconsidérée et par là même dangereuse mais en plus nous à frôlé de si près, je dirais, à quelques centimètres à peine, que en plus de ne pas respecter et de loin le mètre cinquante prescrit par le code de la route que chacun se doit pourtant d'appliquer, il a bien failli nous faire verser dans le fossé ce qui eut été un comble.

    Cris, coup de gueule, rien n'y fit, de toutes les façons il était trop tard, le susdit véhicule était déjà loin.

    Mais non, pas si loin tout de même pour que je ne le visse à 300 m devant nous, contourner un bosquet et s'engager dans une voie de traverse. Contrairement à mes pédales qui elles se sont emballées, mon sang ne fit qu'un tour, et je me précipitais à sa poursuite, comptant bien faire entendre au conducteur ce que j'avais à lui dire sur sa façon de mener son véhicule.

    Oups, c'était un chemin quelque peu sablonneux, et donc un peu casse g..le. Je ne sais pas si vous avez déjà pratiqué le vélo poursuite dans un chemin sablonneux, mais ça chasse à droite, ça plante devant, et plusieurs fois je manquis de me rétamer. Cependant je gagnais peu à peu du terrain sur la voiture qui ne pouvait pas non plus aller très vite sous risque d'enlisement. Et après 432 m de ce traitement j'arrivais à hauteur de son pare-chocs arrière et le hélais "Hé! ho !" ce qui le fit tout de même s'arrêter.

    "Bonjour, est-ce bien vous qui venez de nous doubler sur la route à l'entrée du virage ?" m'enquis-je poliment, ne voulant pas dire son dû à une personne qui n'y aurait été pour rien.

    "Oui, peut-être me répondit-il, et alors ?"

    "Et bien, dis-je, avez-vous vu comment vous conduisez ? Le code de la route stipule que lors d'un dépassement il vous faut laisser un espace minimum d'un mètre cinquante entre votre véhicule et le cycliste. Hors vous être passé à quelques centimètre de nos vélos, nous mettant ainsi en grand danger d'accident"

    "Et alors, me répondit-il imperturbable, je ne vous ai pas touché, si ?"

    "Non, mais c'était moins une"

    "Bon, ben je ne vois pas pourquoi vous râlez puisque je ne vous ai pas touché. Si je vous avais touché ce serait autre chose, mais là, y'a rien à dire".

    Je refis le chemin sablonneux dans l'autre sens, à vitesse plus réduite cette fois, en méditant sur cette nouvelle règle du code de la route:

    "Pas touché, pas tué = pas de problème".

    Ce qui m'inquiète quand même un peu, c'est que c'est la deuxième fois que des automobilistes me font cette réponse alors que je m'indignait de leur façon d'appliquer le code de la route.

    Et après ça, c'est sans doute le même automobiliste qui se plaint que les cyclistes sont dangereux et ne respectent pas le code de la route. Il faut dire aussi que nous n'avons pas tout à fait le même code.

    Allez, à la prochaine, et bicyclettez vous bien.

  • Les Colporteurs

    Samedi 3 avril à 11h02, Marine et Olivier ont quitté Poitiers pour un voyage à vélo autour du monde de 2 ans et demi! Amis, famille, cyclistes, une cinquantaine de personnes étaient présentes au départ, certains courageux les ont même accompagnés sous la pluie pour cette première étape. Georges de l'atelier Cyclamen assistait au départ de ces 2 vélos dont il a assuré le montage et tous les réglages.

     

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    Pour ceux qui voudraient voir le reportage de FR3, c'est ici à la 16e minute :  http://info.francetelevisions.fr/video-info/index-fr.php?id-video=514FA4909429442F8DC6F53C27088451_cafe_lpc_030420102011_F3

     

    Pour suivre leur périple, le blog les Colporteurs et pour en savoir plus sur le projet et les partenariats avec les écoles : les Colporteurs-le off