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Chers amis cyclistes urbains

Chers amis cyclistes urbains, : Assez ! STOP ! Arrêtons ! Ça ne peut plus durer !

Il est temps de prendre conscience du danger que représente l'usage du vélo dans nos rues.

Plusieurs faits graves me font pousser ce cri d'alarme :

en préambule, je dois admettre que je ne peux pas arguer de ne pas avoir été prévenu puisque même avant mes premiers tours de volant, le Livret de formation au Code de la Route, dans son édition Sécurité Routière édité par EDISER m'apprenait ceci "vérifiez qu'aucun obstacle (piéton, cycliste ...) n'obligera le véhicule devant vous à se déporter vers la gauche" et donc m'avait prévenu : à partir de maintenant, à vélo ou à pied je ne serai qu'un obstacle !

· La non discipline des cyclistes est un danger permanent pour les autres utilisateurs de la rue et pour les voitures en particulier. Il n’est pas pensable de continuer ainsi à laisser les vélos griller les feux et les stops quand les automobilistes font tout pour les respecter !
· Et quand bien même il arriverait à un automobiliste de passer par inadvertance au feu rouge, cette erreur est bien moins dangereuse pour les autres véhicules puisqu’une voiture qui roule à 50 km/h met moins d’une seconde et demie à traverser un carrefour de 20 m contre plus de 7 secondes pour un cycliste à 10 km/h. Etant 5 fois plus longtemps au milieu du carrefour, le cycliste en grillant un feu fait donc courir 5 fois plus de risques d’accident qu’une voiture. Et plus la vitesse de l’automobile augmente (ce qui lui est aisé) plus le risque diminue, alors que le vélo est lui limité et ne pourra jamais prétendre à la célérité de la voiture.
· Un vélo en ville est par nature instable et fait des écarts sur la chaussée, surtout pendant les phases de démarrage, mettant ainsi en péril la sécurité de son environnement proche.
· Les fabricants d’automobiles font des efforts conséquents pour minimiser les effets d’un éventuel impact de leurs voitures sur un piéton. Pendant ce temps que proposent les constructeurs de vélo ? Rien ! et si l’on regarde bien, un vélo n’est qu’un ensemble de parties saillantes et contondantes qui vont agresser le piéton sans même avoir besoin d’un choc : pédales dans les chevilles, guidons, poignées de freins et autre garde-boue sont de véritables armes tranchantes en cas d’impact avec un autre utilisateur (piéton ou voiture).
· Quand ce ne sont pas des rajouts intempestifs tels ces écarteurs que l’on voit fleurir de plus en plus sur toutes les bicyclettes de ville qui sont un véritable danger pour les voitures et qui créent une psychose dans un rayon conséquent autour du vélo. Que dirions-nous si les automobiles s’équipaient de systèmes écarteurs de la largeur du véhicule ? Et que dire de ces porte-bagages avant totalement incongrus en ville et qui ressemblent à des pare-buffles équipant les camions dans la savane. Est-ce pour mieux se débarrasser des piétons ou renforcer leur impact en cas de choc avec une voiture ?
· Le stationnement en double file est interdit pour les voitures, et d’ailleurs aucun automobiliste ne s’y risque, alors qu’il est autorisé pour les cycles (non munis de side-car il est vrai – article R 417-10 du Code de la Route) ce qui contraint les automobiles à faire un écart pour contourner l’obstacle mettant ainsi en péril leur sécurité et celle des autres usagers.
· Parlons maintenant du casque : certains veulent le rendre obligatoire pour protéger les cyclistes, or il est clair que ce casque deviendrait un bélier supplémentaire en cas de choc, aggravant encore les conséquences pour la voiture. Combien de pare-brises éclatés faudra-t-il avoir eu avant de l'interdire ?
· Nos constructeurs automobiles font preuve de la plus grande ingéniosité pour rendre toujours plus sûr l’environnement de la voiture (ABS, EPS, limiteurs de vitesse pour un plus grand confort de conduite …) alors que encore une fois sur les vélos rien n’est fait. Pas le moindre détecteur de voiture en danger, pas le moindre avertisseur de risque même en option alors que se généralisent sur nos voitures les détecteurs de danger (piétons et cyclistes, trottoirs…) qui pourraient mettre la sécurité de l’automobiliste en jeu !
"Quand la classe S se surpasse ... avec un système de visualisation automatique qui se charge de prévenir le conducteur des dangers potentiels (cycliste, piéton..)" Auto-Journal n° 675 de Juin 2005.
· Dû à sa faible vitesse, le cycliste ralentit les échanges dans la ville et par là même, l’économie de notre pays. Combien de fois n’avons nous pas fait perdre son poste à un employé arrivé en retard à son travail ? ou un marché à cet artisan qui n’a pu rendre son devis à l’heure car nous l'avons freiné au guidon de nos machines ?
· Le permis de conduire. Certains esprits bien pensant demandent que le même barème de retraits de points du permis s'applique aux cyclistes et aux automobilistes ayant commis la même infraction. Erreur on ne peut plus funeste. et qui va à l'encontre de la règle d'être puni par là ou tu as péché. Ainsi, un cycliste grillant un feu rouge se verrait interdire la conduite d'une voiture mais pourrait continuer à utiliser son vélo en toute impunité ? Quelle nouvelle hérésie ! Appliquons plutôt le principe du fauteur / payeur et instaurons l'interdiction de vélo dès la première infraction. Ainsi nous libérerons nos villes des cyclistes les plus dévergondés.
· Le cycliste fait peur dans la ville. Les enfants, les personnes âgées et même celles dans la force de l’âge n’osent plus traverser une rue en empruntant un passage piéton dès qu'un vélo apparaît alors même que par la loi, ils y sont prioritaires ! Il faut les voir s’agglutiner au bord des passages piétons attendant une accalmie dans le flot des vélos pour oser s’aventurer sur la chaussée. Spectacle indigne de notre civilisation avancée.
· L’agressivité des cyclistes envers les autres usagers est bien connue des automobilistes.
Déjà avant de démarrer, ne dit-on pas en effet « enfourcher sa bicyclette » (prendre par la fourche !) réminiscence d’une époque pas si lointaine où les conflits se réglaient encore à coup de fourche, là où l’automobiliste « monte dans sa voiture » expression quand même plus bucolique ! Et que dire ensuite des cris et regards méchants, voire des coups de sonnette rageurs, lancés par les cyclistes à tout ce qui approche de près ou de loin de leur monture !
· La pollution. Tout le monde pense que le vélo est la solution au manque chronique d'oxygène et d'air pur dont souffrent nos villes. Or il n'est que nous voir haletants et suants au premier feu en haut d'une petite montée pour comprendre que pour reprendre notre souffle nous consommons 4 à 5 fois plus d'oxygène que l'automobiliste sagement assis dans sa voiture et à qui la climatisation diffuse un agréable air frais. Et pour peu que sa voiture soit d'un gros modèle (généralement de couleur noire), cette climatisation est équipée de filtres divers et variés (à particule, à pollen, à odeurs …) qui ont pour effet de nettoyer l'air aspiré et donc d'en rejeter un plus propre en dehors de l'habitacle. Sans compter la nécessité pour le cycliste de prendre une douche à l'arrivée à destination et donc de polluer encore un peu plus nos réserves si précieuses en eau. L'automobiliste et sa climatisation lui, n'aura nul besoin de douche à l'arrivée et quand bien même pour son confort il en prendrait une, l'eau en serait moins affectée car il n'aura pas de poussière collante et de sueur à évacuer.
· Le vélo est une plaie dans les voies piétonnes. L’automobiliste à qui on a interdit de se garer devant son magasin préféré et qui de fait redevient piéton, doit encore subir nos montures et se garder de tous côtés contre nos chevauchées et là pour le coup, sans la moindre protection de tôle. Il y risque sa vie à chaque instant.
· Quand à la conduite en état d’ivresse,même si elle doit être condamnée dans tous les cas, reconnaissons qu’elle est quand même moins risquée au volant d’une voiture, stable et nécessitant que peu d’effort et de maîtrise, plutôt qu’au guidon d’un vélo dont la stabilité déjà dangereuse à jeun, devient critique dans ce cas.
· Enfin, les bandes cyclables ! Quelle hérésie ! Cette zone censée protéger le cycliste (de quoi ? je vous le demande ) ne sert en fait que de prétexte à une course effrénée à la vitesse en toute impunité sans tenir compte ni des automobilistes ni de leurs passagers qui tentent de sortir de leur voiture. Quel automobiliste n’a jamais risqué de se faire renverser par un vélo en ouvrant sa portière ?

Français, on nous trompe. Vraisemblablement sous la pression du lobbying cycliste, aucun gouvernement n’a jamais osé publié d’étude sur le nombre d’automobilistes tués ou blessés à cause d’un cycliste en ville ! Combien de familles ainsi décimées, combien de nouveaux orphelins chaque année en France dans l’indifférence la plus totale ? Ainsi, je demande solennellement aux plus hautes instances politiques de notre pays de communiquer, enfin, les vrais chiffres de cette véritable hécatombe.


Face à cette situation, vous comprendrez donc, amis cyclistes des villes, pour le bien de la communauté toute entière, et la sécurité de nos concitoyens, et en particulier des automobilistes, que je ne peux que vous demander d’arrêter le vélo avant qu’il ne soit trop tard. Ma conscience me pose même la question de savoir s’il ne faudrait pas proposer une loi interdisant toute pratique du vélo en agglomération. Je vais en parler à mon député.

La semaine prochaine je traiterai d’un sujet qui nous préoccupe tous à la veille des vacances et qui n’est pas sans rappeler celui d’aujourd’hui: le danger que font subir les baigneurs imprudents aux conducteurs de jet-ski sur nos plages.

A bientôt.

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