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  • Belges en Ecosse

    Quelqu'un est-il capable de deviner ce que faisaient ces 3 jeunes Belges en Ecosse cet été au moment où on a pris cette photo?

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    Excusez-nous de la piètre qualité du cliché, mais ça a été pris d'un peu loin (on tâchait de rester discrets)

    Un indice, le fait qu'ils soient Belges n'a rien à voir avec leur activité.

  • Surprise d'Hull

     

    En complément du récit fort intéressant de Mme Vocivélo, je dois dire que lors de ces dernières vacances nous n'avons pas fait que visiter des distilleries, rencontrer Nessie ou les fantômes Ecossais, mais nous avons aussi profité d'une halte à Hull avant de reprendre le ferry du retour pour visiter la ville. Et pour relever un peu le niveau culturel de ce séjour, nous avons visité quelques musées dont 3 heures passées dans le magnifique musée historique de la ville à la découverte de leurs ancêtres et de leur façon de vivre, du Néerdenthal à nos jours. Et c'est là, dans la partie du musée consacrée aux déplacements que nous sommes tombés sur le tricycle de Danielle, enfin, son arrière-arrière-petit tricycle sans doute,

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    avec autour de lui, une immense collection des arrières-arrières-petits vélos de nos vélos et de leurs cousins proches et éloignés du Grand Bi au vélo de course moderne en passant par la draisienne ainsi que tout un espace consacré au voyage et au camping à vélo dans les années 1950 - 1960.

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    Bref, un joli souvenir vélocypédique. Merci messieurs les Anglais de Hull.

  • Balade écossaise : 4 semaines de voyage à vélo

    Je ne sais plus lequel de nous deux a eu l'idée de l'Ecosse. Nous en avons parlé assez tôt me semble-t-il puisqu'à Noël nous avions déjà acheté le guide Lonely Planet et toutes les cartes d'itinéraires à vélo éditées par l'excellent organisme Sustrans.

    N'empêche que la destination faisait sourire certains (ricaner ?) : "Vous êtes sûrs de vouloir pédaler en Ecosse ?" nous interrogeaient les plus sceptiques. Peut-être avions nous une idée assez romantique de la région pour entreprendre ce voyage : les Highlands noyés dans la brume, des lieux encore suffisamment préservés pour permettre le camping sauvage, des itinéraires tranquilles à vélo pour découvrir les horizons verdoyants et des châteaux en ruine à chaque détour de chemin.

    ecosse, velo, chateau

     

    L'idée que les pubs seraient toujours un refuge réconfortant en cas de pluie soutenaient notre imagination : autour d'un whisky ou d'une bière, nous pourrions nous réchauffer tout en écoutant les conversations des locaux.

    Et puis, l'envie d'aller voir à quoi ressemble Nessie, le locataire à perpétuité du Loch Ness, la curiosité d'apercevoir dans la vraie vie un écossais en kilt et même pas peur des moustiques (les black midges) évoqués par tant de voyageurs. Rétrospectivement, Michel expliquera que l'annonce d'un été sec et chaud en Europe l'avait convaincu que l'Ecosse serait un bon choix. Le 11 août, coincés sous la tente depuis 24h, nous nous échappons en taxi (!) pour la ville la plus proche. Au pub, nous lisons dans le journal : "Scotland faces its wettest August in 60 years despite expert predictions that summers are getting hotter and drier." Faut-il vraiment que je traduise ? "L'Ecosse a connu le mois d'août le plus humide depuis 60 ans malgré des prévisions qui annoncent des étés plus secs et plus chauds.pub ecossais"

    Alors, comment fait-on pour voyager en cyclo-camping dans un pays où il pleut souvent, au moins une fois par jour, parfois toute la journée sans interruption. Le 10 août, il est tombé en 24h l'équivalent d'un mois de précipitations. Nous nous équipons en conséquence et apprenons à pédaler sous la pluie avec un équipement digne d'un cosmonaute. Nos sacoches sont étanches, la tente également et les papiers importants genre passeport sont conservés dans des ziplocs. Vous nous suivez encore? Alors embarquement pour un récit d'une balade écossaise avec du suspens, des rebondissements, et un heureux dénouement.

    Le 13 juillet au soir, directement après notre dernière journée de travail de l'année, nous quittons Poitiers en voiture ! Il nous faut déjà rejoindre Zeebruge pour un ferry direction l'Angleterre. La voiture passera l'été chez des amis en Belgique. Au départ du ferry, Joël qui nous accompagne s'étonne de nous voir pieds nus dans nos sandales. En effet, il pleut en Belgique au moment d'embarquer sur le ferry mais nous avons l'habitude de rouler à vélo uniquement avec des sandales. Après une nuit de traversée, nous débarquons à Hull avec vélos, sacoches et remorque et nous rejoignons la gare pour un trajet Hull-Leeds-Edimbourgh en train.

    A Edimbourgh, beaucoup de touristes autour de la gare. Nous essayons de circuler vélos à la main tout en cherchant un marchand de vélos car Michel doit remplacer un plateau sur son vélo. Entouré de touristes, un écossais en kilt joue de la cornemuse, mais il ne nous semble pas très authentique. La circulation dans les grandes villes est toujours compliquée avec les vélos chargés, c'est pourquoi nous les évitons généralement. Il nous faut parfois une demi-journée pour nous extirper des villes encombrées, bruyantes, et peu accueillantes pour les cyclistes. Le premier camping qui nous accueille est celui d'Edimbourgh. A partir de là, notre itinéraire consistera à suivre la côte est de l'Ecosse par la route n°1 qui se trouve être aussi en partie la North Sea Cycling Route jusqu'à Inverness et le Loch Ness. Comme toujours, nous improvisons l'itinéraire et les étapes au jour le jour. Nous découvrons que les campings sont rares en Ecosse et pas toujours bien équipés pour les campeurs sous tente. Les mobil-homes et les camping-cars sont plus fréquents et je sens qu'on nous observe avec pitié lorsque nous montons la tente sous la pluie. Pas de pitch (emplacement) pour les tentes à Tayport nous annonce le gérant, mais il accepte de nous laisser camper derrière un mobil-home. En revanche, nous ne pouvons bénéficier d'une douche. Parfois, une bonne surprise comme à Inverbervie où le camping réserve un petit espace pour les tentes. Au matin, nous sommes réveillés par un goéland qui atterrit sur la tente puis un rayon de soleil s'attaque à la tente pour la première fois depuis que nous sommes arrivés en Ecosse.

    tempete, ecosse

    Le 23 juillet, nous arrivons tard au camping de Banff. Il est 19h00, une tempête très violente souffle sur la côte, nous essayons de négocier un pitch un peu à l'abri, mais il semble que le règlement impose aux tentes de se placer face à la mer et à l'endroit le plus exposé. Inflexible le warden (le gardien) du camping emmitouflé dans sa parka et sa polaire. Au cours de la nuit, la tempête se déchaine, la tente plie, grince et menace de craquer. La situation ne nous semble pas très sécurisée, nous décidons de quitter le camping. Il est 4 heures du matin, nous plions bagage sous la tempête et repartons à vélo à la recherche d'un lieu abrité quelques miles plus loin.

    Le long des routes, chardons et framboises se succèdent me faisant penser que l'Ecosse c'est un peu une alternance de douceur et de rudesse. Le climat et le relief sont rudes pour nous cyclistes en comparaison de la douceur du marais poitevin ou du parc de la Brenne. Mais une demi-journée de soleil écossais est une vraie douceur à savourer car on ne sait pas trop combien de temps cela peut durer. Si les campings sont rares, en revanche les pubs sont omniprésents. Dès le premier jour, nous repérons ces lieux qui nous offrent une possibilité de nous réchauffer. En plein mois d'août, tous les pubs proposent de la soupe "Soup of the day" toute la journée mais aussi des scones, des sandwiches et des spécialités locales : haggis ou black pudding.

    A Inverness, nous n'avons toujours pas vu de moustiques. Alors que je songe à me débarrasser de ma bombe anti-moustiques et du bracelet protecteur, on nous explique que nous devrions les rencontrer sur la côte ouest de l'Ecosse. Suspens ...

    Le Loch Ness et les Highlands nous fournissent enfin les paysages fantastiques que nous attendions. Comme nous avons la chance d'avoir du soleil pendant au moins 24h, nous pouvons laisser dans les sacoches les vestes et pantalons imperméables. Libérés de cet équipement, nous profitons pleinement de la Great Glen Way entre Fort Augustus et Fort Williams. Itinéraire plutôt réservé aux marcheurs mais qui peut convenir aux cyclistes si l'on accepte quelques passages difficiles de chemins gravillonnés. L'arrivée à Fort Williams se fait tranquillement par le canal Caledonian.

    loch ness

    Nous ne savons pas encore comment continuer le voyage. Un marchand de cycles à Fort Williams nous conseille sur un itinéraire fait de saut de puces permettant de passer de ferry en ferry vers l'île de Mull après un passage sur la péninsule de Morvern, puis de débarquer à Orban. Le premier passage au départ de Fort Williams se fait sur une embarcation qui ressemble plutôt à un bateau de pêche. Nous sommes les seuls passagers, nos vélos sont solidement arrimés à la rambarde du pont en surplomb de la mer. ecosse, velo, ferryNous débarquons sur une terre qui nous semble sauvage et peu habitée. Vers 18h30, nous repérons un endroit tranquille au bord de la mer pour installer la tente. Comme il fait beau, nous nous réjouissons de pouvoir passer une soirée romantique seuls face à la mer. Hélas, d'affreuses petites bestioles noires se jettent sur nous et férocement piquent chaque espace de peau disponible : bras, jambes, visage. Leur nombre est impressionnant, en quelques minutes j'ai les jambes couvertes de ces moustiques appelés ici black midges. Nous nous enfermons sous la tente et essayons d'éloigner les indésirables à l'aide de cônes d'encens supposés les tenir à l'écart mais rien n'y fait. Même scénario sur l'île de Mull où nous débarquons le lendemain. Dans un café, j'interroge une personne qui munie d'un flacon se badigeonne l'avant-bras portant visiblement des traces de piqures et je me résigne à investir dans ces flacons que l'on voit en vente partout ici. Désormais, toutes nos soirées se passent enfermés sous la tente soit à cause de la pluie, soit à cause des moustiques!

    Décidés à ne pas se laisser impressionner ni par la pluie, ni par les midges et pour ne pas rester enfermés sous la tente, nous partons à vélo et sous la pluie vers le pub le plus proche (6 miles). Une fois secs et réchauffés, nous envisageons la visite du château de Duart quelques miles plus loin. Imposante forteresse, l'ensemble est plutôt sombre et lugubre à l'exception d'une pièce équipée d'une baie vitrée face à la mer.

    ecosse, chateau, velo

    Après ce passage dans l'ouest des Highlands, nous planifions un retour vers Edimbourgh en passant par Glasgow. De Glasgow, nous ne verrons que les banlieues car nous suivons un itinéraire cyclable (route n° 7) qui permet d'éviter la ville. Pour les raisons déjà évoquées, nous essayons d'éviter les grandes villes. Le canal Forth & Clyde constitue un itinéraire cyclable très agréable et reposant après les Highlands. A Falkirk, nous restons observer un long moment les bateaux qui montent et descendent entre le canal de Forth & Clyde et le canal de l'Union grâce à un "ascenseur" à bateaux dénommé "the Falkirk Wheel". Ce dispositif a été inauguré en 2002 et remplace une suite de 11 écluses qui n'étaient plus en service.

     A Edimbourgh, nous débarquons en plein festival. Le festival se déroule sur 3 semaines et attire beaucoup de touristes du monde entier. Visiblement, les campings sont pleins à craquer. Heureusement, la plupart du temps, nous sommes considérés comme des "backpackers" (randonneurs ). Pour nous, il y a généralement de la place contrairement aux camping-cars qui stationnent la nuit à la porte des campings en attendant que des places se libèrent dès 9h le matin.

    Normalement nos billets de retour sont prévus pour le 13 août à la gare d'Edimbourgh. Comme nous avons un peu d'avance, nous décidons de prolonger sur la côte ouest en direction de Dunbar où nous pourrons reprendre le train pour le retour sur Hull et la gare de ferry en direction de Zeebruge. Après quelques miles, je réussis à convaincre Michel de prendre le train...

    ecosse, velo

    pour poursuivre jusque North-Berwick. Reste environ 12 kms à faire sous la pluie toujours très abondante. En arrivant au premier camping de Dunbar, la gérante s'excuse de ne pas pouvoir nous recevoir non pas par manque de place mais parce que le camping est inondé. Nous constatons en effet qu'il est impossible de planter une tente au milieu d'une mare. Toujours sous la pluie, nous parcourons encore quelques kilomètres à la recherche d'un autre camping que nous finissons par dénicher. On nous propose un emplacement sur une petite butte donc pas trop inondé et pas trop loin des toilettes! Ouf, cela m'évitera la mésaventure de passer une nuit à me torturer dans mon duvet hésitant à m'équiper complètement (veste imperméable, pantalon imperméable par-dessus le pyjama), courir jusqu'aux toilettes situées à 300 mètres, revenir puis s'extirper à nouveau des vêtements de pluie sous l'avancée de la tente encombrée de sacoches de vélo avant de replonger dans le duvet. Nous restons une journée à Dunbar le temps de visiter ce petit port avec une météo qui évoque pour nous la Bretagne au mois de novembre. Heureusement, un musée local nous accueille et nous permet de tout apprendre sur John Muir, natif de Dunbar. Ayant émigré aux US, il a oeuvré pour la préservation des espaces naturels et a joué un rôle décisif dans la création du parc national du Yosemite.

    Heureux dénouement : il ne pleut pas au cours de cette dernière nuit en Ecosse. Au réveil, nous découvrons à l'horizon la mer et au large de Dunbar l'île volcanique de Bass Rock. Vite nous plions la tente alors qu'elle est encore sèche avant d'embarquer pour le voyage de retour.

    ecosse

    Pour tout cycliste, chaque embarquement sur le ferry est un petit moment de plaisir lorsqu'on dépasse les longues files de voiture pour embarquer généralement les premiers. Rappelons que le ferry est le moyen de transport le plus facile pour un cycliste comparé au train ou à l'avion. Parfois, on rencontre d'autres cyclistes chargés de bagages comme nous qui témoignent d'un voyage à vélo déjà accompli ou à venir. Au retour d'Ecosse, nous sommes les seuls cyclistes et nous songeons aux multiples endroits inaccessibles aux automobilistes que nous avons pu visiter grâce à nos vélos, à la simplicité de la vie à vélo qui nous libère des contraintes qu'impose l'automobile (bruit, vitesse, embouteillages, stationnement, pollution, coût). A l'arrivée à Zeebruge, les 50kms sont vite avalés sur du plat le long de la mer pour retrouver notre voiture bien reposée de ces 4 semaines de vacances à Koksidje, Belgique.

  • Concours photos vacances suite

    Et voilà, à peine le précédent témoignage de Vocicvélo aux quatre coins du monde (et pour trouver un coin sur une sphère il faut le faire!) que d'autres candidats se pressent et nous font parvenir leurs photos.

    Ainsi celle-ci qui vient de bien loin ! P1040768.JPG

    En tous cas, et ce n'est pas un indice très révélateur, ce n'est pas en France cet été car on n'y voit pas aucun nuage et notre mystérieux concurrent porte ses lunettes de soleil !

    Alors, mer ? lac ? Sud ? Nord ? Est ? Ouest ? Un peu dur, insn't it?

  • Concours photos vacances suites

    Et pendant que Mme Vocivélo sue à grosses gouttes sur ses devoirs de vacances pour éditer un petit compte-rendu de nos vacances impatiemment attendus par nos si nombreux fans, des dizaines, que dis-je, des centaines de photos de vacances affluent sur notre boite mail toutes voulant participer à notre grand concours sans prix.

    C'est donc avec un immense plaisir que nous vous présentons la participation de nos plus jeunes supporters:P1070234.JPG

    Là c'est un peu difficile car les indices sont réellement maigres, mais avec un peu d'imagination et étant donné votre sagacité, nous n'avons aucun doute que vous parviendrez à élucider cet endroit mystère. Ah si, un gros indice que nous ont communiqués les auteurs de la photo: "un grand roi y est enterré".

    A bientôt pour de nouvelles aventures.