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  • Monsieur Vocivélo vient encore de pousser un coup de gueule !

    Vive réaction quand j'ai lu dans le n° 213 du mensuel Capital qui traînait par là, la publicité pour une moto BMW "Avec la nouvelle BMW F800R, faites de la ville votre terrain de jeu"

    BMW.jpgMais qui sont ces gens qui écrivent des trucs pareils ? Il faut être imbécile pour imaginer un tel slogan. Se sont-ils une fois posé la question de ce qui est sous-tendu à ce slogan ? Avec qui les motards vont-ils bien pouvoir jouer en ville ? Avec les enfants, les personnes âgées, les poussettes, les piétons, les cyclistes ? Je considère ce texte comme un véritable appel au crime et à la délinquance routière quand on sait que ce sont justement en ville que les deux roues motorisés sont les plus dangereux et créent le plus d'accidents mortels ! Sans doute les 3 personnes fauchées samedi après-midi à Marseille par une moto, deux morts dont une femme enceinte, partagent-ils tout à fait l'avis de cette publicité !

    Mon sang n'a donc fait qu'un tour et j'ai écrit à BMW France pour leur demander de retirer cette publicité et de s'engager à n'utiliser que des slogans appelant au respect des autres sur la rue et sur la route.

    J'ai aussi mis une copie du mail au journal Capital qui laisse passer de tels propos.

    J'ai envoyé une copie à l'Association des Aides aux Victimes de la Route pour essayer d'avoir un appui ainsi qu'à l'Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité chargée du contrôle du contenu des publicités.

    J'ai enfin porté plainte sur le site de l'ARPP au motif que cette publicité allait à l'encontre d'une des règles de déontologie éditées par cet organisme et qui stipule qu'"une publicité ne doit pas nuire à des individus(ex : incitation à reproduire des comportements nocifs)". Si cette publicité ne rentre pas dans ce cadre là, j'en avale mon chapeau ! Quoique, vu l'argent qui est derrière, je ne me fais pas trop d'illusion et je pense que je ferais mieux d'aller rapidement m'acheter un chapeau en chocolat !

    Nous ne manquerons pas de tenir informés nos chers lecteurs des suites de cette affaire.

    En attendant, si vous croisez une F800R, un conseil, réfugiez-vous à l'abri sous le porche le plus proche (encore que ce ne soit pas une garantie de survie)!

  • Où l'on voit que si la pratique du vélo ne rend pas moins idiot, au moins elle permet de ne pas mettre sa connerie en avant !

    Ce week-end, pourtant des plus avenants sous les auspices de la météo, Mr & Mme Vocivélo décidèrent de ne pas pratiquer leur loisir préféré et de rester à la maison. Pourquoi ? Là n'est pas le sujet de cette note, de plus ce serait un peu long à expliquer et d'abord ça ne vous regarde pas..

    Donc nous restâmes sagement à la maison.

    Mr Vocivélo, sans doute pour faire le malin, décida d'aller acheter quelques couteaux neufs pour la cuisine (les derniers achetés étaient de bien piètre qualité et commencent à donner des signes de fatigue). Donc direction le magasin, à vélo bien sûr, et retour à la maison avec mes couteaux neufs. Seulement voilà, les couteaux étaient bien (trop bien ?) emballés individuellement dans un coque en plastique elle même tenue par un rondudju de bout de machin dont j'ai eu grand mal à me défaire sur le premier couteau et ce qui devait arriver arriva, le premier couteau qui me servait à extraire le deuxième couteau de sa gangue a dérapé et a quelque peu tailladé la peau de ma main. Au lieu de faire le malin avec mes couteaux neufs, j'aurais mieux fait de laisser agir ceux qui sont compétents ! Demi panique à la maison, on arrête le sang avec une pince à feuilles – vous savez le truc noir avec deux poignées en fil d'acier qui vous servent à réunir vos papiers ! En tout cas c'est efficace ces machins là , pas prévu pour mais efficace ! – et nous voilà partis aux urgences.

    Trois petites heures plus tard, on en sortait avec quelques points de souture et un joli bandage, moi pas trop fier de ma bêtise quand même.

    Rentrés à la maison, le portable affiche un message. Sans doute encore groggy par l'anesthésie (du moins je veux le croire) je m'imagine que c'est un de nos fils qui prend des nouvelles de son pauvre père et j'ouvre le message illico-presto sans même lire l'expéditeur et en commence la lecture à haute voix, histoire d'impressionner Mme Vocivélo par la sollicitude de nos enfants chéris. Et patatras, ce n'était pas un de nos fils chéris mais les amis de Mme Vocivélo qui proposaient d'organiser une surprise pour son anniversaire ! Question surprise c'est un peu moi qui ne suis retrouvé tout con quand elle a éclaté de rire et que j'ai réalisé ma bourde.

    Bilan d'un week-end sans vélo: 3 heures aux urgences et le projet des amis gâchés avant même d'avoir vu le jour. On aurait mieux fait de sortir la tente et les duvets !
    Quand je vous disais que le vélo ne rend pas moins idiot mais au moins permet de masquer sa connerie !

    Allez, mettez vous sérieusement au vélo, vous verrez on se sent moins bête!

  • Un chat nommé Dewey

    Parfois, Mme Vocivélo n'a pas envie de faire du vélo mais alors pas du tout alors que Mr Vocivélo voudrait bien profiter du week-end qui dure 3 jours pour faire une grande randonnée en cyclo-camping ...

    Mme Vocivélo a 1000 trucs à faire pendant le week-end, plein de trucs importants : téléphoner à sa soeur, jouer du piano, recoudre un bouton, écrire une lettre ... mais elle se lève tard puisque c'est le week-end alors que Mr Vocivélo qui s'est levé à 6h00 a déjà fait 100 trucs importants : acheter le journal, encourager les participants au départ du marathon de Poitiers, nourrir le chat et ranger la vaisselle de la veille.

    A force de négociations, Mme Vocivélo se laisse convaincre pour une randonnée pas trop loin de Poitiers. Elle essaie de voir le bon côté des choses et se dit qu'elle va pouvoir peaufiner son bronzage, se coucher tôt (entre 20h30 et 21h00 selon l'autonomie de sa lampe de poche), ou alors profiter pour lire les 350 pages de "Dewey" (mais tout dépend de la lampe de la poche), un roman que seule une bibliothécaire peut avoir envie de lire (Pour les non-initiés, "Dewey" est l'histoire d'un chat qui vit dans une bibliothèque municipale et qui tient son nom d'un personnage connu pour être l'inventeur d'un système de classement encore utilisé dans de nombreuses bibliothèques.)


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    En sortant de Poitiers, Mr et Mme Vocivélo croisent Huguette qui revient d'une promenade à vélo. Celle-ci fine observatrice, devine que Mme Vocivélo n'affiche pas son enthousiasme habituel mais lui souhaite malgré tout une bonne balade.

    De kms en kms sur les routes ensoleillées et peu encombrées de la Vienne, Mr et Mme Vocivélo posent leur tente dans un charmant petit village dont ils vous laissent deviner le nom (un indice : compter un rayon de 50 kms autour de Poitiers), en profitent pour aller en terrasse du café local savourer une bière et se couchent à 9h00.
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    Le lendemain, Mme Vocivélo se plaint encore un peu des toilettes du camping qui sont quand même un peu limite, ne veut pas manger la boite de maquereaux au vin blanc en guise de pique-nique, et refuse de mettre de la crème anti-solaire malgré ses coups de soleil. Mr Vocivélo pense que c'est pas encore gagné pour un tour du monde à vélo avec sa compagne mais ne désespère pas d'y arriver un jour...