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  • Le marronnier du cyclo-blogueur, ou plus exactement, du mari de la cyclo-blogueuse.

    Et voilà, tous les ans c'est pareil à la même période, vient le temps où le cycliste du matin doit circuler nuitamment. Et c'est ce matin que ça m'est arrivé. Etait-ce que j'étais plus tôt? Etait-ce que le temps était plus gris que d'habitude ? Etait-ce que ces derniers temps je n'ai pas beaucoup pris le vélo le matin pour cause de taxi polluant et bruyant et que du coup la nuit m'avait rattrapé sans que je m'en rende compte? Ou était-ce pour toutes ces causes à fois, toujours est-il qu'il faisait bien sombre ce matin quand je quittais la maison.

    A tout malheur quelque chose est bon et il en faut sûrement plus pour démoraliser un cycliste, et même la petite bruine qui tombait n'a pas réussi à me faire changer d'avis. Il faut dire aussi que j'avais tout un tas de bonnes raisons pour me lancer.

    D'abord, j'en avais un peu assez de prendre le truc à 4 roues motorisées tous les matins. Donc un p'tit trajet sur le fidèle 2 roues musculaires n'était pas pour me déplaire. (Tiens, ça rime !)

    Et puis, la nuit, c'est l'occasion de vérifier que tous les éclairages fonctionnent:

    • L'éclairage principal : OK.
    • L'éclairage d'appoint, là mince je n'ai pas remis les aimants sur les rayons arrières et du coup pas de feu d'appoint arrière. Il va falloir que je m'en occupe ce soir.
    • Le serre pantalon fluo: OK.

    Bon, et bien nous sommes prêts, allons-y. Ah non, j'oubliais le plus important, ce qui fait que je ne pouvais pas rater cette sortie: le GILET FLUO. Ben oui, j'ai inauguré mon nouveau gilet. Eh bien me direz-vous, pas la peine d'en faire un plat et encore moins une ligne sur Vocivélo ! Maintenant si à chaque fois que tu change tes chaussettes tu nous mets une tartine sur Vocivélo, on n'est pas sortis de l'auberge ! On s'en fout de ton gilet.

    Ouais, ouais mais attendez, ce n'est pas n'importe quel gilet, c'est un gilet VELOCITE.86, avec un super logo dans le dos, même que les voitures n'en sont pas encore revenues et certains se demandent encore ce soir comment faire pour avoir ce collector.

    Une seule réponse, pas de secret, faut pédaler.

    En tous cas, un super merci à l'équipe Vélocité.86, votre gilet est top de top.

    Allez, je ressors ce soir. Quand je suis rentré il faisait jour et je n'ai pas osé arborer mon beau gilet, donc dès qu'il fait nuit, je repars.

    Si vous aussi vous voulez être au top de la mode, surveillez les abords des rues de Poitiers le matin, sous le sceau du secret, donc ne le répétez à personne, mon gilet m'a dit qu'il avait encore tout un tas de copains et que les gentils adhérents de Vélocité.86 allaient organiser une distribution aux vrais cyclistes un de ces matins.

    On essayera de vous tenir au courant. A moins que le site de Vélocité.86 ne parle déjà de ce secret?

    Allez, il fait enfin nuit, je n'ai pas le temps d'aller voir leur site, mon beau gilet m'attend et j'y vais.

    Bonne soirée à tous.

  • Voyage à vélo (3)

    3e épisode des vacances à vélo 2010. Depuis hier soir, nous sommes arrivés dans l'Aubrac.

    Mercredi 28 juillet 2010

    Réveil à 8h grâce à la sirène des pompiers. Michel a déjà acheté le pain frais et le journal. Pendant le petit déjeuner, une voisine de caravane s'enquiert : "Alors vous faites tout à vélo?" Ben oui "Vous êtes courageux, faut être entraînés". Je me contente d'opiner silencieusement alors que je sais très bien que l'entraînement n'y est pour rien. Cette année, j'ai passé plus de temps dans le TGV que sur un vélo.

    A 11heures nous quittons le camping alors qu'il fait déjà chaud. Quelques courses à Laguiole : les voyages à vélo nous ont au moins appris une chose. Inutile de courir chercher le supermarché situé en périphérie des villes pour nos achats comme nous avions tendance à le faire dans nos premiers voyages à vélo : les tentations y sont nombreuses et la capacité de nos sacoches ne nous permet pas d'y déverser le contenu d'un caddie. Les commerces de proximité, boulangerie, épicerie et charcuterie suffisent largement à nos besoins.

    Départ vers St Urcize en Aubrac, la route monte encore. Nous essayons un raccourci pour éviter les voitures, l'idée n'est pas très bonne; c'est très caillouteux et ça monte encore plus. Nous persistons et retrouvons la route 3 kms plus loin. Du coup, nous abandonnons l'idée de faire un crochet par le village d'Aubrac pourtant conseillé par la responsable du camping de Laguiole.

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    Après quelques rencontres assez paisibles, nous arrivons à Nasbinals en Lozère.
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    Le camping est calme et nous nous installons entre 2 campings-cars. C'est aujourd'hui que nous ressentons la difficulté de l'étape d'hier. Nous nous endormons rapidement, hélas réveillés 1/2 heure plus tard par des promeneurs qui commentent à voix haute notre tente, les vélos que nous avons abrités sous une bache plastique. La discussion se prolonge, les promeneurs inconscients de nous tenir éveillés et nous attendant patiemment qu'ils en finissent pour pouvoir nous rendormir.


  • Voyage à vélo (2)

    Certains se plaignent que ce blog ne soit pas mis à jour assez régulièrement. Donc, accrochez-vous voici la suite du voyage à vélo 2010.

    Rappelez-vous, le 26 juillet 2010, nous arrivons à Vieillevie dans le Cantal. C'est le village de Marie G. une célèbre bibliothécaire. Nous interrogeons l'épicière, elle connait bien Marie, nous indique la maison de son père, mais Marie n'est pas là en ce moment, elle travaille à Paris (la Très Grande Bibliothèque). L'épicière nous confirme la possibilité de camper à côté de la base de canoé kayak alors en route pour le camping. En traversant le village, on passe devant l'hôtel de la Terrasse et on tombe d'accord pour y passer la nuit. Réaction étrange de notre part car généralement nous gardons l'option hôtel ou auberge de jeunesse pour les situations désespérées : régions hostiles où le camping s'avère impossible, pluies diluviennes comme en Suède en 2008. Et là, aujourd'hui nous n'avons fait que 48 kms en suivant le Lot dans des conditions très agréables. De plus, c'est le début du voyage, que va-t-il se passer dans les jours qui suivent?

    Mardi 27 juillet 2010

    On quitte l'hôtel à 9h30 et juste au moment de partir, le père de Marie nous aborde. Il nous demande si on vient de Poitiers... suit une discussion que l'on pourrait presque continuer autour d'un café, mais chacun ayant ses occupations, nous repartons direction l'Aubrac avec quelques conseils.

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    A midi, à Entraygues, on croise plusieurs cyclocampeurs, l'un venant d'Angoulême, l'autre de Suisse. Discussions autour des itinéraires de chacun. Ils voyagent seuls, mais l'un comme l'autre semblent souhaiter de la compagnie : je leur parle de cyclocamping international qui organise des week-ends à vélo ou des quinzaines en petit groupe.

    A Entraygues, je teste les toilettes située sous le bâtiment de la Poste : état désastreux, fuites d'eau, aucun accessoire genre balayette (de peur que je l'emporte?), pas de papier bien entendu. A tout choisir, je préfère un champ de maïs.

    A partir d'Entraygues, direction Laguiole par la D42. La route est tranquille, peu de vélos (parce que ça monte?) et peu de voitures.

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    A Chateau-Bousquet, alors que l'on cherche un camping, on arrive devant le parc du château. Le chatelain ferme les grilles et nous informe qu'il n'y a pas de camping ici. Nous arriverons finalement à dénicher le camping de Laguiole 8 kms plus loin, difficilement car très mal indiqué vers 20h00 après une journée de longue montée qui nous a permis de passer de Entraygues (200 m d'altitude) à Laguiole (+1000 m d'altitude). Cela nous change des itinéraires plats que nous privilégions d'habitude : Pays-Bas, Danemark, Danube, Mer du Nord...

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