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  • Un grand bravo !!!

    Ce matin, en arrivant au boulot, j'ai été scotchée sur place en voyant N. arriver à vélo ... fraiche comme une rose et même pas essoufflée.

    N. habite à 15 kms de Poitiers, une partie en piste cyclable, une partie en campagne mais avec 2 montées dont l'une est vraiment très raide, puis l'arrivée sur le campus, bref une bonne heure de vélo avant sa journée de travail. Et une heure le soir pour rentrer, avec l'incertitude des averses très fréquentes en ce mois de juin.

    A ce rythme-là, on aura plus besoin d'un parking à voitures devant la BU, mais des parkings à vélos, AHHHH on peut toujours rêver.

  • Comptez les papillons (3)

    Est-ce un des effets bénéfiques de Vocivélo ou bien une illusion, mais depuis que des idées de papillons sont postées sur le site, les occasions de les distribuer se font plus rares ! La peur d'être empapillonné ferait-elle réfléchir les automobilistes avant de se garer sur une piste cyclable ? Il semblerait bien que ce soit le cas. Aussi je ne résiste pas à l'envie d'en proposer de nouveaux, tel que celui de ce soir que j'aurais aussi pu intituler "Propos de goujat" si le plus goujat des deux n'était celui (ou celle) qui se gare comme un ... goujat :

    Vous sentez-vous obèse à ce point que vous ne puissiez marcher 10 mètres à pied pour garer correctement votre voiture ?
    Réagissez !
    Allez à vélo !

  • Dicton applicable à la semaine dernière

    Ciculant à vélo,
    Si la pluie tombe à seaux,
    Mieux vaut l’abri du veau,
    Que d’être trempé aux os !

  • Trajet du matin, chagrin

    Hier matin, le trajet pour aller au boulot a été quelque peu ..... humide mais comme à quelque chose malheur est bon, je vais quand même tenter d’en tirer quelques petits enseignements:

    Tout d’abord, pour situer le contexte, quelques mots sur le trajet :
    Je suis parti entre deux averses et arrivé entre 2 averses, le problème c’est qu’entre le départ et l’arrivée il y en a eu d’autres, des averses. Et pas qu’un peu.
    Ceux qui suivent assidûment le blog de Anne savent combien dure en moyenne mon trajet du matin, pour les autres je vais le resituer : entre 20 et 25 minutes.
    Je partis donc entre deux averses et comme le temps n’était quand même pas au short et tee-shirt, j’ai enfilé par dessus mes vêtements (de haut en bas) : une caquette (dont le but principal est de faire visière pour les lunettes) , une capuche par dessus pour rendre étanche, un vêtement de pluie (genre marque qui commence par un K) vendu pour être étanche (coutures doublées), un pantalon (type plastique là encore du genre qui commence par un K) et pour finir, les sur-bottes de chez Décath, qui pour moins de 10 € vous couvrent les chaussures. Bref, prêt pour la pluie qu’il était le gars !
    Donc, départ au sec mais à peine 5 minutes plus tard, première averse. Quelques gouttes pour commencer, pensez si je rigole sous mes protections, mais quand même assez rapidement ça se renforce et me v’la sous une trombe d’eau dans le bas de Monbernage. Ouf ! Les non poitevins ne le savent peut-être pas, mais en bas de Montbernage il y a un pont routier qui passe au-dessus des maisons, c’est très laid et nul vu d’en dessous mais quand il pleut, c’est un super abri. Du coup, hop, arrêt, attente 5 minutes que le plus fort de l’averse passe et me voilà reparti.
    Génial les sur-bottes, le pantalon et la casquette. Tout me semblait bien sec en dessous. Le seul truc avec un vêtement en plastique quand il pleut, c’est que ça a tendance à coller sur les bras et à donner un peu froid. Mais pas de panique t’as qu’a pédaler .

    Encore 5 minutes et il faisait presque un rayon de soleil. Un temps de light shower quoi ! (voir récit d’Irlande).
    Plop plop, la bande cyclable, plop plop, la montée de Blossac, tagadatsointsouin, le parc de Blossac, … mince le feu est rouge, y’a qu’a attendre. Et j’ai attendu mais là, ce n’est plus une light shower qui m’est tombé dessus en quelques secondes, ni une shower tout court mais un déluge ! En moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire, je sentais l’eau me rentrer par devant (je ne sais pas par où mais ça rentrait), l’eau qui me rentrait dans le dos, et donc le bonhomme commençait à être humide de l’intérieur. heureusement me dis-je il y a à 20 m un porche sous des immeubles pour m’abriter. Mais le temps d'y arriver, les caniveaux avaient disparu sous 10 centimètres d’eau et il tombait toujours des cordes.
    Arrêt sous le porche. vérification rapide du matériel (j’ai passé le pantalon de pluie par dessus les sur-bottes car ça commençait à s’infiltrer par là aussi !)
    Encore 5 minutes d’égouttage, et je suis reparti sous une petite pluie printanière pour arriver à la fin du trajet avec un rayon de soleil.
    Bilan de cette expérience.

    Tout d’abord des Bonnes Nouvelles:
    · les sur-bottes sont étanches et protègent efficacement les pieds (Y'avait toujours ça de sec à l’arrivée!)
    · le pantalon de plastique aussi il est étanche et c'était sec dessous. Par contre il vaut mieux mettre le pantalon par-dessus les sur-bottes pour faire effet écailles de poisson vers le bas, et éviter que l’eau ne s’infiltre en ruisselant.
    · la casquette + la capuche c'est étanche et dessous c'était sec (j'ai à peine eu besoin de m'essuyer les lunettes en arrivant !)

    Bon tout ça c'est bien, mais il y a aussi des Mauvaises Nouvelles:
    · et en fait c'est surtout UNE mauvaise nouvelle : c'est que le vêtement de pluie bleu foncé avec une bande plus claire et soit disant étanche, n'est pas étanche, et même pas trop (faut dire qu'avec ce que je me suis ramassé par 2 fois, il y avait de quoi). Et donc quand il pleut beaucoup, les bras mouillent en premier, puis le torse et enfin, ho surprise, le dos parce que le truc derrière soit disant pour faire aération, il laisse passer l'air mais aussi l'eau.

    Conclusions : à l’arrivée j'étais sec de la tête aux pieds sauf qu’entre le cou et la ceinture, ça baignait littéralement.

    Moralité : S’il pleut, faut pas rêver,
    T’as intérêt à être bien équipé !


    Chute (de l’histoire, pas du vélo) : j’ai attendu qu’il ne pleuve plus, je suis revenu à la maison, j’ai pris une bonne douche, et je suis reparti travailler après m’être bien sûr, changé.
    Et je n’ai pas eu une goutte d’eau.
    ET le soir en rentrant, j’ai bien visé puisque cette fois, entre l’averse d’avant mon départ et celle d’après mon arrivée, je n’en ai pas rencontré d’autres.
    Comme quoi : Trajet du soir, espoir !

    C’était le test du jour.
    Si quelqu’un veut la marque du vêtement de pluie, ou même si c’est pour autre chose, qu’il nous écrive à l'adresse ci-dessous:

  • Piège à mouches

    Un truc vraiment désagréable quand on circule à vélo, c'est d'avaler un moucheron. Parfois on oublie qu'il est préférable de ne pas rouler à vélo bouche bée, on entrouve les lèvres et hop un moucheron en profite. Ce matin, ça m'est arrivée ... enfin presque. Le moucheron se précipite, je le sens et je me résigne à devoir l'avaler, encore que parfois il reste coincé dans la gorge, et puis il réalise que c'est une erreur, il s'échappe. Mais là, pas de chance, il reste collé car j'avais légèrement protégé mes lèvres d'un gloss, genre truc invisible mais qui colle. Voilà le piège à mouches réinventé.

  • Ethique publicitaire = Oxymore ?

    Oxymore : 2 mots accolés qui désignent des réalités contradictoires. Exprime ce qui est inconcevable (source Wikipédia)

    L'ADEME annonce un forum le 14 juin 2007 à Paris au Muséum d'histoire naturelle dont le sujet est l'éthique publicitaire au service du développement durable.

    Exemple : une publicité annonce "Achetez ma lessive qui rend la planète plus propre". Même si je ne suis pas complètement idiote, l'argument peut me convaincre : j'ai justement décidé de faire quelque chose pour la planète parce que tout le monde dit qu'elle va mal, mais je ne sais pas trop comment m'y prendre.

    L'objectif est donc pour l'ADEME et le BVP qui se sont engagés dans un travail commun sur cette thématique, de surveiller la tendance "éco-marketing" que l'on retouve un peu partout dans la publicité.

    Source :

    l'ADEME, forum "l'éthique publicitaire au service du développement durable."


    et

    le site officiel du forum

  • A spoonful of Irish

    "Ni hé lá na gaoithe lá na scolb"

    Voilà, je ne traduis pas cette phrase en gaëlique, je vous laisse deviner d'après la photo...

    medium_131_de_quel_sens_vient_le_vent_dans_le_Burren.JPG

  • Brèves de guidon

    Au delà du sommet des G8, des élections législatives, et des déboires de Miss Hilton, voici 3 "petites" infos sympas pour bien commencer le we :

    - un boulanger de Poitiers fait ses livraisons de baguettes et de croissants à vélo, mais je ne sais pas encore s'il passe à Saint-Eloi

    - A Tours, la Poste donne ses vélos jaunes (vélos de facteur ayant plus de 5 ans) à une association qui les retape, éventuellement les transforme (en tandem) et les remet en circulation pour des personnes ayant besoin d'un moyen de transport facile, économique et très tendance.

    - les participants de la prochaine Vélorution seront complètement dévêtus lors de leur prochaine manifestation, samedi 9 juin. Là je dis BRAVO, parce que jamais je n'oserai faire la même chose à Poitiers.
    Je me demande s'ils gardent leurs chaussures, parce que faire du vélo pieds nus, c'est pas confortable. Quoi, vous avez déjà décroché et vous vous êtes déjà précipité sur le lien ??????????

  • Carnet de voyage : Irlande 1

    Pour voyager en Irlande à vélo, nous avions choisi de prendre le ferry de Roscoff à Cork : durée de la traversée 12 heures. Prévoir des pilules contre le mal de mer pour les estomacs délicats, ça peut secouer.
    Nos 2 vélos étaient embarqués dans la voiture, ce qui nous a permis de nous éloigner de Cork et d'atteindre rapidement l'ouest de l'Irlande. Là nous avons laissé la voiture dans un B&B, et nous sommes partis à vélo pour le "Ring of Kerry", environ 200 kms. Intéressant à savoir pour les cyclocampeurs : les bus et de nombreuses voitures de touristes font le tour du Kerry dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Il est donc plus prudent de tourner dans le sens des aiguilles, on évite d'avoir les bus dans le dos.

    Car en Irlande, les routes sont souvent SINUEUSES, ETROITES et SANS VISIBILITE. De plus, le vent peut être assez violent et déporte dangereusement les vélos. D'ailleurs, nous avons rencontré très peu de cyclistes car les conditions ne sont pas très favorables. C'est dommage, car le vélo reste la meilleure façon de découvrir les paysages. Nombre d'automobilistes s'arrêtent 5 minutes pour prendre des photos, parfois sans même sortir de leur voiture. Les pauvres, ils n'auront aucun souvenir de l'odeur très puissante de la tourbe qui brûle dans les cheminées un peu partout.

    Il existe un livret décrivant les itinéraires cyclables autour de Cork et dans le Kerry. Ce livret est disponible dans les offices de tourisme.


    medium_017_Vers_Kilcatherine_point_Beara.JPG
    A savoir aussi, dans le Kerry, il faut absolument faire la route à vélo de Killorglin à Kenmare en passant par le Gap of Dunloe et le Moll's Gap.

  • Bicycode

    Aujourd'hui, fête du vélo à Poitiers comme partout en France. Le rendez-vous fixé par l'Association Vélocité.86 était à 9h30, dernier délai. Dur pour un dimanche matin, mais comme cela n'arrive qu'une fois par an, je me suis pointée pour une inscription à la randonnée organisée pour les familles. Une vingtaine de kilomètres de Poitiers vers Vouneuil-sous-Biard, en empruntant les petits chemins, les pistes cyclables, le long de la Boivre...
    Une trentaine de personnes ont suivi cette sortie.

    medium_sortie_vélo_2007.jpg


    Bonus du jour : la CAP de Poitiers qui gère aussi la location des vélos à Poitiers et agglo, proposait un marquage des vélos. J'avais entendu parler du fichier central Bicycode® géré par la Fubicy, mais rien de disponible à Poitiers. La CAP a fait l'acquisition d'une machine à marquer les vélos et propose désormais le marquage de votre vélo pour la somme modique de 4,50 euros.
    medium_marquage_vélo_bicycode.JPG
    Et voilà le résultat : mon vélo est maintenant identifié et il paraît que les chances de retrouver un vélo marqué sont nettement augmentées.

  • It's not rain, just showers

    Définition (un peu franchouillarde) du "Light showers" Irlandais (littéralement "légères douches") qui exprime un temps d’averses.
    irlande_pluie.JPG
    Cette expression était utilisée quasiment tous les matins par nos hôtes des B&B pour qualifier le temps de la journée avant notre départ à vélo. Pour nous ça se traduit par :
    C’est du beau temps, avec juste une averse à intervalle plus ou moins régulier, assez forte pour vous tremper en moins de deux, qui dure tout de même assez pour avoir le temps d’arrêter le vélo, de sortir un vêtement de pluie et de l’enfiler, mais en même temps, assez courte pour que une fois à l’abri, la pluie s’arrête. Et cinq minutes plus tard comme il ne pleut plus, vous vous arrêtez de nouveau, cette fois pour retirer le vêtement de pluie qui ne sert plus à rien sous le soleil sinon à vous transformer en sauna sur 2 roues. Et le soleil dure juste ce qu’il faut à vos vêtements pour sécher avant que l’histoire ne se répète….
    Jusqu’au moment où on anticipe l’arrivée du nuage un peu noir qui va sûrement vous jouer un sale coup, et où on s’arrête avant le light shower, où on enfile le truc étanche en haut, le truc étanche en bas, on vérifie les sacs et les sacoches, on rabat la capuche en s’attendant au pire et quand on est prêt, le light shower est passé ….. dans le pré d’à côté.
    Bref, le light shower à vélo en Irlande, c’est jouer à cache-cache avec la pluie.