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  • Lettre ouverte

    Tout ce que vous auriez pu découvrir sur le Poitou... si vous aviez participé au week-end CCI, cyclo camping international du 26-27 avril 2008.
    Lettre ouverte à lire... surtout si le Poitou n'évoque pour vous que le Futuroscope et le fromage de chèvre.

    Tout d'abord, parlons de l'accueil charmant réservé aux personnalités de CCI, le Président de CCI en personne qui s'était déplacé de Niort à Poitiers pour ce 1er week-end en Poitou, accompagné de sa charmante compagne et du premier secrétaire de CCI, tous les 3 à vélo bien entendu. Mr le Président donc, ému à l'idée de retrouver les lieux qu'il avait parcourus, déjà à bicyclette, lors de ses lointaines années étudiantes, peut-être un peu égaré, a été accueilli devant la gare par un automobiliste poitevin vociférant "Vous avez pas fini d'emmerder tout le monde?" Ah, Mr le Président, enfin soyons simples, Joseph, les temps ont changé ici aussi à Poitiers. L'automobile a envahi le moindre trottoir, le moindre pavé... et pour la bicyclette, c'est dur.

    Oublions cet automobiliste mal dégrossi grâce à Michel qui très vite a mené le groupe à vélo hors de Poitiers par des voies moins fréquentées et découvrons la roseraie, puis la campagne et les villages aux noms charmants : Bignoux, Château-Fromage, Jappe-Loup, Touffou, Bonnes...


    Puis, évoquons les rencontres prévues ou inattendues de ce week-end à vélo.

    La rencontre passionnante du cyclo-lecteur poitevin, Jean-Pierre Brèthes qui a inauguré la 1ère soirée lecture au camping sur le thème de... la bicyclette. Bon, je ne dénoncerai pas ceux qui ont piqué du nez pendant la lecture, sans doute fatigué(e)s par les kms à vélo. Vous les reconnaitrez, ils ont applaudi plus fort que les autres après la lecture.

    L'autre rencontre du we a été la rencontre de César. Petite parenthèse pour Messieurs ou Mesdames les rédacteurs(trices) du Manuel du Voyage à Vélo, César est très peiné au sujet du passage qui le concerne dans le MVV. Comme c'était son premier week-end en cyclo-camping, j'ai cru bien faire en proposant le MVV à David, le chauffeur de César (je ne vous ai pas dit que César voyage en carriole?). Alors, qui a rédigé le chapitre concernant les chiens et le vélo, parce que maintenant, je suis bien ennuyée, je vais avoir du mal à convaincre César que les voyageurs à vélo ne sont pas tous équipés de lance-pierres.

    Enfin, l'invité surprise, Xavier qui est arrivé par hasard le soir à Chauvigny, à vélo depuis Nevers et en route vers le Finistère, qui sans même connaitre l'existence de CCI a tout de suite compris comment cela fonctionne. En moins de 24 heures, il s'est vu proposer plusieurs hébergements sur son parcours vers le Finistère, une aide pour alléger son chargement hallucinant, un soutien technique et moral lors d'une crevaison... de multiples conseils et surtout un manuel du voyage à vélo à prix préférentiel avec dédicace spéciale du président.

    Les kilomètres, les côtes, les difficultés du parcours, la météo ? j'ai complètement oublié de prendre des notes à ce sujet donc vous ne m'en voudrez pas trop de ne pas faire de compte rendu détaillé sur ce sujet. Je crois me souvenir qu'il n'y a rien à signaler de ce côté-là.

    Alors, terminons par les spécialités culinaires du Poitou en passant rapidement sur le farci poitevin qui ne fait pas l'unanimité. Évoquons plus longuement les macarons de Montmorillon : une vraie spécialité locale, nature, pistache ou parfumé à l'eau de rose, sucré, fondant, une saveur de poudre d'amandes... Ajoutons un peu de Broyé du Poitou et l'inattendu vin du Haut-Poitou. Seule la bière du samedi soir n'était probablement pas de fabrication locale.

    Ah si vous étiez venus dans le Poitou... vous auriez pu partager avec nous ce moment de bonheur!



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    PS : les lectures de Jean-Pierre : Un dimanche perdu, de Georges Bonnet et Un petit vélo dans la tête, de Christian Congiu.
    et son récit du we sur le blog du cyclo lecteur

    PS n°2 : le MVV? oui j'en parle beaucoup, mais je suppose qu'il faut écouler tout le stock avant de pouvoir bénéficier d'une nouvelle édition corrigeant l'injustice faite à César.

  • Quoi emporter en cyclocamping (2)

    Comme prévu, nous revenons sur la question de hier pour passer en revue la question Q2EC? (Quoi Emporter En Cyclocamping?) pour analyser la liste proposée et en extraire le superflu.
    Mais tout d'abord laissez-nous revenir sur quelques remarques faites par nos lecteurs.
    En effet, Anne de Poitiers, nous n'avons pas listé une trousse à pharmacie tout simplement parce que nous n'emportons pratiquement rien lors de nos voyages. "Le vélo c'est la santé, pédaler la conserver..." chanson bien connue. Si, un truc bien utile quand même, c'est de la crème solaire surtout pour les premières sorties. Donc effectivement à rajouter sur la liste.
    Deuxième remarque judicieuse "Mais vous ne vous changez jamais pendant le voyage ?"
    Rassurez-vous, nous voyageons "propre" c'est à dire que nous avons quand même un réserve de vêtements. C'est un sujet très difficile. Combien prendre de pantalons ? Un pour pédaler, un pour la pluie, un pour les sorties (on n'est pas contre quelques sorties entre amis même à vélo et sous la tente), un ou des shorts , un habillé (une sortie class n'est pas à exclure) ... et vous comprenez que rapidement on tombe dans un piège sans fin d'autant que les mêmes questions se posent pour chaque type de vêtement: tee-shirts, chemises, pulls / polaire, couvres-chef, sous-vêtements, chaussettes , chaussures (ah le choix cornélien des chaussures ! C'est que ça prend de la place des chaussures !). Bref, vous voyez que c'est sur ce sujet qu'il y a le plus matière à réflexion et que dans ce cas, l'expérience est souvent bonne conseillère.
    Quoique ! Généralement Monsieur Vocivélo revient des ses voyages en n'ayant pas utilisé la moitié du tas de vêtements qu'il a trimbalé pendant tout le séjour alors que Madame Vocivélo ronchonne régulièrement qu'elle n'a rien à se mettre et que, juré, craché, la prochaine fois elle prend plus de choses.
    Cela étant passons au sujet du jour: les indispensables du weekend de la Q2EC?
    Pour un weekend camping, on ne peut pas trop limiter la partie équipement: tente, sardines, duvets ...
    On peut se poser la question des extras de confort de type matelas, gonfleur, drap... Est-ce indispensable pour une ou deux nuits ? Sans doute pas mais c'est aussi bien agréable. Donc à voir.
    Matériel de cuisine ? Là aussi on peut se limiter au strict minimum. On n'a peut-être pas besoin de se faire chauffer de la nourriture pendant un jour ou deux surtout en été. Et puis les cafés et pâtisseries son si accueillants pour les cyclistes pour un café ou un chocolat chaud !
    Bougie .. se poser la question avant de partir de l'ambiance qu'on veut avoir le soir au coin de la tente.
    Affaires de toilette : quoi de plus agréable qu'une douche à l'arrivée au camping ? Donc pas d'hésitation. On prend même si on limite le volume et le poids en emportant des échantillons.
    Matériel de réparation vélo: là on peut limiter. Pour un weekend on ne part généralement pas loin de sa voiture et donc en cas de pépin on peut espérer pouvoir atteindre la voiture et rapatrier le matériel défectueux sans trop de soucis.
    Enfin les vêtements, choix toujours difficile mais quand même fortement simplifié car le programme sorties et établi et on a une à peu près bonne connaissance du temps qu'il va faire. Donc pas la peine de prévoir le scaphandre si la météo annonce un grand soleil.
    En résumé, pas grand chose de moins entre une sortie de quelques semaines et un p'tit weekend et puis surtout, faites comme vous le sentez !
    Allez, bonnes sorties et à samedi matin

  • Quoi emporter en cyclocamping ?

    Mme & M Vocivélo ont pensé à tous ceux qui se posent la question du "Quoi emporter en cyclocamping ? " et vous ont concocté un liste presque exhaustive :
    * Tente, Sardines, Piquets, Maillet, : c'est bête d'arriver samedi soir au camping pour s'apercevoir que les mâts sont restés dans le garage !
    * Matelas, Gonfleur, Batterie, Chargeur, Lampe d'éclairage: ça c'est pour le confort
    * Drap, Duvets, Fil à linge, Epingles à linge: utile pour faire sécher la serviette et aussi pour engager la conversation avec la voisine de la tente d'à côté en proposant de partager son fil à linge ! Mais attention, Mme Vocivélo n'est jamais bien loin.
    * 2 bols, 2 mugs / verres, Couverts, Couteaux, Tirebouchon, Torchon, Casseroles, Sel, Eponge grosse, Eponge vaisselle, Produit à vaisselle, Camping gaz, Allumettes: enfin pour ceux qui veulent manger, autre solution le restaurant mais c'est moins fun. Le plus important: le tirebouchon, c'est ballot d'avoir acheté une p'tite bouteille pour fêter le printemps et de n'avoir que ses dents pour l'ouvrir
    * Bougies, Cafetière, Café, Corn flakes, Lait: évite d'avoir à acheter 1 kg de café pour un weekend !
    * Sac poubelle, Bâche plastique: bien pratique la bâche le matin sur l'herbe humide ou sur le trajet en protection de la petite averse.
    * Affaires de toilette, Serviette de toilette, Gants de toilette, Papier toilette: là aussi uniquement indispensable pour ceux qui veulent se laver et/ou pallier aux petits manques de certains campings ! Ah, le petit gant de toilette, que l'on utilise non pas pour se laver mais pour se ... pré-sécher et éviter de mouiller la serviette plus longue et difficile à sécher. Le plus de Mme Vocivélo !
    * Outils pour vélo, Huile pour vélo, Chambres à air, Cartes routières, Guide de campings, Crème solaire, Appareil photo + cordon + chargeur, Guide campings, Carnet de notes.
    Réfléchissez-y et demain on passe la liste en revue pour trier les indispensables des objets de confort et on regarde ce qu'il faut pour un long séjour et peut être omis pour un weekend.
    Enfin, n'hésitez pas à nous faire part de vos idées pour enrichir ou alléger la liste, on en fera profiter tous nos lecteurs.

  • Randonnée à la Rochelle

    Nous partons de bon matin samedi, ravis d'avoir quelques jours de vacances pour un petit circuit à vélo Poitiers-La Rochelle-Ile de Ré-Poitiers. ca8a5511831555f97419d935d0983d76.jpgA 500 mètres de la gare de Poitiers, un petit chemin bucolique nous permet de rejoindre Vouneuil-sous-Biard, puis direction Lusignan. Le moral est au beau fixe.
    Hélas, en route, la météo nous surprend par des averses répétées. Arrêt forcé en pleine campagne, pas un abri en vue mais bon ce n'est pas quelques averses qui nous décourageront. Michel sort la grande bâche bleue en plastique et improvise un abri. Moi, je croise les doigts en espérant qu'aucune connaissance ne nous apercevra sous cet abri de fortune. Le moral descend un peu mais ce n'est pas la catastrophe.

    Nous arrivons tranquillement à Lusignan avec l'idée de prendre le TER de 13h50, en pensant descendre à Surgères et finir le trajet à vélo, histoire d'arriver à la Rochelle dès ce soir. Hélas, pourquoi n'ai-je pas vérifié moi-même les horaires? Le 13h50 n'existe pas. Le prochain train est à 17h35 et il pleut toujours!! Alors, commence l'attente interminable sous un abri bus habité de courants d'air glacés (plus de gare SNCF à Lusignan). Le moral est plus bas.

    Nous sommes seuls à attendre le TER en ce samedi après-midi d'avril. En revanche, le train est déjà bien encombré de vacanciers avec bagages en tout genre. Tant pis, nous grimpons avec les 2 vélos et la remorque. En forçant un peu, nous arrivons à trouver une place mais plus personne ne peut bouger. Michel case un vélo dans les toilettes pour permettre aux voyageurs de descendre à Niort.

    Nous renonçons à descendre à Surgères et arrivons enfin à la Rochelle à 19h00. L'accueil du camping est fermé, porte close, mais ce n'est pas trop grave : nous contournons la grille avec les vélos et nous nous installons.
    Un campeur très attentionné, nous demande si on vient de loin. Sans réfléchir, nous lui répondons "non, non on arrive de Poitiers" et nous oublions de lui dire qu'on a fait les 3/4 du voyage en train.

    En soirée, nous retrouvons GR dans un bar de la Rochelle pour un vin chaud et/ou un chocolat chaud.
    Demain, c'est décidé, nous démontons la tente, nous traversons le pont de l'île de Ré et nous irons camper à St Martin de Ré. Le moral remonte.

    Dimanche matin, il pleut. Dimanche midi, il pleut toujours. L'idée de passer à vélo le pont de l'île de Ré avec vent et pluie ne nous emballe pas trop. Toute la journée, nous guettons une éclaircie qui nous permettrait de démonter la tente et de repartir. A 17h00, le moral au plus bas, ayant passé la journée sous la tente et ayant grignoté nos derniers petits-beurre, ayant envisagé alternativement d'aller à l'hôtel ou d'appeler GR au secours, nous rentrons à Poitiers en TER!

    Le lendemain, nous reviendrons en voiture (!), les vélos dans la voiture, et nous déplacerons la tente à St Martin de Ré. Une journée ensoleillée nous permet de parcourir les pistes cyclables de St Martin au phare des Baleines.
    Mais Michel râle qu'il y a trop de monde et qu'une demi-journée de vélo à l'île de Ré, d'accord mais pas plus.

    La prochaine fois, se souvenir que l'île de Ré est certes charmante à visiter à vélo, mais que forcément pendant les vacances de printemps, nous ne sommes pas les seuls à y avoir pensé.