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  • Itinéraire cyclocamping en Suède

    Le voyage commence au Danemark, à Copenhague où nous avons laissé la voiture. Nous aurions préféré prendre le train de nuit Bâle-Copenhague mais nous n'avons pas été assez prévoyant. Il faut réserver 3 mois à l'avance, c'est à dire dès l'ouverture des réservations.

    Un pont gigantesque relie Copenhague à Malmö, mais ce pont est interdit aux cyclistes. Nous avons donc pris la direction d'Helsingor au Danemark par la route cyclable n°9. En route, à Rungsted, le musée Karen Blixen pour les amateurs de littérature. En longeant la mer, on croise de ravissants petits villages avec maisons aux toits de chaume dont la petite ville de Niva. Puis une traversée de 20' en ferry nous permet d'atteindre Helsingborg, ville jumelle en Suède.

    danemark

    En 2013, la Suède comme le Danemark ne sont pas rentrés dans l'euro, échanges avec un danois autour du problème de la conversion euros/couronne danoise : "Heureusement que nous n'avons pas l'euro, il nous faudrait payer pour les grecs !" nous dit-il... On ne surenchérit pas, parce qu'on est pas d'accord, il laisse tomber.

    Après Helsingborg, nous prenons la direction de Malmö en longeant la mer Baltique et on découvre avec plaisir qu'il est possible de s'y baigner, c'est à dire que la température de l'eau est tout à fait acceptable pour des bretons. On déjeune à Landskronna au Why Not Café, juste à côté de la forteresse. Après avoir traversé toute la ville de Malmö, nous passons la nuit au camping de Limhamn, avec vue sur le pont qui relie à Copenhague.

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    Le lendemain, nous atteignons l'extrême pointe sud de la Suède à Smygehamm. Le lieu attire beaucoup de touristes mais il est nettement moins spectaculaire que Skagen, pointe nord du Danemark (voir ici) A Beddinggestrand, nous nous arrêtons au camping d'où nous repartons dès le lendemain pour 30 kms de voies cyclables protégées, le long de la mer, avec une étape à Ystad... la ville de Kurt Wallander (le fameux commissaire suédois héros de la série TV).

    ystad

    Pour avoir un peu de tranquillité, nous quittons la côte méridionale, partie de la Suède qui est très fréquentée en ce mois de juillet. En plongeant dans l'intérieur des terres, nous découvrons une Suède très rurale, beaucoup de cultures, du blé, des maraichers, des élevages, de petites villes comme Tomelilla, St Olov avec à chaque fois, une église et souvent le clocher en bois à côté de l’Église. Nous repérons aussi très vite les cimetières comme des endroits agréables pour pique-niquer : tranquillité, calme, de l'eau et même très souvent des toilettes (irréprochables).

    eglise, suède

    J'insiste pour que l'on fasse un détour vers le site de Stevenshuvud (la tête de Stevens) réputé pour le panorama. En arrivant sur le site, un trail de  quelques kilomètres est signalé, un sacré raccourci pour atteindre Kivik et pas de problèmes pour les cyclistes, nous assure un animateur sur le site. Il n'a pas vu nos vélos chargés, ni la remorque. On avance, le trail devient de plus en plus difficile mais on s'obstine. On refuse de faire demi-tour même devant l'amoncellement de cailloux toujours plus gros. Finalement, il nous faut décrocher les sacoches, dételer la remorque, porter le chargement puis les vélos sur 2-3 kms et cela nous a pris 2 heures.

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    Samedi 27 juillet, fin de la première semaine de vélo, on retrouve le "Cykelsparet", puis une voie cyclable sur une ancienne voie ferrée entre Torparebron et Maglehem. Sur la place du village, un petit comptoir avec des framboises, des cassis, groseilles, lavande, plants de perlagonium, courgettes, oeufs, oignons et personne ne surveille. On paie, on met l'argent dans la boite. La Suède nous étonne, quel pays tranquille !

    A Vittskövle, le château se reflète dans l'eau et nous offre la vue de son grand corps de bâtisse en briques rouges, une tour ronde surmontée d'un dôme. L'étape du soir nous permet de découvrir Kristianstad, une ville surnommée Lille Paris, c'est à dire le petit Paris, de larges avenues et quelques bâtiments colorés. Nous nous offrons le luxe d'une bière dans un bar, luxe car la bière est taxée comme tous les alcools en Suède ; de plus le taux de la taxe s'élève en même temps que le degré d'alcool.

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    De Kristianstad, on passe Fjälkinge, Kiaby et Nymolla, ville de contrebande du XIXe (contrebande de tissus, soie, coton, puis à partir de 1930 contrebande d'alcool). Nous finissons la journée à Pukairt, camping coincé entre l'autoroute et le bord de mer, nous y rencontrons 2 familles venues de Suisse, à vélo avec 5 enfants, un follow-me, une remorque, un tandem... Une super ambiance dans l'équipe, on essaie de les convaincre de proposer un montage vidéo au festival CCI (un jour peut-être...)

    Le lendemain, nous prenons des directions opposées. Eux vers Trelleborg pour un retour en ferry vers l'Allemagne, alors que nous poursuivons la route le long de la côte escarpée. Alors que nous croisons de nombreux cyclistes portant un fanion numéroté, nous comprenons que c'est la semaine cyclotouriste en Suède. 400 engagés, nous croisons même un français venu en camping-car pour participer à l'événement.

    Et la météo, me direz-vous ? Si je n'en ai pas parlé, c'est qu'il n'y avait rien à dire jusqu'à aujourd'hui. Un temps superbe et beaucoup de soleil contrairement à tous les pronostics (la Suède en vacances et à vélo, vous êtes fous ou complètement inconscients, bah c'est vrai vous aimez les pays froids). Mais aujourd'hui 30 juillet, il pleut depuis 6 heures du matin et il faut plier la tente mouillée. Nous rangeons à part le double-toit dans une sacoche, Michel ayant fait le choix judicieux d'un modèle de tente où l'on peut séparer le double-toit et l'intérieur de la tente. On roulera toute la journée sous la pluie : détour par le fjord d'Östre sur une piste nommée Bräkneleden, passage à Ronneby et un arrêt au Radehus Café, c'est à dire au café de l'ancienne mairie. Après un détour volontaire pour éviter la presque-île de Karlskrona (très touristique), la soirée au camping de Gängletorp est pluvieuse. Le lendemain matin, atmosphère toujours pluvieuse, un orage magnifique nous contraint à attendre l'éclaircie dans la salle commune du camping.

    Beau temps revenu, nous roulons dans la forêt et pique-niquons près d'un kiosque aménagé où l'on trouve en libre service fraises, framboises, tomates et même des glaces. L'étape du soir à Kristianopel nous permet de découvrir le camping établi dans une ancienne forteresse. Et bientôt se profile sur la côte est de la Suède, la ville de Kalmar. Rues pavées, vieille ville, cathédrale, château. De Kalmar, on embarque avec les vélos sur un petit ferry en direction de l'île d'Öland. Inquiétude, est-ce un bon choix au regard de l'attrait touristique de l'île ? Il s'avère que passé l'embarcadère de Färjestaden où s'agglutinent les touristes, vers le sud, la circulation à vélo est facile. On traverse Morbylånga puis arrivée à Degerham, Arvisk où se trouve un camping très bien équipé. A notre surprise, il y a peu de monde sur ce camping en bord de mer. En soirée, la baignade dans la mer Baltique et seuls face aux éoliennes en pleine mer nous fait apprécier pleinement notre choix.

    En ce matin ensoleillé, la route nous mène vers le sud de l'île d'Öland. A l'extrémité, les terres ont été confisquées autrefois au profit d'un roi. Un mur barre toujours l'île d'est en ouest (sur environ 5 kms) dans le but de contenir le gibier réservé. Partout sur cette partie de l'île, c'est l'alvaret, un paysage étonnant car dépourvu de végétation.

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    Deux autres journées à vélo sur l'île nous conduisent successivement à Ralla près d'Ekerum dans un camping semi-industriel (450 emplacements en bord de mer) puis à Lotorp dans un camping 5*. Les campings sont chers en Suède, mais on finit par comprendre que les vacances d'été se terminent pour beaucoup de suédois début août, donc les tarifs ont tendance à baisser. Dans le nord de l'île d'Öland, on repère dans une "Gårdsbutiken" des spécialités à base d'un petit fruit orange que l'on finit par identifier comme l'argousier (havtorn en suédois).

    Après 4 jours et demi passés sur l'île, une traversée de 2h30 en ferry nous permet de rejoindre Oskarshamn. A partir d'Oskarshamn, nous abandonnons notre objectif initial d'atteindre Stockholm (il reste environ 250 kms). Le retour prévu en train à partir de Stockholm s'avèrant complexe car les trains de grande ligne n'acceptent pas les vélos. Il nous reste une dizaine de jours pour revenir vers Copenhague en traversant la Suède d'est en ouest. Ce sera une occasion de découvrir les lacs intérieurs avec une inquiétude : rencontrerons-nous les moustiques dont on nous a tant vanté les mérites ?

    Les premiers dénivelés du voyage se profilent, montées et descentes se succèdent et la carte nous indique une altitude de 200 m ! La région autour de Nybro est réputée pour les souffleries de verre et cristal. Après un arrêt à l'ancienne gare de Skruv transformée en café, puis une halte devant une étrange maison abandonnée en forêt, l'étape du soir sera Linneryd au bord d'un lac.

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     Entre Timgsryd et Olofstrôm, le lac de Mien est l'un des plus anciens de Suède. Ce lac immense s'est développé à la suite d'un impact de météorite. Selon la légende, le nord du lac abrite des grottes dont l'entrée se situe au-dessous du niveau de la mer. Mais attention, un gardien géant veille sur l'entrée des grottes, on le reconnait à sa couronne surmontée d'un énorme poisson.

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    Au camping d'Olofström (implantation Volvo), les douches nous réservent une surprise. Comme dans beaucoup de campings, la douche est payante. Mais là où ça se complique, c'est que le monnayeur est à l'extérieur de la douche à une dizaine de pas. Il faut 1KR pour 3' d'eau chaude, mais on peut pas mettre d'avance 3 pièces de 1KR. Il faut donc sortir de la douche tout nu (pas le temps de s'enrouler dans une serviette), remettre 1KR dans le monnayeur, se dépêcher car le temps commence à courir mais pas trop si on vient juste de se savonner pour ne pas glisser...

    Après l'étape d'Olofström, de Nasum à Immeln, les anciennes voies ferrées ont été reconverties en voies cyclables. La "Banvall" suit son cours dans un paysage vallonné et bordé de vergers. A Immeln, bière à la main, nous contemplons une cabane rouge perdue dans les sapins au bord du lac.

    4e semaine de voyage en Suède, et nous atteignons Hassleholm. Lassitude ou envie de changer de paysage ? Nous nous renseignons à la gare. La liaison vers Helsingborg est en travaux, il faudrait prendre le bus, ce qui est difficile avec les vélos. Ce sera donc un retour direct vers Copenhague en quelques heures. Et la fin du voyage au camping de Copenhague.

    La fin du voyage ? déjà ? oui et non car nous restons à Copenhague le temps de visiter le FabLab à la maison de la culture de Valby, de rendre visite à un ami de Cycling for Libraries, puis de parcourir la ville à vélo d'est en ouest avec une facilité de déplacement qui nous enchante.

     

     

     

  • Pour les cyclistes à Poitiers, on fait les choses à moitié.

     

    Pour les cyclistes, à Poitiers

    On fait les choses à moitié.

    Telle pourrait être la devise de la ville puisque après les bandes cyclables effacées et pas (pas encore ?) refaites, il y a un autre sujet qui traine, qui traine, qui traine encore et toujours en longueur : l’application des DSC ou Doubles Sens Cyclables.  Ce truc barbare qui a été inventé par les législateurs pour permettre une circulation plus aisée des vélos dans les villes (hé oui, même nos chers députés qui gèrent notre vie de tous les jours, pensent de temps en temps aux usagers de la bicyclette en ville) et qui institue que dorénavant la règle qui s’applique en zone 30 c’est que les vélos peuvent prendre les sens interdits. Une petite restriction quand même, sauf dans le cas où l’autorité en charge de la circulation (le Maire en l’occurrence) prend un arrêté contraire, qu’il doit alors justifier.

    Et que dit l’article L411.1 du 30 juillet 2008? Que toutes les zones 30 existantes à cette date devront être mises en conformité avant juillet 2010.

    Fort bien, tout ceci me semble des plus limpides, je peux donc prendre toutes les rues en zone 30 en sens interdit quand je suis à vélo ? Et bien non, ce serait trop simple. Il semblerait que pour qu’un sens interdit soit  empruntable, il doive être mis en conformité, c’est à dire que ses panneaux « sens interdit » (vous savez le gros rond tout rouge avec un sourire plat et blanc au milieu et même pas d’œil) soient équipés d’un petit rectangle qui dit « Sauf vélo ».

    Qu’à cela ne tienne, si la loi dit qu’avant juillet 2010 toutes les rues doivent être mises en conformité, à mi-octobre 2013 elles doivent l’être quand même, non ?

    Et bien non, pas à Poitiers en tout cas.

    Je vais vous prendre un exemple :

    La rue Riffault (située dans la zone 30 de Cœur d’Agglo de Poitiers)

    • Quand elle démarre voie André Malraux, (et oui, on tente de la prendre à vélo, en contre sens en suivant le code de la route) elle affiche un beau sens interdit sans le « Sauf vélo », donc je dois descendre de mon vélo et le pousser à la main.

     

    • Cinquante mètres plus loin, au croisement avec la rue St Denis, tient, un panneau « Sauf vélo » sous le sens interdit, je peux donc remonter sur ma bicyclette.

     

    • Encore 50 m, nouveau carrefour avec la rue Augouard, nouveau sens interdit, nouveau « Sauf vélo », je continue sur mon vélo.

     

    • Vingt mètres plus loin, croisement avec la rue du 19 mars 1962, nouveau sens interdit, et là, plus de « Sauf vélo », je dois descendre de ma monture si je veux poursuivre.

     

    • Croisement avec la Grand Rue, pas de sens interdit, mais pas de Sauf vélo non plus, j’hésite d’autant que la rue change de nom et dans son prolongement devient la rue Arsène Orillard.

     

    • Arsène était-il plus au fait des lois que son pote Riffault? Croisement avec la rue de la Cathédrale, tient, un nouveau sens interdit et toujours pas de « Sauf vélo ». Je suis, je l’avoue, un peu perdu, ne sachant plus si je peux remonter sur mon vélo, ou si je suis déjà dessus. A force de suivre les panneaux je ne sais plus si le dernier que j’ai vu m’autorise à marcher sur mes pédales ou à m’assoir sur le trottoir. Au secours je deviens fou et maintenant la police me poursuit à travers un dédale de panneaux interdits aux autorisés. La circulation à Poitiers devient un vrai cauchemar.

     

    • Quand on arrive rue Jean Jaurès, oh miracle, le vue s’ouvre enfin puisque tout droit c’est une zone 30 mais dans le bon sens. Plus besoin de surveiller les panneaux, juste faire attention aux voitures. Soulagement.

    Enfin pour revenir à mon propos du début, quand je disais qu’à Poitiers on ne faisait les choses qu’à moitié pour les cyclistes, ce n’est même pas vrai puisque dans le cas présent, sur les 5 panneaux « Sens interdit » que comporte la rue, seuls 2 sont conformes à la réglementation. Il manque encore un p’tit effort pour pouvoir retenir la nouvelle devise proposée.

  • Vous avez dit voie cyclable ? Episode n° 4

    Dans la rubrique « Vous avez dit voie cyclable ? » celle-ci fait aussi partie des pratiques standard de la ville de Poitiers :

    Épisode n° 1 : On a une belle bande cyclable, avec une belle peinture bien visible et même (cas rare pour qu’il soit positivement souligné) une continuité dans la traversée du carrefour par un damier vert. Presque que le top quoi.

    Épisode n° 2 : On fait des travaux, réfection du trottoir, la bande cyclable est remplacée par une tranchée, rien de plus normal, la ville entretient les canalisations, c’est bien, sauf que la bande cyclable elle, a disparu et n’est remplacée par …. rien. Pas la moindre déviation, pas le plus petit panneau pour indiquer aux automobilistes de faire attention aux gentils cyclistes qui n’ont plus leur voie privilégiée (sic) de circulation. Le cycliste se dém…de.

    Épisode n° 3 : Les travaux sont finis.

    Piste cyclable, Poitiers (86)

    La tranchée est rebouchée, goudronnée. Le passage piétons est re-matérialisé, (on a refait les quelques bandes qui avaient disparu dans la tranchée), on repeint la ligne d’arrêt des voitures au feu, tout ça c’est très bien et normal, sauf que depuis 4 ou 5 mois que les travaux sont finis, la bande pour les vélos n’a toujours pas été refaite et donc les cyclistes eux, continuent de se dém..der.

    C’est tout Poitiers ça : priorité aux voitures (les panneaux sont mis au goût du jour, les peintures sont refaites dès que le moindre problème survient), cette fois-ci, le piéton a eu un peu de chance on lui a refait son passage, mais le vélo une fois de plus est le parent pauvre des attentions de la Ville.

    Et mon damier qui signalait une traversée de piste cyclable au carrefour a lui aussi disparu.

    Piste cyclable, Poitiers (86)

    Et tout ça sur une des voies les plus fréquentées et les plus dangereuses de Poitiers : le carrefour de l’Avenue de Libération et de la Rue de Chilvert.

    Les cyclistes des sous-citoyens à Poitiers ? une fois de plus ça se vérifie puisqu'ils arrivent bien après les automobilistes et les piétons dans les préoccupations des techniciens et des élus de la Ville.

  • Vous avez dit piste cyclable ? 3

     

    Dans la série « Vous avez dit piste cyclable ?» celle-là n’est pas mal non plus :

    Piste cyclable, Poitiers

    Il s’agit de la piste (et pour le coup elle porte bien son nom) cyclable qui longe l’Avenue du 11 Novembre à Poitiers, une des voies les plus fréquentée par les automobilistes.

    Plutôt que piste cyclable on devrait la baptiser de « Piste d’Entrainement aux Bosses pour VTT » puisque tous les 10 ou 20 mètres elle est traversée par des bosses gigantesques. J’en ai  mesurée une à 17 cm ! Pour info, 17 cm c’est près de 2 fois la hauteur d’un  bon trottoir, celui que j’ai mesuré dans notre rue ne fait lui que 9 cm environ. Donc emprunter cette piste (signalée comme obligatoire pour les cyclistes) revient à franchir plus d’une vingtaine de fois un double trottoir. Peut-être faut-il acheter un vélo Hummer pour circuler à Poitiers ?

    Piste cyclable, Poitiers

    Et dire que c’est (c’était ?) une des seules voies cyclables réellement protégée des automobilistes sur Poitiers !

    Cela étant, cette voie est un vrai danger pour les cyclistes et une véritable honte pour la Ville de Poitiers qui pourtant s’enorgueillit  d’offrir aux cyclistes poitevins un des plus beaux réseaux cyclables de France, rien de moins que ça. Mais dans quel état ? Personne n’en dit mot.

    Je ne sais pas quel conseil donner aux cyclistes  qui veulent aller du côté de l’Avenue du 11 Novembre : respectez la loi, empruntez la piste cyclable et tuez-vous en chutant dans cet entrelacs de bosses et de trous ou jouez la sécurité (sic) en roulant sur l’avenue (elle parfaitement lisse et refaite à neuf il y a quelques mois) mais au risque de vous faire écraser par une voiture ou un camion ? A vous de choisir mais je ne me risquerais pas à vous donner un conseil autre que : « évitez ce trajet à tous prix ! » Peut-être serait-il souhaitable avant d’aller faire ses courses au Grand Large (la zone commerciale située le long de cette voie) ou d’y passer pour aller bosser, de consulter son assurance pour choisir ce qui serait le plus avantageux pour son veuf ou sa veuve ?

    Les cyclistes des sous-citoyens à Poitiers ? Vu l’état des voies qu’on leur propose, on se demande même si quelqu’un sait ce qu’est un vélo à Poitiers.

  • Vous avez dit "Piste cyclable" ? 2

    De Monsieur Vocivélo, envoyé spécial à pied dans les faubourgs de Poitiers.

    Dans la rubrique « Vous avez dit piste cyclable ?", il y en a une autre sur la ville de Poitiers qui vaut son poids de cacahuètes, bon d’accord, ce n’est pas pour les vélos mais comme il m’arrive aussi de marcher à pied, je me permets de faire une entorse au règlement du blog de Mme Vocivelo qui stipule qu’on ne doit parler que du vélo, encore du vélo, toujours du vélo (j’espère qu’elle me pardonnera) et je partage avec vous cette photo d’un passage piétons sur la sortie du parking extérieur de Vitalis, la compagnie des bus de Poitiers, sur l’avenue de Northampton.

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    Je ne sais pas comment on fait pour peindre un passage piétons en dehors des clous, mais il faut quand même le faire. A moins que le passage piétons ne soit fait pour les hérissons, qui en ont aussi bien besoin les pôvres) et que les piétons à pied ne doivent faire un écart? Et en fauteuil ou avec une canne, je fais comment ?

    Allez, il y a quand même plus grave dans la vie.