Une nouvelle piste cyclable à Beaulieu, boulevard René Cassin, a vu le jour en septembre 2006. Je suis très satisfaite car cette piste cyclable se trouve en partie sur mon trajet travail. En partie seulement car la piste cyclable ne démarre pas au début du boulevard, c'est à dire au niveau du feu de la rue Lafayette qui dessert la zone commerciale Géant, mais environ 500 mètres plus loin.
Pourquoi la ville a t-elle renoncé à ces quelques 500 mètres, cela me paraît incompréhensible.
Il reste donc une portion de boulevard ultra dangereuse où les voitures roulent vîte et où l'existence de chicanes au milieu du boulevard les incitent non pas à ralentir comme c'est prévu mais uniquement à passer en force en présence de cyclistes.
Aussi pour ma sécurité, je préfère rouler à petite vitesse sur le trottoir surtout le soir, plutôt que de risquer un accrochage mortel avec une voiture.
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Piste cyclable incomplète
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Rubrique mode
C'est un peu la révolution dans ma garde-robe : j'ai acheté pour cet hiver une paire de chaussettes colorées que je vous fais découvrir en avant-première. Il faut dire que je porte habituellement des soquettes blanches ou noires très classiques, mais à vélo j'ai souvent froid aux pieds. J'ai donc suivi les conseils de Michel (c'est mon conseiller technique) "Mets des chaussettes qui remontent jusqu'aux genoux, t'auras pas froid". Voici le résultat :
PS Cette note est dédiée à Marie G., personnage très célèbre qui a vécu quelques années à Poitiers et qui malheureusement a préféré la vie trépidante de la capitale aux charmes de la vie poitevine. On sait toujours pas pourquoi. Personne à Poitiers n'a oublié les magnifiques chaussettes colorées qu'elle portait en hiver. -
Où stationner son vélo à Poitiers
Bon il est temps que je remette un peu de sérieux dans ce blog (et non plok chère Madame Huguette de L. ) car ces derniers temps, j'ai l'impression qu'on s'est un peu égaré. Quoique grâce aux sujets récemment abordés par Michel, les statistiques de consultation ont connu une croissance spectaculaire.
Je vais donc aborder aujourd'hui un sujet plus pratique. On me demande souvent où stationner son vélo à Poitiers.
Dans une ville idéale, il est préférable d'avoir de multiples parkings à vélo car le cycliste aime stationner son vélo à proximité de l'endroit où il a rendez-vous. Se payer un 1/4 heure de marche quand on vient de pédaler 20 minutes, c'est pas très drôle.
Devant le restoU Champlain, il y a de nouveaux parkings à vélo. La question qui tue : pourquoi un certain nombre de vélos sont-ils entassés sous le porche du restoU alors qu'un magnifique "pince-roues" tout neuf vient d'être installé 20 mètres plus loin?
Parce que les associations d'utilisateurs se tuent à expliquer aux aménageurs d'espaces publics que les "pince-roues" c'est NON : si le vélo se couche, la roue reste malheureusement coincée dans le ratelier. Vous avez essayé de rouler avec une roue voilée ? De plus le nouveau "pince-roues" n'est pas à l'abri de la pluie : vous avez essayé de rouler avec une roue voilée ET une selle mouillée?
Heureusement à Poitiers, on observe de plus en plus de stationnement à arceaux où il est possible d'attacher le vélo par le cadre et non seulement par la roue : voir devant la Médiathèque, Marché Notre Dame (côté arrêts de bus et également devant l'Hôtel Chaboureau qui héberge Sciences Po Poitiers)
Peut-être existe-t-il un petit dépliant qui recenserait tous les stationnements à vélos de la ville de Poitiers? Je n'en ai pas connaissance... si quelqu'un en a entendu parler? -
Un p'tit tour à bicyclette
Invitation :
AVERTISSEMENT : SORTIE DETENTE * CHRONOMETRES INTERDITS * DECONSEILLE AUX FANS DE VITESSE -
Choix d'un vélo
Bonjour
Voyant que vous vadrouillez pas mal à vélo dans notre chère ville vallonnée, j'aimerais savoir si vous pouviez me dire (ici ou par mail pour ne pas citer de marque...) quel type de vélo vous utilisez? Sachant que je souhaite en utiliser un tous les jours (en ce moment j'utilise ceux de la CAP mais a force ça n'est plus rentable... même si c'est pas cher!) que conseillez vous ou , du moins, pensez qui est le mieux?
Merci ;) Chloé
Je ne suis pas une spécialiste du choix de vélo, je me repose beaucoup sur Michel pour l'achat et l'entretien des vélos, mais voici mes impressions. Nous avons roulé longtemps avec des vélos Peugeot très satisfaisants. Puis nous avons investi dans des nouveaux vélos de marque Scott : à ce sujet, Michel a dû vaincre mes réticences car je ne voulais pas lâcher mon vélo Peugeot vieux de plus de 10 ans. Pourtant, il avait raison, j'ai bien senti le changement : confort et performance, souplesse et maniabilité en particulier à Poitiers où le relief est difficile pour les non-sportifs. Or je ne suis pas sportive du tout. Bref, nos vélos Scott sont équipés de 3 plateaux et 9 pignons, ce qui fait 27 vitesses si j'ai bien compris. La manette de changement de vitesse se trouve sur le guidon, ce qui facilite énormément les changements de vitesse, je l'utilise beaucoup en ville pour adapter l'effort de pédalage. Grâce à ce vélo, j'ai réussi à monter la rue de la Chaîne à Poitiers, bon mais je le ferai pas tous les matins. La selle et le guidon sont sur suspension, ça doit être une question de confort. Côté technique je suis incapable d'en dire plus, mais ça a l'air de très bonne qualité et costaud. L'achat de ce vélo représente un très gros investissement : je pense qu'il faudrait plusieurs années de location de vélos de la CAP (Communauté d'agglo de Poitiers) pour amortir un tel achat. La location à 5 euros par mois, on peut difficilement faire mieux.
Cependant, nous estimons être remboursés largement. Nous avons supprimé notre 2e voiture. Mais surtout, nous avions besoin de vélos fiables et capables de supporter le poids de nos bagages et de la remorque pour Michel lors de nos voyages d'été.
Notre fournisseur est Freecycle à Saint-Benoît, mais il y a aussi Cyclamen, boulevard du Pont Achard (quartier de la Gare de Poitiers) et d'autres...
Sachez qu'il existe aussi à Poitiers une association "Vélocité86" dont l'objet est de promouvoir l'utilisation du vélo en ville. Lors de la journée des associations au Parc de Blossac, le dimanche 24 septembre 2006, vous pourrez rencontrer des membres de l'association Vélocité86. Tous pratiquent le vélo à Poitiers depuis longtemps et peuvent vous conseiller soit pour l'achat d'un vélo, soit pour des itinéraires adaptés en ville, soit pour recueillir vos remarques et suggestions au sujet d'aménagements nécessaires (stationnement et circulation en ville).
Bon courage Chloé et à bientôt.
Note : surtout lire le commentaire de Michel ci-dessous pour plus d'infos -
La voiture nuit gravement à votre quotidien
La campagne de publicité de Vitalis, la compagnie de transports poitevins s'étale depuis quelques jours sur tous les bus de Poitiers. J'aime beaucoup le clin d'oeil, détournement du message préventif que l'on peut lire désormais sur les paquets de cigarettes, mais je suis un peu inquiète des effets de cette communication.
Comme on le sait, toute opération de marketing va chercher au plus profond de notre inconscient pour y flatter notre ego, nous séduire, nous déculpabiliser.
Comme pour la campagne contre le tabac, j'ai l'impression que ce genre de message a pour effet de conforter ceux qui ont déjà fait leur choix, par exemple ne pas fumer. En revanche, pour ceux que l'on veut convaincre, l'effet pourrait être inverse, les agacer plus que les séduire, les culpabiliser sans pour autant leur faire changer d'avis.
D'une manière plus générale, la multiplication des campagnes nous recommandant de ne plus fumer, de faire plus de sport, de mieux manger, de ne plus polluer, tout ceci dans un souci de nous permettre de vivre en meilleure santé, me rappelle ce que nous avons connu il y a une dizaine d'années en Californie où nous avons résidé 3 ans. Une société de consommation où les fast-foods en tout genre sont omni-présents, où accompagner ses enfants à l'école à pied relève de l'incongru, où le sport se pratique devant la TV, mais aussi une société moralisatrice visant ceux qui ont le malheur d'être trop réceptifs à toutes ces sollicitations et en conséquence parce qu'ils ont trop consommé, trop pris leur voiture, de mettre en danger leur santé.
D'autres arguments pour prendre le bus à Poitiers :
- vous aurez le temps de lire, de dormir, d'écouter de la musique, de rêver
- vous économiserez beaucoup d'argent
- vous ne serez jamais en retard
- vous ferez des rencontres intéressantes
- vous aurez tous les jours une visite panoramique de la ville de Poitiers par la voie Malraux
- enfin vous bénéficierez des voies de bus de plus en plus nombreuses à Poitiers -
Tous à vélo 2006
Aujourd'hui dimanche 3 juin, c'est la journée nationale "Tous à vélo". A Poitiers seuls les courageux sont à vélo, ceux qui se sont levés tôt pour le rendez-vous fixé à 9h15 place d'Armes, point de départ d'un circuit de 17 kms sans difficulté, circuit prévu pour les familles.
J'ai fait le grand effort de me lever à 8h00, préparer les sandwichs, les lunettes de soleil, une bouteille d'eau et en route pour la place d'Armes. Je sommeille encore un peu et je me trompe de direction, donc me voilà partie en direction inverse, je réalise que je dois faire demi-tour, j'arrive avec 10 minutes de retard. Michel qui m'a précédée de 3/4 d'heure, m'attend en compagnie de Jef, Gilles et Stéphane car tous les groupes sont déjà partis. Zut, il va falloir pédaler pour les rattraper.
On retrouve un groupe, ambiance de promenade, on bavarde, on s'arrête pour remettre une chaîne de vélo en place, une fois, 2 fois, 3 fois... Ben oui les vélos sont un peu rouillés en début de saison. Rien à voir avec les cyclos en club qui eux sont partis tôt ce matin et font un parcours de 75 kms...
Rendez-vous à 11h00 : toutes sortes de vélos, petits, grands, beaux ou moches, vélos de course ou vélos urbains se cotoient à l'auberge de jeunesse, puis départ en groupe vers la Mairie de Poitiers. Encore dernier, on arrive trop tard pour le discours des officiels, trop tard pour la photo dans le journal, mais il reste encore de l'apéro donc tout va bien.
Pique-nique à Blossac:
Après-midi autour du rallye vélo organisé par les étudiants de l'ESCEM : circuit sans difficulté agrémenté de quelques énigmes, visites de jardins ouverts puisque c'est aussi la manifestation "Rendez-vous aux jardins". Le but est de découvrir Poitiers à vélo, ce n'est pas une question de vitesse. D'ailleurs, une crevaison nous surpend alors que nous n'avons pas de rustines. Un cyclo de passage nous en cède une. Lors de la remise des lots à 17h00, nous découvrirons parmi les lots, des kits de réparation en cas de crevaison. Un peu tard, mais valable pour l'année prochaine.
L'heureux gagnant du 1er prix offert par l'ESCEM repart avec 2 vélos, le sien (forcément dans un rallye vélo on ne vient pas en voiture) plus celui qu'il a gagné. -
Mésaventure
Hier je devais me rendre à Paris pour une réunion professionnelle. J'avais prévu de quitter la maison à 8h30 sachant qu'il me faut 15 minutes pour aller à la gare et 5 minutes pour me garer au parcotrain, ça devait le faire sans problèmes pour le TGV de 9h00. Michel me suggère d'y aller à vélo. Je tergiverse, il faut dire qu'il n'y a pas vraiment d'espace prévu pour les vélos en stationnement, ma tenue vestimentaire est prévue pour une réunion pas pour faire du vélo et puis pour dire la vérité j'ai peur qu'on me le vole.
Jusqu'au dernier moment, j'hésite et j'opte finalement pour la voiture en pensant que ça sera plus sûr.
MAUVAIS CHOIX : en arrivant au parcotrain, je découvre une affiche "PARKING COMPLET". Je fais demi-tour, je cherche une place, toutes les places autour de la gare sont limitées à un stationnement de 2 heures et je ne rentre pas avant 20h30. Résultat : je rate mon train et j'appelle Michel au secours.
Bref, vous voyez la conclusion : Michel a été sympa, il est venu (à vélo!) pour déplacer la voiture avant le PV et j'ai pu assister à ma réunion l'esprit tranquille et même faire du shopping à Paris. Le plus drôle, c'est que j'ai trimballé toute la journée l'antivol de mon vélo qui était resté dans mon sac à dos. C'est lourd un antivol de vélo. -
Faire part
Il ne demandait rien à personne
Il traversait dans un passage piétons
Il n'avait jamais fait de mal à personne
Il traversait du parc de Blossac vers chez Rémi
C'était limité à 50 km/h
Et pourtant il ne verra jamais le soleil de ce 3 mai 2006
Paix à son esprit
Les amis du hérison du parc de Blossac -
Parking à vélos
Un rayon de soleil et les vélos fleurissent devant la Médiathèque de Poitiers.
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Chers amis cyclistes urbains
Chers amis cyclistes urbains, : Assez ! STOP ! Arrêtons ! Ça ne peut plus durer !
Il est temps de prendre conscience du danger que représente l'usage du vélo dans nos rues.
Plusieurs faits graves me font pousser ce cri d'alarme :
en préambule, je dois admettre que je ne peux pas arguer de ne pas avoir été prévenu puisque même avant mes premiers tours de volant, le Livret de formation au Code de la Route, dans son édition Sécurité Routière édité par EDISER m'apprenait ceci "vérifiez qu'aucun obstacle (piéton, cycliste ...) n'obligera le véhicule devant vous à se déporter vers la gauche" et donc m'avait prévenu : à partir de maintenant, à vélo ou à pied je ne serai qu'un obstacle !
· La non discipline des cyclistes est un danger permanent pour les autres utilisateurs de la rue et pour les voitures en particulier. Il n’est pas pensable de continuer ainsi à laisser les vélos griller les feux et les stops quand les automobilistes font tout pour les respecter !
· Et quand bien même il arriverait à un automobiliste de passer par inadvertance au feu rouge, cette erreur est bien moins dangereuse pour les autres véhicules puisqu’une voiture qui roule à 50 km/h met moins d’une seconde et demie à traverser un carrefour de 20 m contre plus de 7 secondes pour un cycliste à 10 km/h. Etant 5 fois plus longtemps au milieu du carrefour, le cycliste en grillant un feu fait donc courir 5 fois plus de risques d’accident qu’une voiture. Et plus la vitesse de l’automobile augmente (ce qui lui est aisé) plus le risque diminue, alors que le vélo est lui limité et ne pourra jamais prétendre à la célérité de la voiture.
· Un vélo en ville est par nature instable et fait des écarts sur la chaussée, surtout pendant les phases de démarrage, mettant ainsi en péril la sécurité de son environnement proche.
· Les fabricants d’automobiles font des efforts conséquents pour minimiser les effets d’un éventuel impact de leurs voitures sur un piéton. Pendant ce temps que proposent les constructeurs de vélo ? Rien ! et si l’on regarde bien, un vélo n’est qu’un ensemble de parties saillantes et contondantes qui vont agresser le piéton sans même avoir besoin d’un choc : pédales dans les chevilles, guidons, poignées de freins et autre garde-boue sont de véritables armes tranchantes en cas d’impact avec un autre utilisateur (piéton ou voiture).
· Quand ce ne sont pas des rajouts intempestifs tels ces écarteurs que l’on voit fleurir de plus en plus sur toutes les bicyclettes de ville qui sont un véritable danger pour les voitures et qui créent une psychose dans un rayon conséquent autour du vélo. Que dirions-nous si les automobiles s’équipaient de systèmes écarteurs de la largeur du véhicule ? Et que dire de ces porte-bagages avant totalement incongrus en ville et qui ressemblent à des pare-buffles équipant les camions dans la savane. Est-ce pour mieux se débarrasser des piétons ou renforcer leur impact en cas de choc avec une voiture ?
· Le stationnement en double file est interdit pour les voitures, et d’ailleurs aucun automobiliste ne s’y risque, alors qu’il est autorisé pour les cycles (non munis de side-car il est vrai – article R 417-10 du Code de la Route) ce qui contraint les automobiles à faire un écart pour contourner l’obstacle mettant ainsi en péril leur sécurité et celle des autres usagers.
· Parlons maintenant du casque : certains veulent le rendre obligatoire pour protéger les cyclistes, or il est clair que ce casque deviendrait un bélier supplémentaire en cas de choc, aggravant encore les conséquences pour la voiture. Combien de pare-brises éclatés faudra-t-il avoir eu avant de l'interdire ?
· Nos constructeurs automobiles font preuve de la plus grande ingéniosité pour rendre toujours plus sûr l’environnement de la voiture (ABS, EPS, limiteurs de vitesse pour un plus grand confort de conduite …) alors que encore une fois sur les vélos rien n’est fait. Pas le moindre détecteur de voiture en danger, pas le moindre avertisseur de risque même en option alors que se généralisent sur nos voitures les détecteurs de danger (piétons et cyclistes, trottoirs…) qui pourraient mettre la sécurité de l’automobiliste en jeu !
"Quand la classe S se surpasse ... avec un système de visualisation automatique qui se charge de prévenir le conducteur des dangers potentiels (cycliste, piéton..)" Auto-Journal n° 675 de Juin 2005.
· Dû à sa faible vitesse, le cycliste ralentit les échanges dans la ville et par là même, l’économie de notre pays. Combien de fois n’avons nous pas fait perdre son poste à un employé arrivé en retard à son travail ? ou un marché à cet artisan qui n’a pu rendre son devis à l’heure car nous l'avons freiné au guidon de nos machines ?
· Le permis de conduire. Certains esprits bien pensant demandent que le même barème de retraits de points du permis s'applique aux cyclistes et aux automobilistes ayant commis la même infraction. Erreur on ne peut plus funeste. et qui va à l'encontre de la règle d'être puni par là ou tu as péché. Ainsi, un cycliste grillant un feu rouge se verrait interdire la conduite d'une voiture mais pourrait continuer à utiliser son vélo en toute impunité ? Quelle nouvelle hérésie ! Appliquons plutôt le principe du fauteur / payeur et instaurons l'interdiction de vélo dès la première infraction. Ainsi nous libérerons nos villes des cyclistes les plus dévergondés.
· Le cycliste fait peur dans la ville. Les enfants, les personnes âgées et même celles dans la force de l’âge n’osent plus traverser une rue en empruntant un passage piéton dès qu'un vélo apparaît alors même que par la loi, ils y sont prioritaires ! Il faut les voir s’agglutiner au bord des passages piétons attendant une accalmie dans le flot des vélos pour oser s’aventurer sur la chaussée. Spectacle indigne de notre civilisation avancée.
· L’agressivité des cyclistes envers les autres usagers est bien connue des automobilistes.
Déjà avant de démarrer, ne dit-on pas en effet « enfourcher sa bicyclette » (prendre par la fourche !) réminiscence d’une époque pas si lointaine où les conflits se réglaient encore à coup de fourche, là où l’automobiliste « monte dans sa voiture » expression quand même plus bucolique ! Et que dire ensuite des cris et regards méchants, voire des coups de sonnette rageurs, lancés par les cyclistes à tout ce qui approche de près ou de loin de leur monture !
· La pollution. Tout le monde pense que le vélo est la solution au manque chronique d'oxygène et d'air pur dont souffrent nos villes. Or il n'est que nous voir haletants et suants au premier feu en haut d'une petite montée pour comprendre que pour reprendre notre souffle nous consommons 4 à 5 fois plus d'oxygène que l'automobiliste sagement assis dans sa voiture et à qui la climatisation diffuse un agréable air frais. Et pour peu que sa voiture soit d'un gros modèle (généralement de couleur noire), cette climatisation est équipée de filtres divers et variés (à particule, à pollen, à odeurs …) qui ont pour effet de nettoyer l'air aspiré et donc d'en rejeter un plus propre en dehors de l'habitacle. Sans compter la nécessité pour le cycliste de prendre une douche à l'arrivée à destination et donc de polluer encore un peu plus nos réserves si précieuses en eau. L'automobiliste et sa climatisation lui, n'aura nul besoin de douche à l'arrivée et quand bien même pour son confort il en prendrait une, l'eau en serait moins affectée car il n'aura pas de poussière collante et de sueur à évacuer.
· Le vélo est une plaie dans les voies piétonnes. L’automobiliste à qui on a interdit de se garer devant son magasin préféré et qui de fait redevient piéton, doit encore subir nos montures et se garder de tous côtés contre nos chevauchées et là pour le coup, sans la moindre protection de tôle. Il y risque sa vie à chaque instant.
· Quand à la conduite en état d’ivresse,même si elle doit être condamnée dans tous les cas, reconnaissons qu’elle est quand même moins risquée au volant d’une voiture, stable et nécessitant que peu d’effort et de maîtrise, plutôt qu’au guidon d’un vélo dont la stabilité déjà dangereuse à jeun, devient critique dans ce cas.
· Enfin, les bandes cyclables ! Quelle hérésie ! Cette zone censée protéger le cycliste (de quoi ? je vous le demande ) ne sert en fait que de prétexte à une course effrénée à la vitesse en toute impunité sans tenir compte ni des automobilistes ni de leurs passagers qui tentent de sortir de leur voiture. Quel automobiliste n’a jamais risqué de se faire renverser par un vélo en ouvrant sa portière ?
Français, on nous trompe. Vraisemblablement sous la pression du lobbying cycliste, aucun gouvernement n’a jamais osé publié d’étude sur le nombre d’automobilistes tués ou blessés à cause d’un cycliste en ville ! Combien de familles ainsi décimées, combien de nouveaux orphelins chaque année en France dans l’indifférence la plus totale ? Ainsi, je demande solennellement aux plus hautes instances politiques de notre pays de communiquer, enfin, les vrais chiffres de cette véritable hécatombe.
Face à cette situation, vous comprendrez donc, amis cyclistes des villes, pour le bien de la communauté toute entière, et la sécurité de nos concitoyens, et en particulier des automobilistes, que je ne peux que vous demander d’arrêter le vélo avant qu’il ne soit trop tard. Ma conscience me pose même la question de savoir s’il ne faudrait pas proposer une loi interdisant toute pratique du vélo en agglomération. Je vais en parler à mon député.
La semaine prochaine je traiterai d’un sujet qui nous préoccupe tous à la veille des vacances et qui n’est pas sans rappeler celui d’aujourd’hui: le danger que font subir les baigneurs imprudents aux conducteurs de jet-ski sur nos plages.
A bientôt. -
La meilleure façon d'approcher le centre ville à vélo
A Poitiers, quand on habite ou quand on travaille en périphérie, le problème c'est de remonter sur le "plateau", autrement dit atteindre le centre ville; ça grimpe et ça peut démoraliser tout(e) cycliste convaincu(e) : peur de pas y arriver, transpiration, aggressivité des voitures. Quel est l'itinéraire malin?
Oublier la voie rapide ou "Voie Malraux" que les poitevins appellent "la pénétrante". Cette voie rapide, sans feux et généralement sans encombrement, enjambe littéralement les faubourgs pour un accès direct au centre ville , mais elle est réservée aux bus et aux voitures.
Oublier la rue Jean Jaurès, l'artère principale entre le Pont Neuf et la Mairie. Bus et voitures s'y croisent à peine et il ne reste pas de place pour un vélo. Si un vélo téméraire s'y aventure malgré tout, il bloque toute la rue Jean Jaurès et provoque l'irritation des automobilistes obligés d'avancer à allure réduite.
Oublier la rue de la Chaîne à moins de diposer d'un vélo très performant et de mollets particulièrement endurcis. J'ai essayé une fois, j'ai réussi sans mettre pied à terre, mais la voiture derrière moi n'en pouvait plus et m'a finalement doublé avec rage en haut de la côte. Très mauvais pour l'entente entre cyclos et automobilistes.
Pas grave, il reste encore la montée de Blossac, un peu raide mais c'est jouable même pour une cycliste peu entraînée comme moi. En plus, la municipalité a équipé cette rue d'une piste cyclable. Dommage que les automobilistes confondent piste cyclable et voie de stationnement : voir la note de Michel
La vraie bonne idée, d'après les cyclistes qui pratiquent Poitiers depuis longtemps, c'est la rue de la Cathédrale à vélo : en sens unique avec peu de circulation donc peu de voitures qui vous talonnent. Un petit reproche au conducteur de la Range Rover qui m'a doublé ce matin pour se rabattre ensuite devant moi et se garer sur le trottoir. Satisfaction, il a fini à pied pour cause de rues piétonnes, moi j'ai pu garer mon vélo juste devant la Médiathèque. -
Les auto-écoles donnent l'exemple
Et il passe où encore le papy avec Jolly ?
Vu ce matin au carrefour des 3 Bourdons:
Article R417-10 du Code de la Route : "Est considéré comme gênant la circulation publique, l'arrêt ou le stationnement sur le trottoir"
Amende forfaitaire de 35 €.
Comme m'a répondu un moniteur d'auto-école à qui je faisais remarquer que son mode de stationnement n'était pas très ... orthodoxe : "Si on devait respecter le règlement !" (véridique, j'ai même le nom) -
Bandes Cyclables Garage
Ce n'est plus simplement l'été sur les plages qu'il faut être mince, au printemps aussi à Poitiers pour s'y déplacer !
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Y'en a marre !
Rond point du Lycée St Jacques de Compostelle - 19 h 20 - Je fais 3/4 de tour du rond point pour aller prendre la route de Bignoux quand au niveau de l'Avenue de la Révolution, une voiture me double par la gauche et me coupe la route pour tourner à droite. Elle a même été obligée de faire un S parce qu'elle était allée un peu loin pour me doubler. Je n'aurais pas eu les 2 mains sur les freins, c'était l'accident assuré (ah oui, les 2 mains sur les freins parce que j'étais sur mon p'tit vélo).
Bon , j'ai fait 1/2 tour et je l'ai pisté jusque sur le parking de son immeuble où je me suis permis de le traiter d'assassin. Ca soulage.
Quand va-t-on enfin prendre les cyclistes au sérieux dans ce pays ?
Au fait faudrait lui trouver un p'tit nom à ce p'tit vélo. Ce sera plus facile pour en parler. Le concours à idées est ouvert: biclou, tintin, jolly.... A suivre .