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vélo - Page 3

  • Découvrir les "Biergarten"

    C'est une caractéristique commune à de nombreux cyclo campeurs : après une journée de vélo, après avoir monté la tente, pris une douche, on cherche un endroit pour prendre une bière.
    En Allemagne, nous avons très vite repéré des pancartes indiquant "Biergarten", donc d'après nous "Jardin à bière". Idéal pour une pause détente dans un cadre assez détendu et informel : un pré, un jardin, un verger comme ici sur la photo, quelques bancs.

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    Petite explication (en français) sur ce que sont les Biergarten ici, ou ici.

  • Du Rhin au Danube à vélo

    Cet été, nous avions décidé de partir en cyclocamping le long de la route à vélo appelée "Eurovélo 6".
    Cet itinéraire cyclable rejoint en continu l'Atlantique à la Mer Noire le long des fleuves : Loire, Doubs, Rhin et Danube.

    Nous avons démarré en Suisse (Bâle) en longeant le Rhin jusqu'au lac de Constance, puis rejoint le Danube et poursuivi jusqu'en Bavière. C'est une route très facile à suivre, qui est entièrement balisée, en Allemagne comme en Suisse. L'Eurovélo 6 s'appuie sur le réseau des véloroutes locales, très bien développées en Allemagne. De plus, en longeant les fleuves, on rencontre peu de difficultés liées au relief.

    Malgré le temps plus souvent pluvieux qu'ensoleillé, nous avons persisté sur notre route à vélo et nous avons monté et démonté la tente tous les jours. J'ai même regretté d'avoir oublié mon maillot de bain, bien que les occasions de baignade aient été très rares.

    Une première photo prise le long du Rhin, côté Allemagne ou Suisse ? difficile de se souvenir, car les premiers jours, nous étions vraiment sur la frontière entre les 2 pays, circulant constamment d'une rive à l'autre. Un soir, nous avons monté la tente en Suisse, et pris une bière en Allemagne. (Michel ayant très vite compris la signification des pancartes indiquant "Biergarten").



    photos Suisse à vélo

  • Question de vocabulaire

    Suite à l'accident de l'avenue de la Libé à Poitiers, un journaliste de Centre Presse a titré ceci :

    "Le cycliste heurte une portière"

    Hier à 8h30, un accident s’est produit avenue de la Libération. Mr ... empruntait cette voie lorsqu’il a percuté la portière de la voiture ouverte par Mme ...

    Tout porte donc à croire que le cycliste est responsable d'avoir heurté une portière de voiture!!

    Or le cycliste roulait sur une piste cyclable, un automobiliste en stationnement le long de la piste cyclable a ouvert sa portière (probablement sans regarder) et a percuté le cycliste.

    Si le journaliste de Centre Presse circulait parfois à vélo, il n'aurait pas déformé la réalité au profit de l'automobiliste.

    Madame Vocivélo, indignée par le travail du journaliste

  • Rouler à Paris

    Lorsque je vais à Paris, je préfère le bus au métro. J'arrive en TGV gare Montparnasse, j'attrape le bus direction gare de Lyon, et re-TGV. J'observe les vélos dans Paris et je les trouve très courageux. Cécile, une collègue parisienne qui circule à vélo dans Paris depuis des années, recommande d'être particulièrement vigilant. Un moment d'inattention et hop, on se retrouve le nez dans le ruisseau.

    Si l'expérience vous tente, lisez d'abord l'expérience de Pétronille à vélo dans Paris avant de vous lancer. Je crois que Pétronille exagère à peine...

  • Un petit geste (bilan)

    Je vous avais annoncé l'autre jour l'opération p'tit déj offert à tous ceux qui viendraient travailler par un moyen moins polluant que la voiture : en bus, en covoiturage, à pied, à vélo.

    Grand succès : beaucoup de monde au p'tit déj ... ben oui parce qu'on a pas eu le coeur de refuser les croissants à ceux qui étaient venus quand même en voiture. De plus, ce jour-là le temps était plutôt "averses fréquentes", donc pas de quoi encourager les cyclistes occasionnels.

    Finalement, seules 2 personnes avaient vraiment changé leurs habitudes en venant à pied : 40 minutes pour l'une, 50 minutes pour l'autre. D'autres étaient venus comme les autres jours en bus (2), en covoiturage (2), à pied (1) ou à vélo (3).
    Le geste était symbolique mais a permis de discuter, d'échanger des points de vue.
    "Oui mais moi je peux pas, je dois déposer ma fille à l'école"
    "T'as pas de siège bébé sur ton vélo?"
    "Si mais le matin c'est compliqué"

    "Si au moins on avait une douche"
    "Y'avait une douche, mais personne ne la nettoyait, alors elle a été mise hors service"

    "Ta voiture te coûte beaucoup plus que tu ne le penses"
    "Oui c'est vrai"

    "Je vais plus vite en vélo qu'en voiture, je double les files de voiture"

    "J'habite loin de Poitiers, mais parfois je regrette ce choix, la route est fatigante quand on a plus 20 ans"


    Enfin, tout le monde est unanime, il faudra renouveler l'opération.
    Renouveler quoi : le p'tit déj?

  • Un grand bravo !!!

    Ce matin, en arrivant au boulot, j'ai été scotchée sur place en voyant N. arriver à vélo ... fraiche comme une rose et même pas essoufflée.

    N. habite à 15 kms de Poitiers, une partie en piste cyclable, une partie en campagne mais avec 2 montées dont l'une est vraiment très raide, puis l'arrivée sur le campus, bref une bonne heure de vélo avant sa journée de travail. Et une heure le soir pour rentrer, avec l'incertitude des averses très fréquentes en ce mois de juin.

    A ce rythme-là, on aura plus besoin d'un parking à voitures devant la BU, mais des parkings à vélos, AHHHH on peut toujours rêver.

  • Bicycode

    Aujourd'hui, fête du vélo à Poitiers comme partout en France. Le rendez-vous fixé par l'Association Vélocité.86 était à 9h30, dernier délai. Dur pour un dimanche matin, mais comme cela n'arrive qu'une fois par an, je me suis pointée pour une inscription à la randonnée organisée pour les familles. Une vingtaine de kilomètres de Poitiers vers Vouneuil-sous-Biard, en empruntant les petits chemins, les pistes cyclables, le long de la Boivre...
    Une trentaine de personnes ont suivi cette sortie.

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    Bonus du jour : la CAP de Poitiers qui gère aussi la location des vélos à Poitiers et agglo, proposait un marquage des vélos. J'avais entendu parler du fichier central Bicycode® géré par la Fubicy, mais rien de disponible à Poitiers. La CAP a fait l'acquisition d'une machine à marquer les vélos et propose désormais le marquage de votre vélo pour la somme modique de 4,50 euros.
    medium_marquage_vélo_bicycode.JPG
    Et voilà le résultat : mon vélo est maintenant identifié et il paraît que les chances de retrouver un vélo marqué sont nettement augmentées.

  • Grosse frayeur

    Bonjour,
    Je vais vous raconter la peur bleue qui m’est arrivée la semaine dernière lorsque j’ai découvert que …
    Mais d’abord laissez-moi me présenter : je m’appelle Albert Camus. Je ne sais pas très bien pourquoi on m’a baptisé ainsi mais si j’ai bien compris c’était le nom d’un célèbre homme qui avait des tas d’idées qu’il écrivait dans des livres. C’est drôle de nous donner des noms d’hommes célèbres comme cela mais c’est ainsi.

    Je vis depuis toujours au bord de la rivière et m’entends plutôt bien avec elle, même si nous n’avons pas les mêmes centres d’intérêts et si de temps en temps elle sort de son lit et vient me lécher les pieds. Je ne me suis pas toujours appelée ainsi, et il n’y a pas si longtemps encore j’étais connue sous le nom de Gué aux Roseaux. Moi je trouve ça plus joli mais il est vrai aussi que des roseaux il n’y en a plus depuis bien longtemps, ni de gué non plus d’ailleurs, et c’était bien avant encore, quand ils ont construit le pont.

    Bref, je suis Albert Camus et le resterai jusqu’à ce qu’ils décident de me changer encore de nom.
    Mais ce n’est pas de là qu’est venue ma frayeur.

    En fait j’étais même plutôt contente de moi il y a quelques semaines quand je les ai vu arriver avec leurs camions et leurs pelleteuses, j’ai rapidement compris que j’avais le droit à un petit lifting et à une nouvelle robe. Il faut dire aussi que je commençais à en avoir besoin. Autrefois, au début de ma vie, toutes ces finitions n’existaient pas et je n’étais faite que de sable et de cailloux qui se transformaient en boue quand il pleuvait ou que la rivière faisait des siennes. Et alors, quelques brouettes de cailloux suffisaient à me refaire une santé. Ça ne durait pas bien longtemps mais c’était tout ce qu’on m’offrait.

    Puis est venu le temps du bitume et là tout a changé. D’abord, la rivière sort de moins en moins souvent de son lit et donc me crée de moins en moins de soucis. Il parait qu’elle « est canalisée en aval » c’est ce que j’ai entendu quand ils sont venus faire le discours pour me changer de nom. J’ai pas tout compris mais en tout cas depuis ça va mieux de ce côté là. Et puis ce bitume, même si ce n’est pas très agréable côté odeur quand ils me le mettent sur le dos, est quand même beaucoup plus agréable pour les hommes qui m’utilisent. Juste un p’tit reproche : maintenant avec le bitume, je suis devenue imperméable et donc l’eau ne m’irrigue plus et il a fallu me barder de tuyaux pour écouler les eaux de la pluie et pour passer les tuyaux ils ont dû me parcourir de profondes tranchées et là, je peux vous dire que je ne suis plus à la fête. Ça fait mal. Mais souvent ça ne dure pas longtemps donc il suffit de prendre son mal en patience.

    Enfin, bref, je m’égare.

    Donc nous en étions là avec les camions et les pelleteuses qui sont arrivées et m’ont refait une beauté. Ils ont retiré le vieux bitume sur toute ma longueur et cette fois sans creuser trop profond, et l’ont remplacé par un tout neuf, tout noir et tout propre. Même mes copains les trottoirs ont été refaits de neuf. Eux ont eu le droit à des petits pavés roses et bleus. Ce qui va bien avec mon noir.

    Puis sont arrivés les peintres avec leur drôle de machine. D’habitude, ils se contentent de me faire une jolie ligne blanche au milieu avec une drôle de machine mais là en plus ils ont recommencé au début en rajoutant une ligne de pointillés de chaque côté. Et c’est là que j’ai vraiment eu peur. Il faut dire que dernièrement il m’était tombé dessus un papier que les hommes appellent publicité et qui proposait de « découper le talon suivant le pointillé et de renvoyer le bon à l’aide de l’enveloppe jointe » ! et surtout montrait une affreuse grosse paire de ciseaux en train de découper le bon suivant le pointillé. Au secours, ces pointillés c’est pour me découper et me mettre dans l’enveloppe.

    Je ne vous raconte pas la nuit que j’ai passé !

    Mes deux bandes de chaque côté n’ont pas arrêté de pleurer en disant qu’elles ne voulaient pas être séparées du reste de la rue. Que c’était pas juste. Qu’on venait juste de nous mettre ensemble et qu’on résisterait, qu’ils ne pouvaient pas faire ça Etc.. etc…
    Enfin bon, on était tous très inquiets le lendemain matin quand ils sont revenus avec leurs machines, mais on a été vite rassurés car pas de gros ciseaux en vue mais plutôt leur machine à peinture, et ils ont recommencé à faire des petits dessins ma foi que je trouve plutôt jolis , tout le long des deux bandes des côtés. Ouf, il semble que nous soyons sauvés ! Quel soulagement pour tous.

    Et voilà, maintenant ça va mieux. On a bien compris que personne ne voulait nous séparer et que nous serons encore longtemps ensemble.
    Tout irait donc très bien si un peu de jalousie ne s’était installée entre les deux bandes de côté et le reste de la rue car en fait ces deux bandes sont réservées aux petits vélos et il faut dire que pour la rue c’est bien plus agréable de supporter des vélos que ces grosses voitures qui nous écrasent à chaque passage, et encore je ne parle pas des camions qui à chaque fois nous cassent les reins, heureusement que nous habitons en ville et qu’il y a moins de camions mais j’ai un cousin qui traverse la campagne et qui n’est pas à la fête tous les jours de ce côté là. Chacun sa misère pas vrai ?

    Mais surtout, ce qui est horrible avec les voitures ce sont les odeurs. Le truc qui les fait avancer là, c’est la cata. Et le pire c’est que de temps en temps, ça pleure un peu par en dessous et je peux vous dire que leurs larmes quand ça vous tombe dessus, c’est tout gras, ça pue littéralement, ça rentre entre mes pores et c’est quasiment impossible à nettoyer. C’est noir et ça colle partout.
    Bref, les deux côtés rigolent un peu et se moquent du passage des voitures sur mon centre. Sans compter que avec les beaux jours qui arrivent, les petites jeunes filles ont des robes de plus en plus courtes, et là les deux côtés sont aux anges.

    Donc vous qui utilisez votre voiture ou votre camion, pensez un peu à nous les pauvres rues que vous écrasez et pensez de temps en temps à prendre votre vélo surtout si vous êtes jeunes et en mini jupe !
    Et vous les cyclistes, si d’aventure quelque voiture vient à se poser sur votre piste, avant de trop pester contre cet intrus qui vous force à un écart, pensez que c’est peut-être votre piste qui l’a mise là pour faire un peu profiter de votre passage le centre de la rue qui ne voit que camions et voitures, surtout si vous êtes une jeune cycliste en mini jupe !

  • Mythologies 2007

    D'après le Nouvel Obs de cette semaine, les objets culte de l'année 2007 seraient : le téléphone portable, le 4x4, le sushi, le SMS, le GPS, la capsule Nespresso, les produits équitables, le tailleur rouge (ou blanc à l'occasion), le patch, le digicode, et ... le vélo en ville.
    Ah, je n'ai pas tout ça : pas de téléphone portable, pas de sms, pas de tailleur rouge, pas de digicode, pas de capsule Nespresso, juste un vélo en ville et ... de temps en temps une tablette de chocolat équitable. Je ne crois pas aux mythes et je vais suspendre mon abonnement au Nouvel Obs : trop de pub pour des voitures hors normes.

  • I park like an idiot

    NON MAIS NON, Michel n'a pas viré de bord. C'est juste qu'il est un peu énervé après les automobilistes qui décidément ne comprennent pas que les pistes cyclables ne sont pas des AIRES D'ARRÊT MINUTE. Tout comme cette jeune étudiante de Poitiers qui s'obstine à garer sa voiture tous les matins sur la piste cyclable boulevard Anatole France pour attendre sa copine. Puis-je, Mademoiselle, vous suggérer quelques pistes de réflexion :
    - en décalant VOTRE arrêt minute après le passage de Michel, (disons qu'il est préférable d'éviter la tranche horaire 7h00-8h00), vous éviterez l'engueulade assurée tous les jours (il peut se montrer très tenace)
    - vous pratiquez le covoiturage c'est bien, mais vous pouvez peut-être exiger de votre copine que ce soit ELLE qui vous attende au pied de son immeuble et non VOUS. Si elle est pas là, tant pis vous partez et elle prendra le bus.
    - d'ailleurs le bus, VOUS AUSSI vous pouvez le prendre : de l'endroit où vous stationnez jusqu'à la fac, il y a un bus toutes les 7 minutes avec 15 minutes maximum de trajet. De toutes façons, vous ne pouvez pas aller plus vite en voiture, il n'y a aucune perspective pour doubler un bus entre le Pont Neuf et l'avenue du Recteur Pineau.
    - Ah vous l'avez échappé belle, impossible de remettre la main sur la photo prise par Michel, où figure votre plaque d'immatriculation. J'ai dû effacer cette photo par erreur. Et puis on ne va pas faire comme aux US, publier votre photo accompagnée d'un commentaire style "I park like an idiot", enfin quoique si vous insistez ...

  • Garage à vélos




    Publié dans : La Nature, 1904, 1er semestre, page 366. Revue numérisée par le CNUM du CNAM, Conservatoire numérique des Arts et Métiers.

  • Inventaire à la Prévert du matériel du cycliste

    Pour voir j'ai décidé de faire ce soir l'inventaire du matériel que je transporte dans mes sacoches en pensant que peut-être cela pourra donner des idées à quelques uns ou que quelques uns par la suite me donnent leurs idées.

    Tout d'abord, sur mon vélo j'ai 2 sacoches: une de guidon pour les petites choses, et une sur le porte bagages pour les choses plus volumineuses.

    Commençons par la sacoche de guidon:
    · un sac plastique bien utile en toutes circonstances pour couvrir la selle quand je ne trouve pas un abri abrité des intempéries;
    · un antivol, pour un usage qu'il est inutile de présenter. Simple filin d'acier gainé de plastique et formant une boucle à chaque extrémité. J'y porte un attachement particulier car je l'ai trouvé au bord d'une route il y a bien longtemps et que depuis, équipé d'un cadenas lui aussi récupéré, il a survécu à l'ancien vélo et m'a suivi dans tous mes déplacements;
    · un serre bas de pantalon. De la Fubicy il est blanc et réfléchissant pour la jambe côté chaîne;
    · quelques papillons "stationnement gênant", un peu froissés mais toujours utiles pour déposer sur les pare-brises des voitures qui empiètent sur MA voie;
    · un bonnet, pour les grands froids. Souvenir de notre voyage en Norvège. Uniquement transporté l'hiver;
    · une paire de gants (les bleus) en polaire pour les matins froids. Là aussi, je les laisse à la maison l'été;
    · un tournevis de petite taille, tiens, il est là celui-là ? Sans doute un oubli après un matin où je soupçonnais quelque déréglage du dérailleur;
    · deux clés à six pans, je les avais aussi oubliées celles-là. Ça c'est pour peaufiner un réglage de freins après avoir changé les patins. Si tu tires trop, c'est dur, voire ça frotte en permanence, si tu tires pas assez, le freinage est mou. Donc les patins neufs demandent souvent un peu d'ajustement sur les premiers parcours. En fin de compte, je n'ai jamais dû m'en servir, mais … on ne sait jamais.
    · une pièce de 1 centime (d'Euro). A quoi peut-elle bien me servir ? Laissons la dormir et attendons qu'elle fasse des petits.
    Sur le côté de la sacoche de guidon, 2 poches.
    Dans la première:
    · rien. C'est celle du côté gauche, pour un droitier ce n'est pas facile d'accès;
    Dans la seconde:
    · une autre clé à six pans, de mêmes dimensions que l'une des deux autres. J'ai gagné 27 g !
    · un élastique, ou ce qu'il en reste car il n'a manifestement pas apprécié les écarts chaud froid du séjour. Bien utile pour accrocher des baguettes autour de la barre et du cadre au temps où je jouais à construire des cerfs-volants… Ceux qui suivent comprendront.
    · Et enfin, 2 pièces de un euro et un jeton de caddie en plastique. Indispensables pour décrocher un chariot pour les courses hebdomadaires.

    Voilà pour la sacoche avant. Passons à l'arrière.
    · une autre paire de gants, les blancs (quand ils sont propres !) spécialisés pour la pluie ceux-là. Des vieux gants de ski en fait, un peu étroits mais ultra solides;
    · un gilet fluo. Un peu de pub pour la Fubicy et surtout un signe visible la nuit. Indispensable. Je me dis même parfois que ce devrait être plus obligatoire qu'un éclairage qui, sur un vélo, est toujours un peu aléatoire et sujet à toutes sortes de pannes. OK, je fais un peu Père Noël jaune avec ce déguisement, mais au moins, ils ne peuvent pas dire qu'ils ne m'ont pas vu;
    · un pantalon de "K Way". Bien plié ne prend pas de place, et ne quitte plus le vélo depuis le jour où, l'ayant laissé à la maison, je me suis fait saucer le soir en rentrant. Je trouve que c'est un accessoire indispensable à qui veut pédaler un peu par tous les temps. Pas pour de longs trajets, mais bien adapté pour un court déplacement en ville. Seul inconvénient, il ne couvre pas les chaussures qui elles finissent pas mouiller s'il pleut trop.
    · une casquette. En toile imperméable, complément du précédent pour la pluie. La visière protège les lunettes de la pluie et la capuche du blouson renforce l'étanchéité de l'ensemble. Testé sous forte pluie, ça tient les 20 minutes que je mets à rentrer. Même pas mouillé à l'arrivée (sauf les chaussures qui font floc floc, y'a pas à dire, il va falloir trouver un truc);
    · un tendeur. En fait un système de deux tendeurs attachés entre eux par un anneau. Super pratique et qui, je trouve, tiennent mieux que deux tendeurs séparés. Utile pour les grosses charges non prévues (ordinateur, colis à la poste …);
    · et enfin, une pancarte "Doublez à 1 mètre – code de la route" que je sors quand j'en ai marre de me faire serrer de trop près quelques jours de suite. Très dissuasif et permettant de m'arrêter à la hauteur des quelques imbéciles qui viennent de me doubler d'un peu trop près à mon goût, pour leur demander s'ils savent lire.

    Ce que je n'ai pas:
    · un casque, pour moi peu utile en ville et surtout anti liberté;
    · un nécessaire de réparation contre les crevaisons. Si je crève, je rentre à pied ou j'appelle le taxi Vocivélo;
    · un masque anti pollution. On n'est pas encore à Paris ou à Tokyo;
    · un écarteur. Mais là, je n'ai pas d'argument.

    Voilà , c'est à peu près tout pour moi, mais en fin de compte ce n'est déjà pas si mal.
    Et vous, quel équipement transportez-vous sur votre vélo et pour quel usage ? Répondez-moi sur le site , surtout si vous avez résolu le problème des chaussures sous la pluie.

  • Crevaison

    Louis Rustin vient de faire son entrée dans Wikipédia. Quel rapport avec le vélo ? C'est lui qui a inventé les rustines, ces petites pièces de caoutchouc qui permettent de réparer les crevaisons. Et son nom, comme Poubelle, est devenu le terme générique qui désigne l'objet. En cas de crevaison, il faut toujours avoir des rustines sur son vélo. Pourquoi je vous parle de ça ? parce que ma roue était complètement à plat ce soir, je suis rentrée à pied bien que Huguette Bernière de la Jolly qui passait par là m'ait proposé obligeamment une pompe à vélo. (Je me demande bien ce qu'elle faisait sur le campus un 2 janvier à 19h00 avec une pompe à vélo à la main au lieu de regarder "Plus belle la vie".)

    Pour en savoir plus sur Louis Rustin, consulter Wikipédia ou le site de Rustin.

  • Vol de nuit

    Pas facile en ce moment de rouler à vélo et d'être visible. Le matin, il faut se méfier des automobilistes inconscients qui roulent alors que leurs vitres sont encore embuées. Tiens l'autre jour, un des ces automobilistes m'a brûlé une priorité à droite. Il n'avait aucune chance de me voir, vu qu'il roulait sans visibilité dans sa voiture toute embuée de givre.
    Pour le soir, nous avons multiplié les équipements pour être bien vus : Michel m'a offert une superbe cape ORANGE ET FLUO avec bande réfléchissante. Je vais la tester dans les jours qui viennent et je vous donnerai des nouvelles.
    Voici le premier essai de nuit à Saint Eloi.


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    PS : on annonce partout que le cadeau écolo est très tendance en cette veille de Noël 2006. Alors si vous cherchez encore une idée de cadeau, renoncez à la cape en vison (trop cher et difficile à porter), adoptez la cape vélo fluo, vous aurez beaucoup de succès.

  • Jungle urbaine

    Moi qui suis mère de famille nombreuse et 2 fois grand-mère,

    je dis MERDE au jeune imbécile avec un A sur sa voiture, qui pour gagner quelques places, a doublé la file de voitures par la droite puis s'est rabattu sur la gauche en me coupant la route, manquant de me renverser au passage : ça s'est passé à Beaulieu à 17h25 devant l'hôtel Ibis.

    Mais, j'ai riposté en poussant un cri strident et en portant un doigt significatif à mon front, il m'a répondu fort élégamment par un autre signe du doigt que la morale ne me permet pas de détailler ici. M'en fous, il finira obèse dans sa petite voiture, et même bientôt l'essence sera tellement chère qu'il pourra plus se déplacer en voiture, bien fait.

    NON MAIS DES FOIS.