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velo urbain

  • Livraison à vélo

    Ayant aperçu le triporteur de la boulangerie Girard à Poitiers, je n'ai pas résisté à lui demander la permission de le photographier. Ce moyen de transport allie le bon sens pratique avec une bonne communication commerciale.

    Il avait parait-il fait l'objet d'un reportage l'été dernier sur France 3.



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  • Code de la route (suite)

    Réaction de Monsieur Vocivelo (très énervé) suite à l'article du Monde que j'avais cité le 1er mai. Pour plus de clarté, je recopie l'article du Monde après le commentaire de Monsieur Vocivelo (très très énervé).

    "Une fois de plus le Français préfère voir la paille dans l’œil du voisin plutôt que la poutre dans le sien et notre « Monde » respectable tombe dans le travers de la dénégation facile pour faire un rideau de fumée devant un des grands scandales de notre temps : l’insécurité routière.
    Oui, nous cyclistes l’assumons, nous ne sommes pas parfaits, oui parfois nous ne respectons pas les feux à la lettre, oui nous ne marquons pas toujours l’arrêt au stop, quand à téléphoner au guidon …. permettez moi de dire que je l’ai essayé et que bien vite l’ai arrêté non pas pour respecter la loi mais bien pour MA sécurité (essayez de freiner à vélo avec une main occupée, sans parler que ne voiture si vous lâchez votre téléphone, il tombe sur vos genoux, alors qu’à vélo …)
    Mais ce qu’oublie de nous dire cet article c’est que quand nous, nous agissons ainsi, c’est NOTRE sécurité et intégrité physique que nous mettons eu jeu alors qu’une voiture qui commet ce type d’infraction met la vie des autres en danger.
    Si Le Monde avait voulu être impartial dans ses déclarations, il nous aurait donné les statistiques des accidents en agglomération pour que nous puissions comparer et juger où est le véritable danger :
    Combien de piétons et combien d’automobilistes tués en agglomération par des vélos ?
    Combien de piétons et de cyclistes tués en agglomération par des automobiles ?
    Combien d’automobiles s’arrêtent pour lasser la priorité aux piétons sur les passages dits protégés ?
    Combien d’automobilistes téléphonent au volant malgré le véritable danger qu’ils font courir aux autres usagers ?
    Combien d’automobilistes grillent les feux rouges ?
    Et pourtant l’impact d’une masse métallique de près d’une tonne lancée à 50 km/h (quand la limitation de vitesse est respectée ! ) contre un piéton n’a aucune commune mesure avec celle d’un vélo qui pèse tout au plus une centaine de kg (et encore tout mouillé) et qui se déplace à 10 ou 15 km/h !
    Combien de fois par jour, ne sommes nous , nous cyclistes, mis en danger par ces automobiles qui doublent n’importe comment, qui téléphonent au volant en s’en foutant de ce qui se passe autour d’eux, qui se garent n’importe ou au mépris de la sécurité des piétons et des vélos et j’en passe et des meilleures.
    Combien de fois je me suis arrêté pour laisser passer un piéton arrêté au bord d’un passage protégé et que celui-ci n’ose même pas s’avancer sur la rue de peur des voitures ?
    Alors oui, nous ne sommes pas parfaits et personnellement je pense que nous devons être irréprochables si nous voulons pouvoir être des donneurs de leçon mais en même temps il y a une telle différence entre les conséquences de notre incivilité et celles des automobilistes que l’on peut au moins avoir l’honnêteté de nous l’excuser si ce n’est de la pardonner.
    J’aurais préféré que notre ce journaliste sûrement bien intentionné, ne parle du véritable scandale qui couvre nos murs et les pages de nos journaux sans que personne ne réagisse et que sont les nouvelles publicités pour ces véhicules 4x4 dont la philosophie affichée est de « faire de la ville leur terrain de jeu » ! Et là, nous cyclistes, piétons, enfants, personnes âgées , parents avec une poussette …… avons du soucis à nous faire quand nous allons croiser le chemin d’un Nissan Qashqai ou d’un Opel Antara ! Nous aurons intérêt à courir vite ! Mais peut-être Olivier Razemon vient-il justement d’acheter un de ces jouets et souhaite-t-il préparer son terrain de jeu en supprimant tout ce qui peut le déranger ?
    Mesdames, Messieurs, un peu de sérieux et de réflexion dans vos propos !"

    SOURCE :
    Le respect du code de la route par les cyclistes en débat
    LE MONDE | 30.04.07 | 15h21 • Mis à jour le 30.04.07 | 15h21

    Beaucoup de cyclistes l'ignorent ou feignent de l'ignorer : ils doivent respecter le code de la route au même titre que les conducteurs d'autres véhicules. Dura lex, sed lex. En ville, ce principe est mal ressenti par les cyclistes, qui subissent les imprudences des automobilistes et déplorent l'impunité dont bénéficient souvent les voitures garées sur les voies cyclables. Pour y remédier, les associations de cyclistes réclament la création d'un "code de la rue" qui serait mieux adapté aux circulations douces.


    "Les cyclistes devraient pouvoir rouler dans les sens interdits, créés dans le seul objectif de fluidifier le trafic des voitures", propose Monique Giroud, vice-présidente de la Fédération française des usagers de la bicyclette (Fubicy). L'association Mieux se déplacer à bicyclette (MDB) demande pour sa part "la transformation du feu rouge en "cédez le passage", qui permettrait aux cyclistes de passer avec prudence".

    En attendant, les infractions demeurent monnaie courante. De très nombreux cyclistes brûlent allégrement les feux rouges et les stops, ne marquent pas l'arrêt devant un passage piétons ou encore téléphonent en tenant le guidon d'une main. A Paris, ils ne bénéficient officiellement d'aucun traitement de faveur. "Les agents verbalisateurs ne reçoivent aucune instruction de tolérance, quels que soient le type de véhicule ou le type d'infraction", indique-t-on sèchement à la Préfecture de police de Paris.

    STAGE DE SENSIBILISATION

    En pratique, toutefois, les agents se contentent souvent d'admonester la personne interpellée. Le commissariat du 12e arrondissement a même organisé, en mars dernier, une opération à visée pédagogique. "Dans un premier temps, nous avons verbalisé une quarantaine de cyclistes. Curieusement, il s'agissait surtout de quadragénaires et de quinquagénaires", note le major Pierre-Jean Iwars, à l'initiative de l'opération. Ensuite, le choix leur a été laissé entre le paiement d'une amende ou la participation à un stage de sensibilisation.

    A Lyon, la municipalité a érigé la tolérance en vertu. La brigade cycliste, composée d'une dizaine de policiers municipaux à vélo, "n'a pas pour mission de verbaliser, mais plutôt de faire respecter la prudence", indique Jean-Louis Touraine, adjoint au maire (PS). A Strasbourg, Fabienne Keller, maire (UMP), souligne que la police municipale "effectue peu de contrôles, sauf lorsque se produit un accident grave". L'élue suggère d'ailleurs d'adapter le tarif des contraventions. "Les cyclistes doivent verser, comme les automobilistes, 90 euros pour un feu rouge. Il n'est pas très juste de les pénaliser autant", fait-elle remarquer.

    Pour encourager la pratique du vélo, les villes mettent en place des aménagements spécifiques, notamment des contresens cyclables tracés au sol, tels qu'ils existent déjà dans le coeur historique de Strasbourg. A Paris, la ville espère la création prochaine d'"une quarantaine de kilomètres" de voies à contresens. "Mais la négociation avec la Préfecture est difficile", reconnaît Jean-Luc Dumesnil, au cabinet de Denis Baupin, l'adjoint (Vert) chargé de la circulation.

    Au-delà des éventuelles modifications apportées au code de la route, les associations de cyclistes considèrent que la sécurité progressera d'autant plus vite que le nombre de vélos sera élevé. Les statistiques sont formelles. A Strasbourg, Lyon et Paris, le nombre de décès de cyclistes reste stable depuis cinq ans, alors que le nombre de cyclistes a été multiplié, selon les villes, par trois ou par cinq.

    Olivier Razemon
    Article paru dans l'édition du 02.05.07

  • Il y a une vie après l'auto

    Y a-t-il une vie après l'auto ?


    Je ne sais pas si le livre de Denis Baupin "Tout voiture, no future" répond à cette question angoissante. Si oui je vous le dirai, mais je n'en suis qu'à la page 45 et je dois résister à la tentation de me précipiter à la dernière page pour connaitre la réponse.
    Mais déjà quelques idées intéressantes en faveur du vélo :

    - "ce n'est pas faire du vélo qui est dangereux, ... c'est ne pas en faire", rappel du professeur Saladin, en 2005 au congrès du club des villes cyclables

    - parmi les citadins, les automobilistes sont les premiers victimes de la pollution, enfermés dans leur habitacle bien clos censé les protéger. Les cyclistes sont moins victimes de la pollution car l'air qu'il respire est moins concentré en polluants

    - Les enfants que l'on conduit tous les jours à l'école en voiture sont victimes de cette pollution, proportionnellement plus élevée sur un trajet court (en début de parcours, la pollution est plus élevée).

    Bibliographie : Baupin, Denis. Tout voiture no future. L'Archipel, 2007. page 44




  • Comptez les papillons

    Printemps , fleurs, soleil, beaux jours et papillons. Tiens, Vocivélo a vu son premier papillon du printemps dans le jardin ce matin.

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    Cela me rappelle l’opération lancée en 2006 Comptez les papillons. Je ne sais pas si elle a eu beaucoup de succès et si elle est encore d’actualité, mais ça me donne une idée et c’est une autre sorte de papillon que je vous invite à compter : ceux de protestation que vous apposez ou auriez pu apposer sur les pare-brises des voitures qui vous em…dent en stationnant n’importe où, et de préférence sur les trottoirs, les passages piétons ou, pour les cyclistes, les voies cyclables.


    J’ai quelques idées de "Papillon" à déposer et me propose de vous en faire part au gré de leur venue et de vous commenter les réactions suscitées par celles mises en pratique.
    J’attend aussi vos propositions. Peut-être pourrons-nous organiser un concours du meilleur papillon 2007 dont le premier prix pourrait être de …. papier toiletter en grande pompe une voiture papillonable en présence de tous les supporters de Vocivélo ? Là aussi toutes les idées seront les bienvenues….

    Premier papillon donc, proposé le 15 avril, c’est un de mes préférés bien que n’ayant pas encore osé le mettre en pratique, dans la catégorie « Encore vous ! »:


    DEMAIN J'EMPORTE UN MARTEAU

  • Test : êtes-vous vélo-dynamiques?

    Vu sur le site de provelo un test pour évaluer le dynamisme de son entreprise ou collectivité. Voici la liste des critères d'évaluation :


    1. Indemnité vélo : 20 points

    2. Existence et emplacement concret du parking pour vélos : 20 points

    3. Douche/commodités et vestiaire : 10 points

    4. Les cadres supérieurs font figure d'exemple : 10 points

    5. Vélos de service dans l'entreprise : 10 points

    6. Implantation favorable au vélo : 10 points

    7. Route cyclable vers l'entreprise : 5 points

    8. Relation entre la demande et l'offre de parking pour voitures : 5 points

    9. Atelier de réparation de vélos : 5 points

    10. Réduction du temps de travail pour les cyclistes/temps pour se rafraîchir : 5 points

    Total : 100 points

    Les entreprises obtenant plus de 60 points peuvent se qualifier de "vélo-dynamiques".

  • Le trajet à vélo de Gilles

    Dans la série, itinéraire malin à Poitiers, voici l'itinéraire communiqué par Gilles. Ça a l'air compliqué, mais pas du tout. Et je témoigne que Gilles arrive le matin non essouflé, pas du tout transpirant, et les cheveux à peine décoiffés par le vent.

    Mon trajet à vélo

    Je suis arrivé depuis maintenant presque trois ans à Poitiers et dès mon installation je m’étais dit : « la ville est à taille humaine, je rêve d’avoir des mollets musclés donc je vais aller au travail à vélo ». Habitant en centre ville à trois kilomètres seulement de mon lieu de travail situé sur le campus universitaire cela ne semblait pas relever de l’exploit. Et pourtant il m’a fallu presque deux ans pour me décider … J’ai pendant longtemps trouvé de bonnes excuses pour prendre ma voiture. Pour ceux qui manqueraient d’imagination et auraient des collègues cyclistes qui les regardent de travers sur le parking de leur boulot, en voici d’ailleurs quelques unes :
    - Beh y pleut aujourd’hui ( à utiliser même si le ciel est tout juste un peu chargé et que la météo prévoit du grand beau temps)
    - Ce soir je travaille tard (à utiliser même si vous ne devez sortir qu’un quart d’heure après votre horaire habituel)
    - Mon pantalon est blanc je risque de le salir (mais là il faut que le blanc vous aille …)
    - J’ai un peu mal au genoux ( il faudra dans la journée grimacer de temps à autre en portant la main sur le genou – cela suppose aussi de toujours choisir le même sinon on pourra vous soupçonner de mensonge…)
    - J’aurais bien pris mon vélo mais ce soir je dois porter la voiture au garage
    - A Poitiers toutes les rues elles montent et pis elles sont étroites et les automobilistes y font rien que me frôler (ne pas hésiter alors à frôler vous même les cyclistes quand vous êtes en voiture pour donner encore plus de poids à cette excuse… non là je plaisante bien sûr)
    - Mince où est-ce que j’ai mis la clé de mon antivol ? ( nécessite de ne pas avoir un antivol à code…)
    - C’est la journée sans voiture aujourd’hui je ne vais pas faire comme tout le monde non mais !

    Finalement, à l’occasion d’un changement d’appartement, et grâce à l’exemple quasi-quotidien d’une collègue admirable, j’ai commencé à prendre mon vélo et là j’ai découvert des choses simples mais essentielles :
    - La sensation du vent dans les cheveux ( vu leur chute accélérée, j’ai bien fait de m’y mettre dès maintenant…)
    - Le plaisir de dépasser les files interminables de voitures bloquées Faubourg du Pont-Neuf ( on peut exprimer sa joie en jouant de la sonnette et en faisant des clins d’œil aux pauvres automobilistes coincés depuis 20 minutes mais cela suppose de pouvoir pédaler vite en cas de réaction agressive…)
    - Le plaisir de ne pas faire le plein toutes les semaines

    Pour les pictaviens du Centre-ville qui travaillent à l’est de la ville (quartier Université / CHU), voici le parcours que j’utilise et qui me permet de limiter au maximum mes efforts et surtout d’éviter le trafic automobile :

    Pas de difficulté pour quitter le plateau puisque ça descend mais ensuite se pose un problème : le Faubourg du Pont-Neuf est non seulement surchargé mais il est particulièrement étroit. Si vous passez par là, vous risquez d’avoir 150 voitures piaffant derrière vous et prenant tous les risques ( risques en ce qui vous concerne bien entendu….. pour vous dépasser et arriver ainsi 22 secondes plus tôt au travail). La solution que j’ai adopté est donc de passer par le Pont saint Cyprien puis la rue Pasteur qui est ouverte dans ce sens à la circulation des vélos. Là une centaine de mètres après son début, je tourne à droite et prends le chemin de la Brouette du vinaigrier. La pente est rude donc je pose pied à terre pendant une centaine de mètres jusqu’à l’avenue des Terrasses ( A partir de là, tout est plat ou presque !!!) où je prends sur ma gauche. Le parcours se poursuit par la rue de la Brouette du vinaigrier. Arrivé rue de la Chatonnerie je tourne à droite puis première à gauche pour prendre la rue Paul Painlevé rue de la Plaine où je passe devant le dépôt de bus des Rapides du Poitou. Tout cela m’amène Route de Gençay, elle aussi fort fréquentée le matin. Je ne fais que la traverser et à vingt mètres sur ma droite je prends un petit passage qui m’amène dans un quartier beaucoup plus calme. Un panneau bricolé , dont le côté artisanal me fait fortement soupçonner qu’il a été installé par un riverain irascible affirme que ce passage est interdit au vélo mais je l’ignore quotidiennement et je n’ai jamais eu aucune remarque de qui que ce soit. J’arrive alors rue Emile Zola , je tourne deuxième rue sur ma gauche (rue des villas). Je prends alors sur ma droite la route de Nouaillé puis presque tout de suite sur ma gauche rue de la Gibauderie. Je passe alors devant le Lycée Camille Guérin pour rejoindre l’avenue du 11 Novembre qui sur la gauche nous amène très rapidement vers le CHU et l’Université.

  • Giboulées de mars

    Cette semaine, le magazine "Elle" annonce la tendance mode de l'été pour les hommes, mode recyclable pour les femmes (autrement dit les bons trucs à piquer dans leur armoire). Le pantalon blanc extra-large sera incontournable, accompagné d'une chemise relax ou d'un tee-shirt blanc lui aussi. La chaussure se portera bicolore : noir et blanc, sans chaussettes. Parfois, j'ai des doutes sur le bon sens des rédactrices de mode.

    En plus, en ce moment il pleut tous les jours à Poitiers comme peut-être ailleurs en France. Justement ce matin, j'ai testé ma cape orange fluo et j'ai du faire rire tout ceux qui étaient à l'abri dans leur voiture. Il faut dire que la cape fournit une très bonne prise au vent, et donc a tendance à se retourner sur la pauvre cycliste que je suis. De plus, la capuche tombe sur les yeux et rend la visibilité très limitée. Enfin, la cape qui repose en partie sur le guidon du vélo, forme une espèce de cuvette qui se remplit d'... eau qu'il faut bien finir par écoper de temps en temps. Quant à essayer de signaler un changement de direction sans perdre l'équilibre, j'ai renoncé.
    En fin de journée, j'ai apprécié de trouver un chauffeur et j'ai abondonné mon vélo et ma cape sans remords.

    medium_cape_cycliste.JPG


    PS : Pauvre Michel, il est rentré tout mouillé. Si seulement, il avait lu les conseils de Mathilde : des gants mapa aux mains et des sac poubelles autour des chaussures, il aurait pas été obligé de mettre ses gants et ses chaussures à sécher devant le radiateur.

  • Jungle urbaine

    Moi qui suis mère de famille nombreuse et 2 fois grand-mère,

    je dis MERDE au jeune imbécile avec un A sur sa voiture, qui pour gagner quelques places, a doublé la file de voitures par la droite puis s'est rabattu sur la gauche en me coupant la route, manquant de me renverser au passage : ça s'est passé à Beaulieu à 17h25 devant l'hôtel Ibis.

    Mais, j'ai riposté en poussant un cri strident et en portant un doigt significatif à mon front, il m'a répondu fort élégamment par un autre signe du doigt que la morale ne me permet pas de détailler ici. M'en fous, il finira obèse dans sa petite voiture, et même bientôt l'essence sera tellement chère qu'il pourra plus se déplacer en voiture, bien fait.

    NON MAIS DES FOIS.

  • Comment acheter un vélo de qualité

    Ne faites surtout pas comme Fred qui collectionne les points à chaque fois qu'il achète ses yaourts, ses biscottes et sa crème à raser. A force de cumuler les points, il décroche le gros lot et décide de s'offrir avec ses points le VTT de rêve. Un vrai cauchemar : le vélo déraille tout le temps, la pédale se desserre, ... bref c'est un vélo pourri.

    La fidélité ça paye pas. Il faut que je dise à Michel d'arrêter de collecter les points Géant (plus de 10000 smiles à son actif). On aura plus vite fait de remplacer l'aspirateur tout de suite.

  • Rubrique mode

    C'est un peu la révolution dans ma garde-robe : j'ai acheté pour cet hiver une paire de chaussettes colorées que je vous fais découvrir en avant-première. Il faut dire que je porte habituellement des soquettes blanches ou noires très classiques, mais à vélo j'ai souvent froid aux pieds. J'ai donc suivi les conseils de Michel (c'est mon conseiller technique) "Mets des chaussettes qui remontent jusqu'aux genoux, t'auras pas froid". Voici le résultat :

    medium_200_chaussettes.JPG


    PS Cette note est dédiée à Marie G., personnage très célèbre qui a vécu quelques années à Poitiers et qui malheureusement a préféré la vie trépidante de la capitale aux charmes de la vie poitevine. On sait toujours pas pourquoi. Personne à Poitiers n'a oublié les magnifiques chaussettes colorées qu'elle portait en hiver.

  • Où stationner son vélo à Poitiers

    Bon il est temps que je remette un peu de sérieux dans ce blog (et non plok chère Madame Huguette de L. ) car ces derniers temps, j'ai l'impression qu'on s'est un peu égaré. Quoique grâce aux sujets récemment abordés par Michel, les statistiques de consultation ont connu une croissance spectaculaire.

    Je vais donc aborder aujourd'hui un sujet plus pratique. On me demande souvent où stationner son vélo à Poitiers.
    Dans une ville idéale, il est préférable d'avoir de multiples parkings à vélo car le cycliste aime stationner son vélo à proximité de l'endroit où il a rendez-vous. Se payer un 1/4 heure de marche quand on vient de pédaler 20 minutes, c'est pas très drôle.
    Devant le restoU Champlain, il y a de nouveaux parkings à vélo. La question qui tue : pourquoi un certain nombre de vélos sont-ils entassés sous le porche du restoU alors qu'un magnifique "pince-roues" tout neuf vient d'être installé 20 mètres plus loin?
    Parce que les associations d'utilisateurs se tuent à expliquer aux aménageurs d'espaces publics que les "pince-roues" c'est NON : si le vélo se couche, la roue reste malheureusement coincée dans le ratelier. Vous avez essayé de rouler avec une roue voilée ? De plus le nouveau "pince-roues" n'est pas à l'abri de la pluie : vous avez essayé de rouler avec une roue voilée ET une selle mouillée?

    medium_parc_velo_resto_u.JPGmedium_parc_velos_resto_U.JPG

    Heureusement à Poitiers, on observe de plus en plus de stationnement à arceaux où il est possible d'attacher le vélo par le cadre et non seulement par la roue : voir devant la Médiathèque, Marché Notre Dame (côté arrêts de bus et également devant l'Hôtel Chaboureau qui héberge Sciences Po Poitiers)

    Peut-être existe-t-il un petit dépliant qui recenserait tous les stationnements à vélos de la ville de Poitiers? Je n'en ai pas connaissance... si quelqu'un en a entendu parler?

  • Théâtre de rue

    A Montréal, la "vélorution" de septembre espère réunir une centaine de personnes pour un "die-in" : mise en scène d'accidentés de la route, piétons ou cyclistes, couverts de sang (du ketchup doit faire l'affaire). Au-delà du message "partageons la route", l'objectif espéré de Pierre-Olivier Parent, porte-parole des cyclistes, est de faire émerger une nouvelle association qui roulerait dans les traces de "Un monde à bicylette" association aujourd'hui dissoute.


    Toujours à Montréal, une idée que je trouve intéressante : la réalisation de la peinture d'une bande cyclable par un artiste urbain :
    medium_peinture_piste_cyclable.GIF

    Les autres photos sont consultables ici






    Ailleurs, en Angleterre, les cyclistes pourraient se voir obliger d'utiliser la sonnette de leur vélo chaque fois qu'ils croisent un piéton.

  • Prévention routière ?

    medium_prevention_routiere.GIF

    La campagne de pub de la Prévention Routière ne me plaît pas trop. Pourquoi ? pour une raison simple : le texte est trop long pour être bien compris. La première fois que j'ai vu cette affiche, j'ai eu le temps d'enregistrer le message suivant : "en fait c'est le cycliste qui est bête". Interloquée je me demande qui peut avoir intérêt à faire passer un tel argument. La deuxième fois, Michel me fait remarquer que c'est signé par la Prévention Routière "Ah bon ?"
    J'ai voulu approfondir, aussi j'ai visité le site internet de la Prévention Routière et j'ai pu lire en tout petit le message essentiel " La route est réservée à tous, partageons ".
    Pour en savoir plus ou pour réagir, voir le site de la Prévention Routière.

  • Choix d'un vélo

    Bonjour
    Voyant que vous vadrouillez pas mal à vélo dans notre chère ville vallonnée, j'aimerais savoir si vous pouviez me dire (ici ou par mail pour ne pas citer de marque...) quel type de vélo vous utilisez? Sachant que je souhaite en utiliser un tous les jours (en ce moment j'utilise ceux de la CAP mais a force ça n'est plus rentable... même si c'est pas cher!) que conseillez vous ou , du moins, pensez qui est le mieux?
    Merci ;) Chloé


    Je ne suis pas une spécialiste du choix de vélo, je me repose beaucoup sur Michel pour l'achat et l'entretien des vélos, mais voici mes impressions. Nous avons roulé longtemps avec des vélos Peugeot très satisfaisants. Puis nous avons investi dans des nouveaux vélos de marque Scott : à ce sujet, Michel a dû vaincre mes réticences car je ne voulais pas lâcher mon vélo Peugeot vieux de plus de 10 ans. Pourtant, il avait raison, j'ai bien senti le changement : confort et performance, souplesse et maniabilité en particulier à Poitiers où le relief est difficile pour les non-sportifs. Or je ne suis pas sportive du tout. Bref, nos vélos Scott sont équipés de 3 plateaux et 9 pignons, ce qui fait 27 vitesses si j'ai bien compris. La manette de changement de vitesse se trouve sur le guidon, ce qui facilite énormément les changements de vitesse, je l'utilise beaucoup en ville pour adapter l'effort de pédalage. Grâce à ce vélo, j'ai réussi à monter la rue de la Chaîne à Poitiers, bon mais je le ferai pas tous les matins. La selle et le guidon sont sur suspension, ça doit être une question de confort. Côté technique je suis incapable d'en dire plus, mais ça a l'air de très bonne qualité et costaud. L'achat de ce vélo représente un très gros investissement : je pense qu'il faudrait plusieurs années de location de vélos de la CAP (Communauté d'agglo de Poitiers) pour amortir un tel achat. La location à 5 euros par mois, on peut difficilement faire mieux.

    Cependant, nous estimons être remboursés largement. Nous avons supprimé notre 2e voiture. Mais surtout, nous avions besoin de vélos fiables et capables de supporter le poids de nos bagages et de la remorque pour Michel lors de nos voyages d'été.
    Notre fournisseur est Freecycle à Saint-Benoît, mais il y a aussi Cyclamen, boulevard du Pont Achard (quartier de la Gare de Poitiers) et d'autres...


    medium_vocivelo.jpg



    Sachez qu'il existe aussi à Poitiers une association "Vélocité86" dont l'objet est de promouvoir l'utilisation du vélo en ville. Lors de la journée des associations au Parc de Blossac, le dimanche 24 septembre 2006, vous pourrez rencontrer des membres de l'association Vélocité86. Tous pratiquent le vélo à Poitiers depuis longtemps et peuvent vous conseiller soit pour l'achat d'un vélo, soit pour des itinéraires adaptés en ville, soit pour recueillir vos remarques et suggestions au sujet d'aménagements nécessaires (stationnement et circulation en ville).

    Bon courage Chloé et à bientôt.

    Note : surtout lire le commentaire de Michel ci-dessous pour plus d'infos

  • La voiture nuit gravement à votre quotidien

    La campagne de publicité de Vitalis, la compagnie de transports poitevins s'étale depuis quelques jours sur tous les bus de Poitiers. J'aime beaucoup le clin d'oeil, détournement du message préventif que l'on peut lire désormais sur les paquets de cigarettes, mais je suis un peu inquiète des effets de cette communication.

    Comme on le sait, toute opération de marketing va chercher au plus profond de notre inconscient pour y flatter notre ego, nous séduire, nous déculpabiliser.

    Comme pour la campagne contre le tabac, j'ai l'impression que ce genre de message a pour effet de conforter ceux qui ont déjà fait leur choix, par exemple ne pas fumer. En revanche, pour ceux que l'on veut convaincre, l'effet pourrait être inverse, les agacer plus que les séduire, les culpabiliser sans pour autant leur faire changer d'avis.
    D'une manière plus générale, la multiplication des campagnes nous recommandant de ne plus fumer, de faire plus de sport, de mieux manger, de ne plus polluer, tout ceci dans un souci de nous permettre de vivre en meilleure santé, me rappelle ce que nous avons connu il y a une dizaine d'années en Californie où nous avons résidé 3 ans. Une société de consommation où les fast-foods en tout genre sont omni-présents, où accompagner ses enfants à l'école à pied relève de l'incongru, où le sport se pratique devant la TV, mais aussi une société moralisatrice visant ceux qui ont le malheur d'être trop réceptifs à toutes ces sollicitations et en conséquence parce qu'ils ont trop consommé, trop pris leur voiture, de mettre en danger leur santé.

    la_voiture_nuit-gravement.PNG

    D'autres arguments pour prendre le bus à Poitiers :
    - vous aurez le temps de lire, de dormir, d'écouter de la musique, de rêver
    - vous économiserez beaucoup d'argent
    - vous ne serez jamais en retard
    - vous ferez des rencontres intéressantes
    - vous aurez tous les jours une visite panoramique de la ville de Poitiers par la voie Malraux
    - enfin vous bénéficierez des voies de bus de plus en plus nombreuses à Poitiers