Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vocivelo - Page 8

  • Belges en Ecosse

    Quelqu'un est-il capable de deviner ce que faisaient ces 3 jeunes Belges en Ecosse cet été au moment où on a pris cette photo?

    DSCN2078.jpg

    Excusez-nous de la piètre qualité du cliché, mais ça a été pris d'un peu loin (on tâchait de rester discrets)

    Un indice, le fait qu'ils soient Belges n'a rien à voir avec leur activité.

  • Surprise d'Hull

     

    En complément du récit fort intéressant de Mme Vocivélo, je dois dire que lors de ces dernières vacances nous n'avons pas fait que visiter des distilleries, rencontrer Nessie ou les fantômes Ecossais, mais nous avons aussi profité d'une halte à Hull avant de reprendre le ferry du retour pour visiter la ville. Et pour relever un peu le niveau culturel de ce séjour, nous avons visité quelques musées dont 3 heures passées dans le magnifique musée historique de la ville à la découverte de leurs ancêtres et de leur façon de vivre, du Néerdenthal à nos jours. Et c'est là, dans la partie du musée consacrée aux déplacements que nous sommes tombés sur le tricycle de Danielle, enfin, son arrière-arrière-petit tricycle sans doute,

    DSCN2123.jpg

    avec autour de lui, une immense collection des arrières-arrières-petits vélos de nos vélos et de leurs cousins proches et éloignés du Grand Bi au vélo de course moderne en passant par la draisienne ainsi que tout un espace consacré au voyage et au camping à vélo dans les années 1950 - 1960.

    DSCN2129.jpg

    Bref, un joli souvenir vélocypédique. Merci messieurs les Anglais de Hull.

  • Balade écossaise : 4 semaines de voyage à vélo

    Je ne sais plus lequel de nous deux a eu l'idée de l'Ecosse. Nous en avons parlé assez tôt me semble-t-il puisqu'à Noël nous avions déjà acheté le guide Lonely Planet et toutes les cartes d'itinéraires à vélo éditées par l'excellent organisme Sustrans.

    N'empêche que la destination faisait sourire certains (ricaner ?) : "Vous êtes sûrs de vouloir pédaler en Ecosse ?" nous interrogeaient les plus sceptiques. Peut-être avions nous une idée assez romantique de la région pour entreprendre ce voyage : les Highlands noyés dans la brume, des lieux encore suffisamment préservés pour permettre le camping sauvage, des itinéraires tranquilles à vélo pour découvrir les horizons verdoyants et des châteaux en ruine à chaque détour de chemin.

    ecosse, velo, chateau

     

    L'idée que les pubs seraient toujours un refuge réconfortant en cas de pluie soutenaient notre imagination : autour d'un whisky ou d'une bière, nous pourrions nous réchauffer tout en écoutant les conversations des locaux.

    Et puis, l'envie d'aller voir à quoi ressemble Nessie, le locataire à perpétuité du Loch Ness, la curiosité d'apercevoir dans la vraie vie un écossais en kilt et même pas peur des moustiques (les black midges) évoqués par tant de voyageurs. Rétrospectivement, Michel expliquera que l'annonce d'un été sec et chaud en Europe l'avait convaincu que l'Ecosse serait un bon choix. Le 11 août, coincés sous la tente depuis 24h, nous nous échappons en taxi (!) pour la ville la plus proche. Au pub, nous lisons dans le journal : "Scotland faces its wettest August in 60 years despite expert predictions that summers are getting hotter and drier." Faut-il vraiment que je traduise ? "L'Ecosse a connu le mois d'août le plus humide depuis 60 ans malgré des prévisions qui annoncent des étés plus secs et plus chauds.pub ecossais"

    Alors, comment fait-on pour voyager en cyclo-camping dans un pays où il pleut souvent, au moins une fois par jour, parfois toute la journée sans interruption. Le 10 août, il est tombé en 24h l'équivalent d'un mois de précipitations. Nous nous équipons en conséquence et apprenons à pédaler sous la pluie avec un équipement digne d'un cosmonaute. Nos sacoches sont étanches, la tente également et les papiers importants genre passeport sont conservés dans des ziplocs. Vous nous suivez encore? Alors embarquement pour un récit d'une balade écossaise avec du suspens, des rebondissements, et un heureux dénouement.

    Le 13 juillet au soir, directement après notre dernière journée de travail de l'année, nous quittons Poitiers en voiture ! Il nous faut déjà rejoindre Zeebruge pour un ferry direction l'Angleterre. La voiture passera l'été chez des amis en Belgique. Au départ du ferry, Joël qui nous accompagne s'étonne de nous voir pieds nus dans nos sandales. En effet, il pleut en Belgique au moment d'embarquer sur le ferry mais nous avons l'habitude de rouler à vélo uniquement avec des sandales. Après une nuit de traversée, nous débarquons à Hull avec vélos, sacoches et remorque et nous rejoignons la gare pour un trajet Hull-Leeds-Edimbourgh en train.

    A Edimbourgh, beaucoup de touristes autour de la gare. Nous essayons de circuler vélos à la main tout en cherchant un marchand de vélos car Michel doit remplacer un plateau sur son vélo. Entouré de touristes, un écossais en kilt joue de la cornemuse, mais il ne nous semble pas très authentique. La circulation dans les grandes villes est toujours compliquée avec les vélos chargés, c'est pourquoi nous les évitons généralement. Il nous faut parfois une demi-journée pour nous extirper des villes encombrées, bruyantes, et peu accueillantes pour les cyclistes. Le premier camping qui nous accueille est celui d'Edimbourgh. A partir de là, notre itinéraire consistera à suivre la côte est de l'Ecosse par la route n°1 qui se trouve être aussi en partie la North Sea Cycling Route jusqu'à Inverness et le Loch Ness. Comme toujours, nous improvisons l'itinéraire et les étapes au jour le jour. Nous découvrons que les campings sont rares en Ecosse et pas toujours bien équipés pour les campeurs sous tente. Les mobil-homes et les camping-cars sont plus fréquents et je sens qu'on nous observe avec pitié lorsque nous montons la tente sous la pluie. Pas de pitch (emplacement) pour les tentes à Tayport nous annonce le gérant, mais il accepte de nous laisser camper derrière un mobil-home. En revanche, nous ne pouvons bénéficier d'une douche. Parfois, une bonne surprise comme à Inverbervie où le camping réserve un petit espace pour les tentes. Au matin, nous sommes réveillés par un goéland qui atterrit sur la tente puis un rayon de soleil s'attaque à la tente pour la première fois depuis que nous sommes arrivés en Ecosse.

    tempete, ecosse

    Le 23 juillet, nous arrivons tard au camping de Banff. Il est 19h00, une tempête très violente souffle sur la côte, nous essayons de négocier un pitch un peu à l'abri, mais il semble que le règlement impose aux tentes de se placer face à la mer et à l'endroit le plus exposé. Inflexible le warden (le gardien) du camping emmitouflé dans sa parka et sa polaire. Au cours de la nuit, la tempête se déchaine, la tente plie, grince et menace de craquer. La situation ne nous semble pas très sécurisée, nous décidons de quitter le camping. Il est 4 heures du matin, nous plions bagage sous la tempête et repartons à vélo à la recherche d'un lieu abrité quelques miles plus loin.

    Le long des routes, chardons et framboises se succèdent me faisant penser que l'Ecosse c'est un peu une alternance de douceur et de rudesse. Le climat et le relief sont rudes pour nous cyclistes en comparaison de la douceur du marais poitevin ou du parc de la Brenne. Mais une demi-journée de soleil écossais est une vraie douceur à savourer car on ne sait pas trop combien de temps cela peut durer. Si les campings sont rares, en revanche les pubs sont omniprésents. Dès le premier jour, nous repérons ces lieux qui nous offrent une possibilité de nous réchauffer. En plein mois d'août, tous les pubs proposent de la soupe "Soup of the day" toute la journée mais aussi des scones, des sandwiches et des spécialités locales : haggis ou black pudding.

    A Inverness, nous n'avons toujours pas vu de moustiques. Alors que je songe à me débarrasser de ma bombe anti-moustiques et du bracelet protecteur, on nous explique que nous devrions les rencontrer sur la côte ouest de l'Ecosse. Suspens ...

    Le Loch Ness et les Highlands nous fournissent enfin les paysages fantastiques que nous attendions. Comme nous avons la chance d'avoir du soleil pendant au moins 24h, nous pouvons laisser dans les sacoches les vestes et pantalons imperméables. Libérés de cet équipement, nous profitons pleinement de la Great Glen Way entre Fort Augustus et Fort Williams. Itinéraire plutôt réservé aux marcheurs mais qui peut convenir aux cyclistes si l'on accepte quelques passages difficiles de chemins gravillonnés. L'arrivée à Fort Williams se fait tranquillement par le canal Caledonian.

    loch ness

    Nous ne savons pas encore comment continuer le voyage. Un marchand de cycles à Fort Williams nous conseille sur un itinéraire fait de saut de puces permettant de passer de ferry en ferry vers l'île de Mull après un passage sur la péninsule de Morvern, puis de débarquer à Orban. Le premier passage au départ de Fort Williams se fait sur une embarcation qui ressemble plutôt à un bateau de pêche. Nous sommes les seuls passagers, nos vélos sont solidement arrimés à la rambarde du pont en surplomb de la mer. ecosse, velo, ferryNous débarquons sur une terre qui nous semble sauvage et peu habitée. Vers 18h30, nous repérons un endroit tranquille au bord de la mer pour installer la tente. Comme il fait beau, nous nous réjouissons de pouvoir passer une soirée romantique seuls face à la mer. Hélas, d'affreuses petites bestioles noires se jettent sur nous et férocement piquent chaque espace de peau disponible : bras, jambes, visage. Leur nombre est impressionnant, en quelques minutes j'ai les jambes couvertes de ces moustiques appelés ici black midges. Nous nous enfermons sous la tente et essayons d'éloigner les indésirables à l'aide de cônes d'encens supposés les tenir à l'écart mais rien n'y fait. Même scénario sur l'île de Mull où nous débarquons le lendemain. Dans un café, j'interroge une personne qui munie d'un flacon se badigeonne l'avant-bras portant visiblement des traces de piqures et je me résigne à investir dans ces flacons que l'on voit en vente partout ici. Désormais, toutes nos soirées se passent enfermés sous la tente soit à cause de la pluie, soit à cause des moustiques!

    Décidés à ne pas se laisser impressionner ni par la pluie, ni par les midges et pour ne pas rester enfermés sous la tente, nous partons à vélo et sous la pluie vers le pub le plus proche (6 miles). Une fois secs et réchauffés, nous envisageons la visite du château de Duart quelques miles plus loin. Imposante forteresse, l'ensemble est plutôt sombre et lugubre à l'exception d'une pièce équipée d'une baie vitrée face à la mer.

    ecosse, chateau, velo

    Après ce passage dans l'ouest des Highlands, nous planifions un retour vers Edimbourgh en passant par Glasgow. De Glasgow, nous ne verrons que les banlieues car nous suivons un itinéraire cyclable (route n° 7) qui permet d'éviter la ville. Pour les raisons déjà évoquées, nous essayons d'éviter les grandes villes. Le canal Forth & Clyde constitue un itinéraire cyclable très agréable et reposant après les Highlands. A Falkirk, nous restons observer un long moment les bateaux qui montent et descendent entre le canal de Forth & Clyde et le canal de l'Union grâce à un "ascenseur" à bateaux dénommé "the Falkirk Wheel". Ce dispositif a été inauguré en 2002 et remplace une suite de 11 écluses qui n'étaient plus en service.

     A Edimbourgh, nous débarquons en plein festival. Le festival se déroule sur 3 semaines et attire beaucoup de touristes du monde entier. Visiblement, les campings sont pleins à craquer. Heureusement, la plupart du temps, nous sommes considérés comme des "backpackers" (randonneurs ). Pour nous, il y a généralement de la place contrairement aux camping-cars qui stationnent la nuit à la porte des campings en attendant que des places se libèrent dès 9h le matin.

    Normalement nos billets de retour sont prévus pour le 13 août à la gare d'Edimbourgh. Comme nous avons un peu d'avance, nous décidons de prolonger sur la côte ouest en direction de Dunbar où nous pourrons reprendre le train pour le retour sur Hull et la gare de ferry en direction de Zeebruge. Après quelques miles, je réussis à convaincre Michel de prendre le train...

    ecosse, velo

    pour poursuivre jusque North-Berwick. Reste environ 12 kms à faire sous la pluie toujours très abondante. En arrivant au premier camping de Dunbar, la gérante s'excuse de ne pas pouvoir nous recevoir non pas par manque de place mais parce que le camping est inondé. Nous constatons en effet qu'il est impossible de planter une tente au milieu d'une mare. Toujours sous la pluie, nous parcourons encore quelques kilomètres à la recherche d'un autre camping que nous finissons par dénicher. On nous propose un emplacement sur une petite butte donc pas trop inondé et pas trop loin des toilettes! Ouf, cela m'évitera la mésaventure de passer une nuit à me torturer dans mon duvet hésitant à m'équiper complètement (veste imperméable, pantalon imperméable par-dessus le pyjama), courir jusqu'aux toilettes situées à 300 mètres, revenir puis s'extirper à nouveau des vêtements de pluie sous l'avancée de la tente encombrée de sacoches de vélo avant de replonger dans le duvet. Nous restons une journée à Dunbar le temps de visiter ce petit port avec une météo qui évoque pour nous la Bretagne au mois de novembre. Heureusement, un musée local nous accueille et nous permet de tout apprendre sur John Muir, natif de Dunbar. Ayant émigré aux US, il a oeuvré pour la préservation des espaces naturels et a joué un rôle décisif dans la création du parc national du Yosemite.

    Heureux dénouement : il ne pleut pas au cours de cette dernière nuit en Ecosse. Au réveil, nous découvrons à l'horizon la mer et au large de Dunbar l'île volcanique de Bass Rock. Vite nous plions la tente alors qu'elle est encore sèche avant d'embarquer pour le voyage de retour.

    ecosse

    Pour tout cycliste, chaque embarquement sur le ferry est un petit moment de plaisir lorsqu'on dépasse les longues files de voiture pour embarquer généralement les premiers. Rappelons que le ferry est le moyen de transport le plus facile pour un cycliste comparé au train ou à l'avion. Parfois, on rencontre d'autres cyclistes chargés de bagages comme nous qui témoignent d'un voyage à vélo déjà accompli ou à venir. Au retour d'Ecosse, nous sommes les seuls cyclistes et nous songeons aux multiples endroits inaccessibles aux automobilistes que nous avons pu visiter grâce à nos vélos, à la simplicité de la vie à vélo qui nous libère des contraintes qu'impose l'automobile (bruit, vitesse, embouteillages, stationnement, pollution, coût). A l'arrivée à Zeebruge, les 50kms sont vite avalés sur du plat le long de la mer pour retrouver notre voiture bien reposée de ces 4 semaines de vacances à Koksidje, Belgique.

  • Concours photos vacances suite

    Et voilà, à peine le précédent témoignage de Vocicvélo aux quatre coins du monde (et pour trouver un coin sur une sphère il faut le faire!) que d'autres candidats se pressent et nous font parvenir leurs photos.

    Ainsi celle-ci qui vient de bien loin ! P1040768.JPG

    En tous cas, et ce n'est pas un indice très révélateur, ce n'est pas en France cet été car on n'y voit pas aucun nuage et notre mystérieux concurrent porte ses lunettes de soleil !

    Alors, mer ? lac ? Sud ? Nord ? Est ? Ouest ? Un peu dur, insn't it?

  • Concours photos vacances suites

    Et pendant que Mme Vocivélo sue à grosses gouttes sur ses devoirs de vacances pour éditer un petit compte-rendu de nos vacances impatiemment attendus par nos si nombreux fans, des dizaines, que dis-je, des centaines de photos de vacances affluent sur notre boite mail toutes voulant participer à notre grand concours sans prix.

    C'est donc avec un immense plaisir que nous vous présentons la participation de nos plus jeunes supporters:P1070234.JPG

    Là c'est un peu difficile car les indices sont réellement maigres, mais avec un peu d'imagination et étant donné votre sagacité, nous n'avons aucun doute que vous parviendrez à élucider cet endroit mystère. Ah si, un gros indice que nous ont communiqués les auteurs de la photo: "un grand roi y est enterré".

    A bientôt pour de nouvelles aventures.

  • photo de vacances de sergent pépère

    Sergent Pépère nous écrit : "Dans le pays mystère où nous sommes allés en vacances cette année, j'ai loué un véhicule pour nos déplacements. Et comme j'avais pris soin d'emmener avec moi  le fameux fanion vert de Vocivélo, je l'ai accroché à l'intérieur de ce véhicule et pu réaliser ce  cliché très original."

    Bravo Sergent Pépère mais pourquoi avoir loué une voiture ? LadyNad, Laptitella et CaptainArthur n'aiment pas le vélo ou alors on ne trouve pas de vélo à louer dans ce pays mystère ?

    ParticipationaumerveilleuxconcoursdeVocivelo.jpg

  • Concours photos de vacances - suite

    Et non, les vacances de Vocivélo n'étaient ni en Corse, ni en Bretagne, si sur l'ile Noire (encore que) ni en Espagne...

    Mais patientez un peu, d'ici à quelques jours, le temps d'obtenir les autorisations nécessaires, nous serons en mesure de vous révéler un ultime indice qui va tous vous scotcher à vos fauteuils. Un scoop incroyable que nous avons bien du mal à garder secret. Mais, patience, patience.

  • Participation Vocivélo au concours Vocivélo

    Et voilà, les vacances sont finies pour Vocivélo. Il faut reprendre le train train journalier. Heureusement, les souvenirs sont là et les photos prises durant ces quelques jours de voyage, nous rappellent les bons moments.

    Et pour participer au concours Vocivélo voilà notre premier indice sur notre destination estivale.

    DSCN1910.jpg

    Ne vous fiez pas au ciel bleu ni au soleil. Ca a été à peu près le seul jour de grand beau temps. Mais imaginez la même chose sous un ciel bas et humide. Ca ne vous dit rien?

    Rassurez vous quelques indices exceptionnels suivront pour ceux qui n'ont pas encore deviné.

  • itinéraires

    Pour répondre aux questions de nos lecteurs, repérage en cours

    DSCN1281.JPG

  • Mode intemporelle

    On adore cette cycliste aperçue il y a quelques semaines devant la gare de Niort. On peut rester très élégante tout en faisant du vélo.

    cycliste, mode

    velo, bicyclette, mode

  • Nouveau concours (3)

    Suite et fin du périple (et non du concours qui ne fait que commencer) avec 2 photos types devant un monument type: Vocivélo y était!

    DSCN1726.JPG

    Photo 1

    DSCN1739.JPG

    Photo 2, heu... non pardon:

    DSCN1728.JPG

     

     

    Véritable photo n° 2.

     

    A bientôt pour VOTRE suite...

  • Nouveau concours (2)

    Bon, là c'est un peu facile si vous suivez un tant soit peu les actualités Vocivélo.

    Mais nous avons quand même tenu à la faire.

    Les vacances approchent et nous attendons impatiamment vos participations...

    DSCN1394.JPG

  • Copenhague-Berlin à vélo

    En novembre 2010, j'avais annoncé que je participerai au premier congrès de bibliothécaires à vélo et depuis plus rien... Vous avez peut-être imaginé que j'avais abandonné le projet?... Non seulement j'y ai participé mais Mr Vocivelo qui n'est pas bibliothécaire m'a accompagné tout au long de ce périple : soit 670 kms à vélo en 9 jours, une dizaine de visites de bibliothèques, plusieurs conférences en anglais sur l'avenir des bibliothèques et des rencontres de bibliothécaires d'au moins 12 nationalités différentes.

    Merci à Mr Vocivelo de m'avoir accompagné et encouragé pendant ce voyage à vélo insolite, d'avoir assisté à toutes les conférences (ou presque), d'avoir assuré avec bonne humeur de nombreuses réparations de vélos et de s'être intégré à ce groupe singulier de cyclobibliopathes.

    Les organisateurs ayant prévu des étapes dignes d'un Tour de France, pour ma part j'avais pensé abandonner dès le premier soir lorsque nous sommes arrivés à 22 heures, après avoir parcouru 80 kms à vive allure et en partie sous la pluie, parcours agrémenté de 2 visites de bibliothèques et d'une douzaine de crevaisons. En effet, si nos vélos sont de bonne qualité, ce n'était pas le cas de tous les vélos dont certains avaient été achetés d'occasion à Copenhague juste avant le départ.

    Le premier arrêt dans une bibliothèque publique danoise sera suivi d'autres visites toutes aussi intéressantes nous permettant de confronter des pratiques professionnelles et culturelles qui diffèrent de ce que nous connaissons en France.

    danemark, bibliothequeFinalement, après un ajustement nécessaire au groupe et à ses contraintes, nous avons poursuivi le périple qui nous conduira jusqu'à Berlin et nous avons réellement apprécié ce voyage professionnel, source d'échanges culturels, moisson d'idées, moments de détente et aussi de franche rigolade.

    copenhague, cyc4lib, bibliotheque nationale

    Parmi les moments inoubliables, il faut citer la sortie du ferry lors de l'arrivée à Rostock en Allemagne : attendus par des voitures de police, nous avons été escortés sur l'autoroute puis dans la traversée du tunnel fermé aux voitures pour l'occasion afin de nous faciliter le trajet jusqu'à l'auberge de jeunesse de Rostock.

    cyc4lib

    La visite de la bibliothèque universitaire de Rostock à 23h00 (la BU reste ouverte jusque 00h00) a été pour moi une source d'inspiration alors que l'on s'interroge sur nos bibliothèques universitaires qui datent des années 60-70.

    bibliotheque universitaire, rostock

    bibliotheque, allemagneBeaucoup plus modeste par sa dimension, la visite de la bibliothèque à Güstrow a été l'occasion d'évoquer le désengagement de la commune, problème auquel sont confrontées certaines bibliothèques également en France. Après avoir financé un équipement, la collectivité territoriale peine à assurer le salaire d'un professionnel et c'est grâce à des bénévoles que la structure fonctionne encore. Au cours du débat qui a suivi, la question a été posée à l'élu "en présence d'une bibliothèque sans professionnel peut-on encore parler de bibliothèque?"

     

    A l'arrivée à Berlin après 9 jours DSCN1709.JPGde route à vélo, nous avons quitté le groupe devant la gare centrale.DSCN1714.JPG

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et nous avons joué les touristes à Berlin pendant 24 heures avant de reprendre le train de nuit vers Bâle.

    berlin

    berlinDSCN1740.JPG

  • Petite histoire qu'un gentil escargot envoya à Vocivélo.

    Vociveli,

    Voici un conte-utopie

    Pour vous,

    S’il ne vous convient point, déchirez le !

     

    « La petite reine et le Temps hideux »

    Je fais une copie aux p’tits enfants.

    Allez, pendant que j’y suis :

    Copie à tutti il mondo débordant,

    A Dassault, Berlusconi

    Roulio Essuiglace e Tino aussi

    Faut évidemment pas que j’en oublie !

     

    LECTURE DU 1er SOIR

     

    Petite reine, dans un pays imaginaire,

    En guerre.

    Elle regarde la télévision

    Elle regarde les informations

    Elle est sage

    Elle habite les beaux quartiers

    Le papa est en retard, ce soir…

    La maman éteindra après les nouvelles…

    La maman est inquiète

    Le papa ? On ne sait pas :

    C’est un aquoiboniste

    Il sourit toujours

    On l’appelle « Doum »

    Une pièce détachée de son prénom.

    Aux infos : la guerre ! Une ruelle d’une cité voisine au bord de la mer…Des images cruelles…des couvertures tachées…Des personnes âgées, mal habillées, en larmes.

    Elle se rappelle, il y 3 semaines, dans ce secteur…son père l’avait tenue fermement, ses yeux étaient moins brillants « Ils ne sont pas nés dans la bonne tribu…Une chaîne de fabrication bien différente ».

    Mais, déjà, le présentateur à la télé, a changé de sujet, pas le temps de gamberger !

    Les catastrophes ! Ooooooooooooh

    Puis

    Les crimes abjects !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Et pour finir, la page  «  magazine »  (il faut que  l’écran soit propre pour le lendemain) :

    Un reportage sur la circulation vélo dans les rues de Copenhague.

    La maman se lève, mais ! La petite reine reste attentive, comme absorbée, happée !

    Enfin, le papa est arrivé : tout se précipite.

    Elles ne verront pas le prochain journal télévisé, où il sera  question de guerre, encore ! (faites confiance aux marchands de canons), puis d’un séisme, d’une goutte de sang…

    Ils partirent en urgence, prendre l’avion sans grand espoir de retour.

    Doum emporta sa princesse, mais oublia son cher livre : « Alcools » d’Apollinaire

    La maman, la belle Milla, prit son album photos et quelques habits.

    Il a été question de poids à l’enregistrement, bref, Le papa laissa toutes ses économies au douanier pourri.

     

    LECTURE DU 2ième SOIR

     

    Moi, petite étoile de Doum, je prends cette fiction en main, car le gars farfelu qui a raconté, hier soir, ne comprend pas tout au Temps, aux sentiments, aux âmes des vents et des objets, aux regards des passants…

    Un an est passé depuis notre départ précipité et…ce court métrage sur une circulation douce à vélo, a hanté toutes mes nuits.

    Mes jours ? Rarement souriants…Papa avait faim, maman a froid, sa beauté se dilue dans cette bruine que nous ne connaissions pas dans notre patrie, enfin ? Dans notre sud…Nous sommes devenus transparents pour Milla, comme pour beaucoup de groupes, de cliques, de meutes, de clans…Quelques amis d’une seconde ont répondu aux regards ensoleillés de mon père. Perles.

    Toujours, il fallait partir plus loin…là bas, apprendre l’italien à Venise, dormir dans des abribus à Saint Jean de Luz, en plus ! on se moquait de moi.

    Maman nous suivait comme une ombre, déjà.   

    Aujourd’hui, nous habitons à Copenhague…un hasard…Le sourire radieux de Doum a trouvé un emploi de vendeur dans un bazar .

    Ici pas de blindés pour m’écraser, par de voitures folles.

    Mon Papa, c’est mon idole…il est militant vélo et son enthousiasme se transmet à tous.

    Ah s’il pouvait guérir maman, ainsi ?

    Vous entendrez parler bientôt de lui dans le monde entier…je suis sûr de ça.

    Hier, nous avons fait la connaissance d’un grand dégingandé, un poète du poste à souder, enfin… un poète déjanté…ils ont parlé, Doum et lui, tard dans la nuit, de Rimbaud, de Verlaine, de tall-bikes…Je n’ai pas aimé sa façon de me regarder.

     

    LECTURE DU 3ième SOIR

     

    Je m’appelle Doum, j’ai 55ans, d’origine méditerranéenne, je vis à Copenhague depuis 20 ans.

    Ce matin, en faisant du rangement dans mes papiers, j’ai trouvé un bien curieux écrit… celui là même que vous venez de lire, chers Monsieur et Madame Vocivelo.

    Je me pince le bras…Je suis bien vivant.

    Ma femme Milla est morte, il y a 15ans.

    Je n’ai jamais eu d’enfant.

    Je vis maintenant avec une brave danoise.

    Elle a un garçon de 18 ans

    Tous les 3, nous circulons  et nous voyageons à vélo

    Nous sommes accueil cyclos

    Je viens d’être nommé au poste de directeur du Développement des Déplacements à Vélo Pour les Pays du Sud, organisme de l’UNESCO, exaltante fonction.

    Pas toujours facile.

    Mais ?????????? Qui a pu écrire cet étrange récit

    Qui ?

    Je ne comprends pas

    Je                 ne                        comprends                                 pas !

    Je suis seul à savoir que j’ai laissé, dans ma précipitation, un recueil de poésies, sur le meuble du salon de notre maison à Benghazi.

    Cette bête guerre est maintenant bien finie, les ethnies ennemies sont devenues amies.

    Est-ce la voix du vélo qui a été entendue et a installé la paix.

    Il serait présomptueux de ma part de l’affirmer.

    Enfin !

    Un an après notre exil, j’ai acheté une bonne randonneuse viking.

    Pour oublier le Temps de chien, le Temps hideux, le bonTemps.

    J’ai abandonné à un jeune vélorutionnaire, contre un verre de bière, « notre » bicyclette qui nous a aidés Milla et moi dans tant de galères,

    Mais          mais                 Mais               MAIS

    Bon sang,

    Non ??? Ce n’est pas possible ?

    Mais, c’est bien sûr !

  • Tout s'explique

    Selon un sondage SOFRES, la voiture est le lieu de cristallisation de la méchanceté : 56% des personnes interrogées y ressentent de l'agressivité. Faites du vélo, votre taux d'agressivité diminuera.

    DSCN1313.JPG