Dans quelle maison a-t-on la joie de voir au matin la fleur éclore au balcon intérieur ?
C'est ce que nous avons trouvé au saut du lit dans la tente ce weekend.
Profitez de la vie. Cyclo Campez.
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Dans quelle maison a-t-on la joie de voir au matin la fleur éclore au balcon intérieur ?
C'est ce que nous avons trouvé au saut du lit dans la tente ce weekend.
Profitez de la vie. Cyclo Campez.
Monsieur Vocivelo a eu l’immense privilège ce matin (jeudi 13 juin 2013) d’accompagner Stéphane et même de lui ouvrir la route pour ses derniers tours de roue.
Bon, je n’ai pas ouvert la route sur une grande distance et j’aurais quand même un peu de mal à parler de haie d’honneur vu le temps qu’il faisait (il pleuvait) et aussi et surtout par le fait que j’étais seul devant et lui derrière, mais l’esprit était quand même là et à défaut d’honneur pour lui, ce le fut en tout cas pour moi.
Je n'ai qu'un seul regret, c'est de ne pas avoir eu mon appareil photo à portée de main justement ce jour là.
Une page se tourne pour la STP et avec elle une nouvelle page pleine d’avenir s’ouvre pour toi Stéphane.
Profites-en et fais en profiter ta famille. A bientôt dans les rues et sur les chemins de Poitiers au volant de ton … 10 kg.
Préambule : le titre de la note est inspiré de l'opération "Ma plus belle escapade en Poitou-Charentes". Du 13 mai au 28 octobre, le Comité régional du Tourisme (CRT) vous propose de partager vos photos sur twitter, instagram ou par mail avec le hashtag #escapadepch. Des lots sont à gagner : un Ipad, un séjour dans la région Poitou-Charentes, des entrées au Futuroscope, un panier garni de produits régionaux, etc.
Notre escapade a duré quelques jours, où profitant d'un rayon de soleil, nous avons improvisé un voyage à vélo : Saintes-Bordeaux.
Premier jour : Saintes-Royan-Le Verdon. Pour éviter la nationale, nous empruntons les petites routes de campagne. L'occasion de découvrir Rétaud (pause café), puis Thézac dont voici l'Eglise
Arrivée à Royan pour prendre le bac qui permet de traverser vers Le Verdon.
A l'arrivée au Verdon, on longe la piste cyclable pour trouver assez rapidement le camping du Royannais. La saison n'ayant pas commencé, on s'installe sans souci d'être dérangés par les voisins.
jour 2 : Le Verdon-Hourtin. Cette étape nous permet de suivre la Vélodyssée, parfaitement fléchée. A Hourtin, nous faisons étape au camping les Ourmes (que l'on recommande : accueil sympa, prix abordable hors saison pour un 4*). Plongeon dans la piscine et soirée relax à la pizzeria du camping.
jour 3 : Hourtin-Bordeaux par la voie cyclable qui relie Lacanau à Bordeaux. En chemin, nous croisons... 2 biches.
Sur cette piste cyclable, un arrêt possible à l'ancienne gare de St Médard en Jalles, transformée en café-restaurant. Nous arrivons au centre de Bordeaux après avoir un peu galéré comme toujours dans les grandes villes.
jour 4 : journée de visite à Bordeaux.
jour 5 : Départ de Bordeaux sous la pluie en passant devant le nouveau pont.
La sortie de Bordeaux vers Lamarque par la D209 n'est pas un itinéraire idéal. Faute d'avoir trouvé mieux, nous cotoyons les automobilistes pendant quelques kilomètres le temps de trouver un itinéraire alternatif. Nous prenons le bac de Lamark à Blaye, accompagnés par 2 autres cyclovoyageurs que nous retrouverons au camping de Blaye. Il a plu toute la journée mais la soirée nous réserve une éclaircie, le temps d'admirer le coucher du soleil depuis la citadelle de Blaye.
jour 6 : nous quittons la citadelle de Blaye, destination Saintes toujours par les petites routes.
Une voie verte nous permet d'atteindre Etauliers. Pause pique-nique sur la pelouse de l'Eglise de Salignac-de-Mirambeau. Nous photographions la corniche ornée de divers sujets gravés, dont la signification nous échappe un peu.
Comme nous avons pas mal trainé en route, nous décidons de rejoindre Jonzac pour prendre le train à destination de Saintes. Il s'agit d'un intercités sur la ligne Bordeaux-La Rochelle. Nous peinons à grimper les vélos plus la remorque dans le train pour découvrir qu'il y a déjà 2 autres vélos. Normalement, nous ne pouvons pas y rajouter nos vélos, mais impossible de faire marche arrière, le train a déjà démarré. Nous restons coincés à côté de nos vélos, espérant que le contrôleur sera indulgent.
Un dernier cliché avant le retour à Poitiers. Si vous voulez faire la même boucle à vélo, compter environ 300 kms la plupart du temps en site protégé ou avec très peu de circulation. Carte à publier dès que Mr Vocivelo aura le temps.
Succombons à la tradition, même s'il est un peu timide et si ses feuilles sont constellées de gouttes de pluie, notre muguet est bien là.
Mais non, pas la fleur orange en premier plan, les autres, là, juste derrière, et là, et là aussi ... Oui il faut de bons yeux mais on vous assure qu'on devine les périanthes de forme campanulée (vous avez remarqué, malgré la fête du travail l'équipe Vocivelo se met en quatre pour se et vous cultiver sans en avoir l'air, même si là c'est facile vu que c'est du Wikipédia tout craché) qui sortent, encore pâles et frêles, mais bien présentes. Allez, encore quelques passages pluvieux et bientôt le soleil brillera.
Joyeux 1er mai à tous nos lecteurs et toutes nos lectrices.
Ces chiffres font peur :
C’est près du tiers de la population de Poitiers qui se retrouve 6 pieds sous terre tous les ans à cause de la route
Mais c’est aussi près de 3 fois la population de Poitiers qui se retrouve gravement endommagée dans un hôpital quelque part en Europe.
En tout c’est 280 000 personnes dont la vie a basculé de façon brutale en 2012 en Europe à cause de la route. La voiture source de liberté et de développement économique ?
Et nous sommes tous ou pouvons tous devenir responsable de ce massacre à chaque fois que nous prenons notre voiture. Ne l’oublions pas.
Si quelqu’un sur Poitiers qui lit ce blog connait le conducteur d’une SAAB 9000 de couleur grise et qui semble un fervent cycliste, pourrait-il, en mon nom lui transmettre ces deux messages :
1 - Non ce n’est pas parce que vous faites plus de vélo que moi, que vous avez le droit de mettre ma vie en danger en me doublant à moins de 20 cm en agglomération.
2 - Et non, ce n’est pas parce que je ne suis pas flic que je ne vais pas défendre ma peau contre les voitures qui me la mettent en danger.
Quelques explications pour éclairer la lanterne de ceux qui n’auraient pas assisté à la scène : ce Monsieur au volant donc de sa SAAB 9000 s’est permis (au mépris de l’article R 414-4 du code de la route) de me doubler mardi matin peu avant 8 h sur le Boulevard Sous Blossac à Poitiers en ne laissant pas plus de 20 cm entre son véhicule et mon vélo.
Quelques mètres plus loin je le retrouvais au feu et lui fit part de mon indignation, et c’est alors qu’il me répondit « Je fais plus de vélo que vous, donc je sais ce que je fais », puis deuxième argument « Vous êtes flic ? Non alors pourquoi vous râlez ?».
J’aimerais juste qu’il m’expliqua en quoi ces arguments l’autorisent à mettre ma vie en danger. Qu’il ne respecte pas le code de la route, c’est son problème. En faisant cela qu’il joue avec la vie des autres, et ça devient MON problème.
PS : je souhaiterais aussi comparer les distances annuelles parcourues par l’un et l’autre même si moi je n’en fais pas un argument de supériorité depuis le siège de ma voiture.
Bien à vous.
Monsieur Vocivelo.
Oui nous sommes le 1er avril mais non, ce ne sont pas des blagues, les choses vélocipédiques bougent sur Poitiers :
Il y a quelques jours nous avons vu arriver un magnifique rack porte vélo au parking rénové de Carnot.
Juste quelques points noirs :
Et mettre son vélo à l’étage est un jeu d’enfant (bien que Mme Vocivélo n’ait pas encore testé et approuvé la maniabilité de l’engin).
Merci à Hervé pour la photo. Notez que le vélo ne reste pas comme sur la photo mais que le rail se relève avec (presque) le petit doigt et coulisse dans son emplacement.
A la gare c’est une dizaine d’arceaux qui ont été montées dans une zone grillagée et fermant à clé de la gare routière. Vu l’installation, je ne suis pas sûr que ce soit mis à disposition du public et donc c’est encore à confirmer.
Enfin, évènement d’ampleur quasi nationale, l’Atelier du Petit Plateau a tenu son premier atelier vélo ce lundi 1er avril. Une participation record (4 adhérents et 1 apprenti-réparateur), 4 vélos remis à peu près en état, en tous cas c’est parti. Toutes les infos sur le site du Petit Plateau. Et si vous avez des vélos dont vous ne savez que faire, pensez à eux !
Ce n’est pas trop tôt puisqu’ il aura fallu plus de 4 ans pour que la ville de Poitiers commence à mettre en œuvre la loi de Juillet 2008, instaurant les contre-sens cyclables pour les vélos en zone 30. Il est vrai que cette loi ne demandait qu’une mise en application pour juillet 2010. Ce qui fait quand même plus de 2 ans de retard.
Mais bon, réjouissons-nous, le cœur de Poitiers voit fleurir ce petit panneau sympathique sous ses sens interdits.
Ici dans la rue Arsène Orillard
Reste maintenant à finaliser l’installation de ces panonceaux et aussi leur contrepartie à l’entrée des rues concernées,
le panneau dit C24, pour avertir les automobilistes de la présence de cyclistes en contre sens. Et là ce n’est pas encore gagné puisque les quelques contre sens que j’ai eu le plaisir d’emprunter n’avaient pas (pas encore ?) cet avertissement ce qui fait que les automobilistes croisés considèrent les vélos qu’ils voient arriver en face d’eux comme étant en infraction et ne se privent pas de le faire savoir !
Gageons que ce n’est qu’une affaire de jours et que peu à peu cette façon de partager la rue soit rapidement acceptée par tous. Aux cyclistes aussi de se faire entendre et montrer qu’ils ont des droits (et là il y a généralement l’automobiliste du fond de la salle qi crie « Et des devoirs ») donc oui, sans oublier leurs devoirs.
Sud de l'Angleterre, voyage à vélo : le long de la Mer une mosaïque originale.
Lorsqu'on est bibliothécaire, on lit toute la journée, c'est bien connu. On passe aussi un temps fou à classer les livres, à les ranger et à faire les gros yeux à tous ceux qui osent abimer les livres (corner les pages, poser un livre à l'envers, tirer un livre par la coiffe ou pire commenter au stylo bille les passages d'un livre).
Bref, après une journée bien remplie à la BU, comme j'ai beaucoup lu, j'ai encore plein d'énergie. Je m'étais donc laissée convaincre de donner un coup de main à l'association Cyclo-Camping International (une association d'un millier d'adhérents tournant constamment à vélo sur toutes les routes du monde). Du moment où j'ai murmuré "Si vous voulez quelqu'un pour coordonner", je me suis retrouvée aussitôt coordinatrice générale d'un projet pharaonique dont je ne savais plus très bien où étaient les limites et avec une contrainte de taille : comment coincer un cyclovoyageur quelques heures pour lui faire écrire un article sur son expérience du voyage à vélo avant qu'il ne s'échappe vers un autre voyage ?
Pourquoi rééditer le manuel, le MVV (nom de code pour Manuel du voyage à vélo), demandent certains... ? et bien, parce que Joseph le souhaitait... il pensait que le manuel édité en 2008 ne répondait plus exactement aux questions que pouvaient se poser les candidats au voyage à vélo. Il fallait informer sur les nouveaux vélos (couchés, pliants, tandem mixte, tricycle), sur le matériel qui évolue sans cesse (GPS, tablettes, matériel de camping), sur les conditions du voyage et tout ce qui permet de réussir un voyage à vélo au XXIe siècle ! Joseph n'est plus là mais nous lui avions promis que le MVV sortirait en 2013.
C'est donc avec un grand plaisir que je peux annoncer la sortie du Manuel du voyage à vélo par l'Association Cyclo-Camping International. Ce manuel a mobilisé des rédacteurs, des coordinateurs, une dessinatrice, une graphiste, des photographes, des relecteurs, une secrétaire de rédaction, un bibliophile, une coordinatrice générale (c'est moi), des conjoints adorables qui n'ont jamais jeté l'éponge.
On n'a pas compté les heures de travail, les conférences téléphoniques, les week-ends de coordination en Poitou-Charentes et en Aquitaine... mais on est tellement content qu'on a arrosé ça le week-end dernier comme il se doit.
Une mention spéciale à flblb, l'éditeur poitevin au nom imprononçable, qui a réalisé la maquette et avec qui nous avons eu vraiment beaucoup de plaisir à travailler.
Bref, dépêchez-vous de l'acheter. On ne voudrait pas vous faire peur, mais il n'y en aura peut-être pas pour tout le monde. Et puis, tant qu'à en faire venir un exemplaire dans votre région, achetez-en deux car vous aurez certainement envie de l'offrir à quelqu'un.
Tous les renseignements (le prix, les frais de port, le sommaire et quelques extraits) sont sur le site de CCI, le site des voyageurs à vélo
Ce matin, samedi 22 décembre il me restait quelques cadeaux de Noël et des achats divers à faire et pour me rendre en ville, malgré la pluie (qui commence , cela dit, à me prendre la tête car depuis 3 semaines pratiquement pas un jour sans devoir enfiler les scaphandre soit le matin soit le soir, pour ne pas arriver comme un pain flottant au milieu d’un bouillon de légumes), bref, malgré la pluie dis-je, je pris mon fidèle destrier, lui attelais sa remorque (hé oui, le Père Noël va être généreux cette année, au moins en cadeaux volumineux) et me dirigeais donc d’une pédale hardie quoique humide vers le centre de Poitiers. Je me doutais un peu que ce samedi allait être un peu chargé question circulation. Celà étant, pas folle la guêpe, malgré mon couvre-selle Vocivélo je n’allais pas laisser mon joli vélo sous la pluie et le garai donc dans le 1er sous-sol du parking (pour voitures) de Notre Dame, qui possède un espace vélos / motos bien à l’abri.
Je fis mes courses et rentrais récupérer le vélo avec tous mes paquets et autres sacs sous les bras, quand , arrivant près dudit vélo, j’entendis une voix féminine me héler « Monsieur, monsieur, s’il vous plait », me retournant je vis une jeune femme dans sa voiture qui effectivement s’adressait à moi, « Est-ce que vous pouvez-me dire où vous êtes garé ? ». Je compris alors que ce n’était pas tant à ma personne qu’elle en voulait (je me disais bien aussi) mais à ma place de parking. Je suppose qu’elle tournait depuis pas mal de temps dans ce sous-sol pour trouver une place.
Malheureusement pour elle, je ne puis que lui répondre « Ici » en désignant mon vélo et sa remorque. Vu sa tête j’ai craint un instant soit qu’elle ne craque soit qu’elle m’engueule, mais elle a rageusement fermé sa portière sur un « Ah bon » et a continué à tourner à la recherche de LA place.
Le comble dans tout ça c’est que elle, à chaque fois qu’elle faisait un tour de parking, le compteur horaire (euros) tournait alors que moi je n’ai rien payé. Même sous la pluie, le vélo rend heureux.
Monsieur Vocivélo
Nous aurons bientôt des nouvelles du prochain Cycling for Libraries : le programme 2013 sera annoncé mardi 18 décembre.
Sur la liste d'échanges des participants au Cyc4lib 2012, chacun essaie de prédire une destination :
- France-Italie
- Pologne
- UK - Ecosse
- Oural
- Mars et Vénus
- Suède, Norvège, Danemark
- Iles Féroé et Islande
- Russie...
C'est une histoire triste que je vais vous raconter... que les âmes sensibles détournent leur regard.
Once upon a time (il était une fois), un jeune homme qui rêvait de liberté et de grands espaces... Ce jeune homme était attaché à une voiture qui le lui rendait bien. Un jour pourtant, celle-ci a donné son dernier souffle dans une côte entre Angoulême et Poitiers. Ce jour-là, le jeune homme s'est juré qu'il ne s'attacherait plus jamais à une voiture. Ce qu'il fit en achetant un beau vélo, son fidèle dextrier qu'il nomma titine. Il le soignait fort bien, commença par lui acheter deux belles sacoches bleues, l'équipa d'une sonnette bleue aussi ; comme il y tenait beaucoup, il lui offrit de dormir dans le garage (avec la lumière allumée car titine avait peur du noir). Des amis lui offrirent un magnifique couvre-selle portant le logo d'un célèbre blog.
Jour et nuit, il parcourait la capitale poitevine pour remplir sa mission. Infatigable et inlassable, il allait du campus au centre ville par tous les temps... qu'il avait donc du courage ! Notre jeune homme rêvait de longs voyages qu'il pourrait faire un jour grâce à son vélo. Il attendait avec impatience le jour où le nouveau manuel du voyage à vélo sortirait des Presses de l'association Cyclocamping International, ce qui devait arriver bientôt.
Hélas, son rêve s'est brisé vendredi soir au parking Carnot où il avait déposé son vélo le temps d'aller arroser son anniversaire. Un méchant barbare lui a piqué son vélo, avec la sonnette, les sacoches, le couvre-selle et même la mascotte. Ce geste nous révolte : AIDEZ-NOUS A RETROUVER TITINE.
Voici sa photo et ses marques distinctives : un Giant noir avec CRS indiqué sur le cadre, des sacoches bleues Ortlieb, un couvre-selle bleu au logo Vocivélo et une sonnette provenant d'un magasin d'Amsterdam (introuvable en France). Sérieusement, cela ne doit pas être si fréquent à Poitiers. Donc, si on vous propose des sacoches Ortlieb à un prix défiant toute concurrence, n'hésitez pas à nous contacter.
PS : le jeune homme précise que si titine a fugué avec un vélo électrique, il ne lui sera fait aucun reproche.
Ouf! Il était temps. Déja le 4 décembre et le vélo de Noël n'était toujours pas prêt. Il faut dire qu'avec la saucée que je me suis ramassé hier soir, c'était un coup à faire des court-circuits dans tous les circuits entre toutes les p'tites loupiottes. Donc, sagement j'ai attendu ce soir, et là c'est parti. Donc demain matin, inauguration. Ca tombe bien, c'est aussi l'anniversaire de Gilles. Ca lui f'ra un p'tit cadeau virtuel s'il me croise.
Donc, Bon Anniversaire Gilles et j'espère que ces guirlandes vont tous nous attirer l'oeil bienveillant du Père Noël sur nos petits vélos.
Vive Noël.
"Rien ne sert de parler du vélo s'il n'existe pas de pistes cyclables" Lund, fer de lance de la mobilité durable
La ville de Lund en Suède compte 82 000 habitants, 115 000 dans l'agglomération, une dimension qui place cette ville à peu près au même niveau que Poitiers. Les hivers sont plutôt froids à Lund, il neige entre décembre et mars et la nuit tombe vite en hiver. Mais fait remarquable, 42% des trajets sont parcourus à vélo.
Entre autres initiatives qui ont permis ce résultat :
- une autoroute à vélo de 16 km (soit environ 1 heure) entre Lund et Malmo, financée sur fonds européen, éclairée et séparée de la circulation automobile. En cas de fatigue, des stations permettent au cycliste de prendre le train ou le bus.
- une entreprise a acheté des vélos aux couleurs de l'établissement. Les salariés peuvent utiliser ces vélos pendant et hors des heures de bureau
- des campagnes de communication qui ont touché 40 000 personnes directement chez elles.
- une entreprise a installé un parking à vélo pour limiter le coût des places de stationnement.
Les initiatives de ce genre viennent majoritairement d'entreprises privées soucieuses de limiter leurs frais (et peut-être aussi sensibles à la question des mobilités durables). L'Université de Lund en revanche est peu encline à imiter ces pratiques car immobiliser des places de stationnement (subventionnées par l'Etat) n'est pas un enjeu financier.
Pour en savoir plus, lire le compte rendu sur Chronos de l'entretien mené avec le responsable de la mobilité à Lund
Une suggestion : pourquoi pas une autoroute cyclable entre Poitiers-Futuroscope (12 km) sachant qu'environ 10 000 personnes (salariés, étudiants) se déplacent quotidiennement et majoritairement en voiture ?