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vocivelo - Page 4

  • nouvelles d'ailleurs

    We have a large network of correspondents around the world. Keith, our special correspondent in San Diego, a cyclist who biked in Burgundy recently (we can't remember if it was for the wonderful landscape or the vineyards), sent us this very interesting video featuring a robotic cycle park in Tokyo.

    Special thanks to Keith!!

    Vous le savez, nous avons des correspondants partout dans le monde. Keith, notre envoyé spécial à San Diego, cycliste ayant parcouru récemment la Bourgogne à vélo (pour la beauté des paysages à moins que ce ne soit pour les vignobles?), nous envoie cette vidéo très intéressante d'un système entièrement robotisé de parking à vélos à Tokyo. Les vélos sont stockés par centaines dans un parking sous-terrain (11 mètres sous terre).  Le vélo est identifié grâce à une étiquette sur la fourche avant, le cycliste dispose d'une carte magnétique pour déposer et récupérer son vélo. Chaque vélo peut être restitué à son propriétaire en quelques secondes grâce au robot.

    On peut voir la vidéo ici sur le site de la BBC ou ici avec d'autres explications ou ci-dessous en japonais


    Parking à vélos au Japon - Streaming

     

     

  • Itinéraire cyclocamping en Suède

    Le voyage commence au Danemark, à Copenhague où nous avons laissé la voiture. Nous aurions préféré prendre le train de nuit Bâle-Copenhague mais nous n'avons pas été assez prévoyant. Il faut réserver 3 mois à l'avance, c'est à dire dès l'ouverture des réservations.

    Un pont gigantesque relie Copenhague à Malmö, mais ce pont est interdit aux cyclistes. Nous avons donc pris la direction d'Helsingor au Danemark par la route cyclable n°9. En route, à Rungsted, le musée Karen Blixen pour les amateurs de littérature. En longeant la mer, on croise de ravissants petits villages avec maisons aux toits de chaume dont la petite ville de Niva. Puis une traversée de 20' en ferry nous permet d'atteindre Helsingborg, ville jumelle en Suède.

    danemark

    En 2013, la Suède comme le Danemark ne sont pas rentrés dans l'euro, échanges avec un danois autour du problème de la conversion euros/couronne danoise : "Heureusement que nous n'avons pas l'euro, il nous faudrait payer pour les grecs !" nous dit-il... On ne surenchérit pas, parce qu'on est pas d'accord, il laisse tomber.

    Après Helsingborg, nous prenons la direction de Malmö en longeant la mer Baltique et on découvre avec plaisir qu'il est possible de s'y baigner, c'est à dire que la température de l'eau est tout à fait acceptable pour des bretons. On déjeune à Landskronna au Why Not Café, juste à côté de la forteresse. Après avoir traversé toute la ville de Malmö, nous passons la nuit au camping de Limhamn, avec vue sur le pont qui relie à Copenhague.

    23 juill 11.JPG

    Le lendemain, nous atteignons l'extrême pointe sud de la Suède à Smygehamm. Le lieu attire beaucoup de touristes mais il est nettement moins spectaculaire que Skagen, pointe nord du Danemark (voir ici) A Beddinggestrand, nous nous arrêtons au camping d'où nous repartons dès le lendemain pour 30 kms de voies cyclables protégées, le long de la mer, avec une étape à Ystad... la ville de Kurt Wallander (le fameux commissaire suédois héros de la série TV).

    ystad

    Pour avoir un peu de tranquillité, nous quittons la côte méridionale, partie de la Suède qui est très fréquentée en ce mois de juillet. En plongeant dans l'intérieur des terres, nous découvrons une Suède très rurale, beaucoup de cultures, du blé, des maraichers, des élevages, de petites villes comme Tomelilla, St Olov avec à chaque fois, une église et souvent le clocher en bois à côté de l’Église. Nous repérons aussi très vite les cimetières comme des endroits agréables pour pique-niquer : tranquillité, calme, de l'eau et même très souvent des toilettes (irréprochables).

    eglise, suède

    J'insiste pour que l'on fasse un détour vers le site de Stevenshuvud (la tête de Stevens) réputé pour le panorama. En arrivant sur le site, un trail de  quelques kilomètres est signalé, un sacré raccourci pour atteindre Kivik et pas de problèmes pour les cyclistes, nous assure un animateur sur le site. Il n'a pas vu nos vélos chargés, ni la remorque. On avance, le trail devient de plus en plus difficile mais on s'obstine. On refuse de faire demi-tour même devant l'amoncellement de cailloux toujours plus gros. Finalement, il nous faut décrocher les sacoches, dételer la remorque, porter le chargement puis les vélos sur 2-3 kms et cela nous a pris 2 heures.

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    Samedi 27 juillet, fin de la première semaine de vélo, on retrouve le "Cykelsparet", puis une voie cyclable sur une ancienne voie ferrée entre Torparebron et Maglehem. Sur la place du village, un petit comptoir avec des framboises, des cassis, groseilles, lavande, plants de perlagonium, courgettes, oeufs, oignons et personne ne surveille. On paie, on met l'argent dans la boite. La Suède nous étonne, quel pays tranquille !

    A Vittskövle, le château se reflète dans l'eau et nous offre la vue de son grand corps de bâtisse en briques rouges, une tour ronde surmontée d'un dôme. L'étape du soir nous permet de découvrir Kristianstad, une ville surnommée Lille Paris, c'est à dire le petit Paris, de larges avenues et quelques bâtiments colorés. Nous nous offrons le luxe d'une bière dans un bar, luxe car la bière est taxée comme tous les alcools en Suède ; de plus le taux de la taxe s'élève en même temps que le degré d'alcool.

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    De Kristianstad, on passe Fjälkinge, Kiaby et Nymolla, ville de contrebande du XIXe (contrebande de tissus, soie, coton, puis à partir de 1930 contrebande d'alcool). Nous finissons la journée à Pukairt, camping coincé entre l'autoroute et le bord de mer, nous y rencontrons 2 familles venues de Suisse, à vélo avec 5 enfants, un follow-me, une remorque, un tandem... Une super ambiance dans l'équipe, on essaie de les convaincre de proposer un montage vidéo au festival CCI (un jour peut-être...)

    Le lendemain, nous prenons des directions opposées. Eux vers Trelleborg pour un retour en ferry vers l'Allemagne, alors que nous poursuivons la route le long de la côte escarpée. Alors que nous croisons de nombreux cyclistes portant un fanion numéroté, nous comprenons que c'est la semaine cyclotouriste en Suède. 400 engagés, nous croisons même un français venu en camping-car pour participer à l'événement.

    Et la météo, me direz-vous ? Si je n'en ai pas parlé, c'est qu'il n'y avait rien à dire jusqu'à aujourd'hui. Un temps superbe et beaucoup de soleil contrairement à tous les pronostics (la Suède en vacances et à vélo, vous êtes fous ou complètement inconscients, bah c'est vrai vous aimez les pays froids). Mais aujourd'hui 30 juillet, il pleut depuis 6 heures du matin et il faut plier la tente mouillée. Nous rangeons à part le double-toit dans une sacoche, Michel ayant fait le choix judicieux d'un modèle de tente où l'on peut séparer le double-toit et l'intérieur de la tente. On roulera toute la journée sous la pluie : détour par le fjord d'Östre sur une piste nommée Bräkneleden, passage à Ronneby et un arrêt au Radehus Café, c'est à dire au café de l'ancienne mairie. Après un détour volontaire pour éviter la presque-île de Karlskrona (très touristique), la soirée au camping de Gängletorp est pluvieuse. Le lendemain matin, atmosphère toujours pluvieuse, un orage magnifique nous contraint à attendre l'éclaircie dans la salle commune du camping.

    Beau temps revenu, nous roulons dans la forêt et pique-niquons près d'un kiosque aménagé où l'on trouve en libre service fraises, framboises, tomates et même des glaces. L'étape du soir à Kristianopel nous permet de découvrir le camping établi dans une ancienne forteresse. Et bientôt se profile sur la côte est de la Suède, la ville de Kalmar. Rues pavées, vieille ville, cathédrale, château. De Kalmar, on embarque avec les vélos sur un petit ferry en direction de l'île d'Öland. Inquiétude, est-ce un bon choix au regard de l'attrait touristique de l'île ? Il s'avère que passé l'embarcadère de Färjestaden où s'agglutinent les touristes, vers le sud, la circulation à vélo est facile. On traverse Morbylånga puis arrivée à Degerham, Arvisk où se trouve un camping très bien équipé. A notre surprise, il y a peu de monde sur ce camping en bord de mer. En soirée, la baignade dans la mer Baltique et seuls face aux éoliennes en pleine mer nous fait apprécier pleinement notre choix.

    En ce matin ensoleillé, la route nous mène vers le sud de l'île d'Öland. A l'extrémité, les terres ont été confisquées autrefois au profit d'un roi. Un mur barre toujours l'île d'est en ouest (sur environ 5 kms) dans le but de contenir le gibier réservé. Partout sur cette partie de l'île, c'est l'alvaret, un paysage étonnant car dépourvu de végétation.

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    Deux autres journées à vélo sur l'île nous conduisent successivement à Ralla près d'Ekerum dans un camping semi-industriel (450 emplacements en bord de mer) puis à Lotorp dans un camping 5*. Les campings sont chers en Suède, mais on finit par comprendre que les vacances d'été se terminent pour beaucoup de suédois début août, donc les tarifs ont tendance à baisser. Dans le nord de l'île d'Öland, on repère dans une "Gårdsbutiken" des spécialités à base d'un petit fruit orange que l'on finit par identifier comme l'argousier (havtorn en suédois).

    Après 4 jours et demi passés sur l'île, une traversée de 2h30 en ferry nous permet de rejoindre Oskarshamn. A partir d'Oskarshamn, nous abandonnons notre objectif initial d'atteindre Stockholm (il reste environ 250 kms). Le retour prévu en train à partir de Stockholm s'avèrant complexe car les trains de grande ligne n'acceptent pas les vélos. Il nous reste une dizaine de jours pour revenir vers Copenhague en traversant la Suède d'est en ouest. Ce sera une occasion de découvrir les lacs intérieurs avec une inquiétude : rencontrerons-nous les moustiques dont on nous a tant vanté les mérites ?

    Les premiers dénivelés du voyage se profilent, montées et descentes se succèdent et la carte nous indique une altitude de 200 m ! La région autour de Nybro est réputée pour les souffleries de verre et cristal. Après un arrêt à l'ancienne gare de Skruv transformée en café, puis une halte devant une étrange maison abandonnée en forêt, l'étape du soir sera Linneryd au bord d'un lac.

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     Entre Timgsryd et Olofstrôm, le lac de Mien est l'un des plus anciens de Suède. Ce lac immense s'est développé à la suite d'un impact de météorite. Selon la légende, le nord du lac abrite des grottes dont l'entrée se situe au-dessous du niveau de la mer. Mais attention, un gardien géant veille sur l'entrée des grottes, on le reconnait à sa couronne surmontée d'un énorme poisson.

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    Au camping d'Olofström (implantation Volvo), les douches nous réservent une surprise. Comme dans beaucoup de campings, la douche est payante. Mais là où ça se complique, c'est que le monnayeur est à l'extérieur de la douche à une dizaine de pas. Il faut 1KR pour 3' d'eau chaude, mais on peut pas mettre d'avance 3 pièces de 1KR. Il faut donc sortir de la douche tout nu (pas le temps de s'enrouler dans une serviette), remettre 1KR dans le monnayeur, se dépêcher car le temps commence à courir mais pas trop si on vient juste de se savonner pour ne pas glisser...

    Après l'étape d'Olofström, de Nasum à Immeln, les anciennes voies ferrées ont été reconverties en voies cyclables. La "Banvall" suit son cours dans un paysage vallonné et bordé de vergers. A Immeln, bière à la main, nous contemplons une cabane rouge perdue dans les sapins au bord du lac.

    4e semaine de voyage en Suède, et nous atteignons Hassleholm. Lassitude ou envie de changer de paysage ? Nous nous renseignons à la gare. La liaison vers Helsingborg est en travaux, il faudrait prendre le bus, ce qui est difficile avec les vélos. Ce sera donc un retour direct vers Copenhague en quelques heures. Et la fin du voyage au camping de Copenhague.

    La fin du voyage ? déjà ? oui et non car nous restons à Copenhague le temps de visiter le FabLab à la maison de la culture de Valby, de rendre visite à un ami de Cycling for Libraries, puis de parcourir la ville à vélo d'est en ouest avec une facilité de déplacement qui nous enchante.

     

     

     

  • Pour les cyclistes à Poitiers, on fait les choses à moitié.

     

    Pour les cyclistes, à Poitiers

    On fait les choses à moitié.

    Telle pourrait être la devise de la ville puisque après les bandes cyclables effacées et pas (pas encore ?) refaites, il y a un autre sujet qui traine, qui traine, qui traine encore et toujours en longueur : l’application des DSC ou Doubles Sens Cyclables.  Ce truc barbare qui a été inventé par les législateurs pour permettre une circulation plus aisée des vélos dans les villes (hé oui, même nos chers députés qui gèrent notre vie de tous les jours, pensent de temps en temps aux usagers de la bicyclette en ville) et qui institue que dorénavant la règle qui s’applique en zone 30 c’est que les vélos peuvent prendre les sens interdits. Une petite restriction quand même, sauf dans le cas où l’autorité en charge de la circulation (le Maire en l’occurrence) prend un arrêté contraire, qu’il doit alors justifier.

    Et que dit l’article L411.1 du 30 juillet 2008? Que toutes les zones 30 existantes à cette date devront être mises en conformité avant juillet 2010.

    Fort bien, tout ceci me semble des plus limpides, je peux donc prendre toutes les rues en zone 30 en sens interdit quand je suis à vélo ? Et bien non, ce serait trop simple. Il semblerait que pour qu’un sens interdit soit  empruntable, il doive être mis en conformité, c’est à dire que ses panneaux « sens interdit » (vous savez le gros rond tout rouge avec un sourire plat et blanc au milieu et même pas d’œil) soient équipés d’un petit rectangle qui dit « Sauf vélo ».

    Qu’à cela ne tienne, si la loi dit qu’avant juillet 2010 toutes les rues doivent être mises en conformité, à mi-octobre 2013 elles doivent l’être quand même, non ?

    Et bien non, pas à Poitiers en tout cas.

    Je vais vous prendre un exemple :

    La rue Riffault (située dans la zone 30 de Cœur d’Agglo de Poitiers)

    • Quand elle démarre voie André Malraux, (et oui, on tente de la prendre à vélo, en contre sens en suivant le code de la route) elle affiche un beau sens interdit sans le « Sauf vélo », donc je dois descendre de mon vélo et le pousser à la main.

     

    • Cinquante mètres plus loin, au croisement avec la rue St Denis, tient, un panneau « Sauf vélo » sous le sens interdit, je peux donc remonter sur ma bicyclette.

     

    • Encore 50 m, nouveau carrefour avec la rue Augouard, nouveau sens interdit, nouveau « Sauf vélo », je continue sur mon vélo.

     

    • Vingt mètres plus loin, croisement avec la rue du 19 mars 1962, nouveau sens interdit, et là, plus de « Sauf vélo », je dois descendre de ma monture si je veux poursuivre.

     

    • Croisement avec la Grand Rue, pas de sens interdit, mais pas de Sauf vélo non plus, j’hésite d’autant que la rue change de nom et dans son prolongement devient la rue Arsène Orillard.

     

    • Arsène était-il plus au fait des lois que son pote Riffault? Croisement avec la rue de la Cathédrale, tient, un nouveau sens interdit et toujours pas de « Sauf vélo ». Je suis, je l’avoue, un peu perdu, ne sachant plus si je peux remonter sur mon vélo, ou si je suis déjà dessus. A force de suivre les panneaux je ne sais plus si le dernier que j’ai vu m’autorise à marcher sur mes pédales ou à m’assoir sur le trottoir. Au secours je deviens fou et maintenant la police me poursuit à travers un dédale de panneaux interdits aux autorisés. La circulation à Poitiers devient un vrai cauchemar.

     

    • Quand on arrive rue Jean Jaurès, oh miracle, le vue s’ouvre enfin puisque tout droit c’est une zone 30 mais dans le bon sens. Plus besoin de surveiller les panneaux, juste faire attention aux voitures. Soulagement.

    Enfin pour revenir à mon propos du début, quand je disais qu’à Poitiers on ne faisait les choses qu’à moitié pour les cyclistes, ce n’est même pas vrai puisque dans le cas présent, sur les 5 panneaux « Sens interdit » que comporte la rue, seuls 2 sont conformes à la réglementation. Il manque encore un p’tit effort pour pouvoir retenir la nouvelle devise proposée.

  • Vous avez dit voie cyclable ? Episode n° 4

    Dans la rubrique « Vous avez dit voie cyclable ? » celle-ci fait aussi partie des pratiques standard de la ville de Poitiers :

    Épisode n° 1 : On a une belle bande cyclable, avec une belle peinture bien visible et même (cas rare pour qu’il soit positivement souligné) une continuité dans la traversée du carrefour par un damier vert. Presque que le top quoi.

    Épisode n° 2 : On fait des travaux, réfection du trottoir, la bande cyclable est remplacée par une tranchée, rien de plus normal, la ville entretient les canalisations, c’est bien, sauf que la bande cyclable elle, a disparu et n’est remplacée par …. rien. Pas la moindre déviation, pas le plus petit panneau pour indiquer aux automobilistes de faire attention aux gentils cyclistes qui n’ont plus leur voie privilégiée (sic) de circulation. Le cycliste se dém…de.

    Épisode n° 3 : Les travaux sont finis.

    Piste cyclable, Poitiers (86)

    La tranchée est rebouchée, goudronnée. Le passage piétons est re-matérialisé, (on a refait les quelques bandes qui avaient disparu dans la tranchée), on repeint la ligne d’arrêt des voitures au feu, tout ça c’est très bien et normal, sauf que depuis 4 ou 5 mois que les travaux sont finis, la bande pour les vélos n’a toujours pas été refaite et donc les cyclistes eux, continuent de se dém..der.

    C’est tout Poitiers ça : priorité aux voitures (les panneaux sont mis au goût du jour, les peintures sont refaites dès que le moindre problème survient), cette fois-ci, le piéton a eu un peu de chance on lui a refait son passage, mais le vélo une fois de plus est le parent pauvre des attentions de la Ville.

    Et mon damier qui signalait une traversée de piste cyclable au carrefour a lui aussi disparu.

    Piste cyclable, Poitiers (86)

    Et tout ça sur une des voies les plus fréquentées et les plus dangereuses de Poitiers : le carrefour de l’Avenue de Libération et de la Rue de Chilvert.

    Les cyclistes des sous-citoyens à Poitiers ? une fois de plus ça se vérifie puisqu'ils arrivent bien après les automobilistes et les piétons dans les préoccupations des techniciens et des élus de la Ville.

  • Vous avez dit piste cyclable ? 3

     

    Dans la série « Vous avez dit piste cyclable ?» celle-là n’est pas mal non plus :

    Piste cyclable, Poitiers

    Il s’agit de la piste (et pour le coup elle porte bien son nom) cyclable qui longe l’Avenue du 11 Novembre à Poitiers, une des voies les plus fréquentée par les automobilistes.

    Plutôt que piste cyclable on devrait la baptiser de « Piste d’Entrainement aux Bosses pour VTT » puisque tous les 10 ou 20 mètres elle est traversée par des bosses gigantesques. J’en ai  mesurée une à 17 cm ! Pour info, 17 cm c’est près de 2 fois la hauteur d’un  bon trottoir, celui que j’ai mesuré dans notre rue ne fait lui que 9 cm environ. Donc emprunter cette piste (signalée comme obligatoire pour les cyclistes) revient à franchir plus d’une vingtaine de fois un double trottoir. Peut-être faut-il acheter un vélo Hummer pour circuler à Poitiers ?

    Piste cyclable, Poitiers

    Et dire que c’est (c’était ?) une des seules voies cyclables réellement protégée des automobilistes sur Poitiers !

    Cela étant, cette voie est un vrai danger pour les cyclistes et une véritable honte pour la Ville de Poitiers qui pourtant s’enorgueillit  d’offrir aux cyclistes poitevins un des plus beaux réseaux cyclables de France, rien de moins que ça. Mais dans quel état ? Personne n’en dit mot.

    Je ne sais pas quel conseil donner aux cyclistes  qui veulent aller du côté de l’Avenue du 11 Novembre : respectez la loi, empruntez la piste cyclable et tuez-vous en chutant dans cet entrelacs de bosses et de trous ou jouez la sécurité (sic) en roulant sur l’avenue (elle parfaitement lisse et refaite à neuf il y a quelques mois) mais au risque de vous faire écraser par une voiture ou un camion ? A vous de choisir mais je ne me risquerais pas à vous donner un conseil autre que : « évitez ce trajet à tous prix ! » Peut-être serait-il souhaitable avant d’aller faire ses courses au Grand Large (la zone commerciale située le long de cette voie) ou d’y passer pour aller bosser, de consulter son assurance pour choisir ce qui serait le plus avantageux pour son veuf ou sa veuve ?

    Les cyclistes des sous-citoyens à Poitiers ? Vu l’état des voies qu’on leur propose, on se demande même si quelqu’un sait ce qu’est un vélo à Poitiers.

  • Vous avez dit "Piste cyclable" ? 2

    De Monsieur Vocivélo, envoyé spécial à pied dans les faubourgs de Poitiers.

    Dans la rubrique « Vous avez dit piste cyclable ?", il y en a une autre sur la ville de Poitiers qui vaut son poids de cacahuètes, bon d’accord, ce n’est pas pour les vélos mais comme il m’arrive aussi de marcher à pied, je me permets de faire une entorse au règlement du blog de Mme Vocivelo qui stipule qu’on ne doit parler que du vélo, encore du vélo, toujours du vélo (j’espère qu’elle me pardonnera) et je partage avec vous cette photo d’un passage piétons sur la sortie du parking extérieur de Vitalis, la compagnie des bus de Poitiers, sur l’avenue de Northampton.

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    Je ne sais pas comment on fait pour peindre un passage piétons en dehors des clous, mais il faut quand même le faire. A moins que le passage piétons ne soit fait pour les hérissons, qui en ont aussi bien besoin les pôvres) et que les piétons à pied ne doivent faire un écart? Et en fauteuil ou avec une canne, je fais comment ?

    Allez, il y a quand même plus grave dans la vie.

  • Vous avez dit "Piste cyclable" ?

    Nous, cyclistes urbains, on nous reproche parfois (souvent) d'être un peu râleurs, jamais contents des aménagements prévus spécialement pour nous, des efforts consentis par la collectivité pour nous permettre de circuler en toute sécurité, d'être de mauvaise foi, d'envier ce qui se fait ailleurs en matière de pistes cyclables.

    Depuis plus d'un an, à chaque fois que je passe à côté de ce panneau, je me dis qu'il faut que je le photographie avant que le panneau disparaisse sous la végétation. Comme c'est la semaine de la mobilité, semaine où l'on encourage la mobilité à vélo, il m'a semblé être d'actualité.

    piste cyclable chasseneuil-du-poitou

    Cette photo a été prise à Chasseneuil, derrière la zone commerciale, dans le prolongement de la rue des Entrepreneurs. La piste cyclable permet d'accéder au site du Futuroscope où se trouvent entreprises, administrations, université, etc. De quoi encourager vraiment les cyclistes à utiliser les aménagements prévus pour eux.

    A noter que la rue des Entrepreneurs ci-dessous, est une route en sens unique pour les automobilistes, à double-sens pour les cyclistes comme l'indique le panneau. Petit problème, les automobilistes circulant en sens unique ne sont pas prévenus qu'un cycliste peut arriver en face d'eux.

    piste cyclable chasseneuil-du-poitou

    Moralité : construisez une piscine, oubliez de la remplir d'eau et après étonnez-vous que les usagers ne sachent pas nager.

  • Le temps d'un poème

    De retour de vacances, nous avons eu la surprise de trouver dans notre courrier un livre de poèmes. Ce livre nous est offert par le cyclo-lecteur que le temps n'égratigne pas du tout malgré ce qu'il dit. En tout cas, nous avons été très ému d'y découvrir page 97 un poème intitulé "Cycliste" qui nous est dédicacé.

     

    poésie, poèmes

     

    L'auteur, vous pourrez le rencontrer sur son blog de cyclo-lecteur et en direct mercredi 18 septembre 19h00 à la librairie de la Belle Aventure à Poitiers.

    Merci Jean-Pierre !

  • Gastronomie et voyage à vélo

    La question récurrente des non-initiés au voyage à vélo : au fait, mais vous mangez QUOI en voyage ? Pour répondre à cette question, observons les photos rapportées de notre dernier voyage en Suède.

    suède, sandwich crevettes

    Là c'est le deuxième jour, on s'est arrêtés dans un petit resto et on a commandé un sandwich crevettes qui a l'air très appétissant. Le problème, c'est qu'on s'est aperçus par la suite que le même sandwich est servi à peu près partout et qu'il existe très peu de variantes. Exit le sandwich crevettes et feuille de laitue.

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    Sur notre petit réchaud, on arrive à cuisiner quelques légumes : carottes, tomates, champignons, pois gourmands. On trouve très facilement ces légumes soit dans les supérettes ouvertes tous les jours (parfois jusque 21 heures), soit en bordure de route dans des stands non surveillés (on choisit et on met les sous dans la boite). Du coup, on en fait notre menu favori, on prépare le soir une grande quantité, et on garde le reste pour le pique-nique du lendemain midi.

    courgettes suède

    La partie sud de la Suède est une région maraichère, les champs de fraise par exemple sont tellement répandus que nous en avons fait notre dessert préféré surtout avec de la crème fraiche en alternance avec les framboises qui se cueillent sur les bords de route.

    escargot de suède

    Là c'est une fausse piste, on ne mange pas d'escargot de Suède.

    suède, gateaux

    Pause goûter avec croissant, gâteau à la rhubarbe et biscuits. Les lieux touristiques, les musées, les châteaux offrent presque toujours un lieu pour se restaurer. Ce ne sont pas vraiment des restaurants, mais c'est en général moins cher, et si on a très faim le sandwich crevettes sera toujours proposé au menu.

    Comme nous n'avons pas (encore) de frigo dans nos sacoches de vélo, tous les jours nous devons trouver une supérette pour acheter du lait, des yaourts, de la crème fraiche (pour les fraises), des œufs ou du jambon. Dans le fond de nos sacoches, nous avons un paquet de riz et des pâtes en cas de pénurie. Tant que la situation n'est pas désespérée, on n'y touche pas et généralement ces provisions de secours reviennent en France intactes.

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    Et pour répondre à la question de Gilles (fidèle supporter de ce blog depuis les origines), j'ai bien regardé toutes les photos prises (au moins 500) en particulier lors des pauses repas et j'en déduis que nous avons surtout bu du café et du thé. Voici donc l'unique bière que nous avons bue en Suède.

    biere suède

  • Suède à vélo 2

    Avant de parcourir la Suède à vélo, j'avais dans l'idée que nous allions découvrir de grandes forêts de sapins, entrecoupées de lacs, entrevoir des rennes ou des élans. Certains suggéraient gentiment que nous allions surtout affronter des hordes de moustiques. Les moustiques ont été présents mais nettement moins féroces que les moustiques écossais et les seuls élans que nous avons pu apercevoir nous ont un peu déçus.

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    Contrairement à toutes nos prévisions, le temps a été très chaud. Nous avons même pu nous baigner à plusieurs reprises dans la mer Baltique. La côte méridionale de la Suède est très fréquentée, les vacanciers sont nombreux à venir en vacances en Scanie, la province du sud. Malgré l'affluence de touristes, nous n'avons jamais eu de problème à trouver une place de camping en suivant l'itinéraire de la mer Baltique.

    Nous avons passé 4 jours sur l'île d'Öland, une île très touristique. Nous l'avons beaucoup apprécié car il suffit de parcourir quelques kilomètres à vélo pour se retrouver dans la nature et découvrir de superbes paysages. De plus, on peut trouver des campings qui ne sont pas surpeuplés même en bord de mer.

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    camping Arvisk, près de Degerham, île d'Öland

    L'île d'Öland se parcourt facilement à vélo, la partie sud est très sauvage (Alvaret), l'absence d'arbres, la rareté de la végétation lui donne un caractère un peu étonnant pour un paysage scandinave.

    suède oland

    Nous avons fait un tour complet de l'île (140 kms de long) découvrant au hasard des routes l'un des 300 moulins qui tournent sur eux-mêmes, le mur de Gustav ou la forteresse d'Eketorp.

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    Mur de Karl Gustav

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    Fort d'Eketorp

    Cette balade de 4 jours sur l'île d'Öland a été comme une parenthèse pendant ce voyage en nous faisant découvrir une Suède que nous ne pouvions pas imaginer.

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  • Suède à vélo

    Retour de Suède où nous avons passé 4 semaines à vélo et premières impressions de voyage.

    La Suède est un pays idéal pour le voyage à vélo. On trouve de nombreuses voies cyclables, voies vertes, circuits balisés. Ainsi, nous avons suivi alternativement "the Baltic Sea Cycle Route" ou route de la mer Baltique (EuroVélo 10), le Cykelspåret, Banvallsleden ou Sverigeleden, et nous avons toujours été très tranquilles. Peu de circulation automobile sur ces itinéraires et des voies séparées pour les cyclistes dans les zones urbanisées. La cohabitation avec les automobilistes est extrêmement respectueuse. Le cycliste a pratiquement toujours la priorité lorsqu'il croise une route, la voie cyclable ne s'interrompt pas, ce sont les automobilistes qui s'arrêtent. On a vu des automobilistes attendre patiemment que l'on se décide à traverser la route alors que nous étions encore indécis sur l'itinéraire à suivre et que nous avions le pied à terre.

     

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    Grâce à ces réseaux balisés, on va de villages en villes, on découvre des châteaux, des ruines, des lacs, des forêts, des églises, des moulins, des vestiges de l'époque viking.

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    Par chance, la météo a été particulièrement favorable : nous n'avons eu que très peu de pluie contrairement à ce que nous avions envisagé compte tenu d'un premier séjour en Suède qui avait duré... 2 jours. Découragés par la pluie, nous avions fait demi-tour vers le Danemark plus ensoleillé.

    Les campings sont assez nombreux dans le sud du pays, provinces de Scanie, Blekinge et Småland. Nous n'avons jamais réservé d'avance puisque nous improvisons l'itinéraire au jour le jour. On trouve toujours de la place pour une tente et 2 cyclistes, même dans les régions touristiques comme l'île d'Öland ou dans les grandes villes comme Malmö. Généralement les campings sont équipés de lave-linge, sèche-linge, four micro-ondes, réfrigérateur, barbecue, piscine ... pour ceux qui en ont besoin !

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    Dans cette partie méridionale de la Suède, on trouve très facilement des supérettes pour s'approvisionner. Du coup, nous avons très peu de réserves dans nos sacoches, car ces supérettes sont ouvertes tous les jours jusque 20h00 ou 21h00 y compris samedi et dimanche. Dans le sud, de très nombreux stands sont installés au bord des routes avec framboises, fraises, courgettes, oeufs, confitures. Personne ne surveille ces stands en libre-service, chaque acheteur place l'argent dans une boite et note sur un cahier ce qu'il a acheté !

    suéde

    Pendant ces 3 semaines, nous avons parcouru plus de 1400 kms à vélo et nous avons surtout apprécié le contact avec la nature et les bords de mer, le calme et même le silence, les lacs, les forêts de sapins, les oiseaux et les petits animaux mais on n'a jamais vu de rennes malgré les panneaux qui l'annoncent. Voici pour les toutes premières impressions. D'ici quelques jours, on reviendra sur l'itinéraire suivi et les découvertes de ce pays.

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  • le feu rouge qui ne passe jamais au vert pour les cyclistes

    Tous les cyclistes connaissent au moins un feu rouge qui ne passe jamais au vert au passage des vélos. Le mien se trouve à Poitiers, rue Vaudouzil. En temps normal, il me permet de franchir la rocade et accéder de l'autre côté à la voie mixte bus-vélo. En temps normal, c'est à dire lorsqu'il y a une voiture pour déclencher le feu vert. Dans la journée, on n'attend pas trop longtemps, mais le soir on peut attendre très... longtemps.

    Aujourd'hui, rentrant d'une réunion qui s'est terminée à 22h, je me trouvais donc coincée devant ce feu rouge, ne pouvant franchir le boulevard à 4 voies où passaient quelques voitures trop rapidement pour ma sécurité, n'ayant pas envie de faire demi-tour ni de rouler à vélo sur le trottoir, je cherchais une solution à cette situation plutôt cocasse. Il m'a fallu attendre environ 10 minutes avant qu'une voiture ne débloque le feu rouge en passant devant le détecteur. J'ai de la chance, je n'ai pas attendu toute la nuit.

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  • Bruxelles

    Mais pourquoi Bruxelles et qu'allions-nous faire en Belgique fin juin ? Je pourrais prétexter la lecture de ce livre "L'entrée du Christ à Bruxelles", mais je l'ai découvert juste avant de partir (je vous le recommande d'ailleurs, c'est très drôle).

    Je me doutais bien qu'on y découvrirait des symboles architecturaux d'Art Nouveau, des fresques murales réalisées par les dessinateurs de bandes dessinées, le Manneken-Pis...

    Manneken-Pis dont nous venons de réaliser qu'il existe une réplique au Commissariat de Poitiers (nous y étions dernièrement et la présence du Manneken-Pis dans le hall nous avait intrigués). Cette réplique a été offerte à la ville de Poitiers en reconnaissance de l'accueil fait au gouverment belge en exil (pour quelques semaines) à Poitiers en 1940.

    Donc, nous avions programmé ce voyage à Bruxelles pour retrouver l'organisation "Cycling for Libraries" qui ne cesse de grandir d'année en année. En 2011, nous participions à la première randonnée Copenhague-Berlin, puis en 2012 dans les pays Baltes. Cette année, nous n'étions pas participants mais nous avons rejoint le groupe à l'arrivée à Bruxelles. C'est pourquoi, nous sommes très heureux d'annoncer dès maintenant que Cycling for Libraries 2014 se déroulera en Espagne et en France comme cela a été annoncé officiellement à Bruxelles au Parlement européen. L'itinéraire sera certainement défini dans les mois à venir. Mais d'ores et déjà, toutes les bonnes idées sont bienvenues : bibliothèques à visiter, lieux d'hébergement, itinéraires conseillés. 

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  • Merci pour tous ces encouragements.

    Merci à tous ces (presque) anonymes qui nous laissent des commentaires et notamment suite à la note "Insultes, Intimidation, Violences et Menaces " du 17 juin. Ce ne serait pas aussi triste de voir que je ne suis pas un cas isolé, ça ferait du bien. Malheureusement quand on voit à quelles extrémités arrivent certains automobilistes c'est à mourir de honte de faire partie de la même "humanité". Enfin, "c'est la vie". Mais que peut-on faire pour ne pas se battre seul dans son coin? Un piéton, un cycliste est forcément perdant en face d'une bonne tonne de ferraille lancée à 50 à l'heure dans une ville (et encore! quand il/elle respecte la limitation de vitesse).

    Ce que je ne comprends toujours pas c'est pourquoi les automobilistes sont ainsi? Alors qu'ils ont au moins 3 bonnes raisons (et je ne parle pas des raisons adjacentes et mineures) de nous choyer, chérir et protéger, c'est tout le contraire qui se passe et ils semblent nous vouer aux gémonies. Bizarre. Le cerveau de l'automobiliste ne serait donc pas capable de voir plus loin que le bout de son capot?

    "Trois raisons tu as dit?"

    Ben oui:

    1 - Plus il y aura de cyclistes, moins il y aura d'automobilistes et donc plus il y aura de place et de facilités de circulation pour ceux qui resteront. Les automobilistes purs et durs ont donc tout intérêt à favoriser les cyclistes.

    2 - Plus il y aura de cyclistes et moins il y aura de pollution dans les villes pour tout le monde, donc aussi pour les automobilistes, leur famille et leurs enfants. Hors comme c'est dans les voitures que se concentrent les pollutions produites par les autres voitures, moins il y en aura (des voitures) et mieux ceux qui y resteront se porteront (moins d'asthmes, d'allergies en toutes sortes, de bronchites et de maladies diverses et variées).

    3 - Plus de vélos en ville dit moins de dégradation des routes : 100 kg tout mouillé (bon ces temps-ci ça arrive quand même assez souvent) c'est quand même moins dommageable pour la chaussée que 1 000 ou 1 200 kg sur 4 roues. Moins de dégradation des routes c'est un meilleur confort pour circuler mais aussi et surtout, moins d'impôts (pour réparer les routes) et donc plus de sous à mettre dans sa ... voiture.

    Alors les automobilistes, au lieu de faire les grincheux, on dit merci qui ?

    La question que je me pose c'est de savoir s'il reste encore un automobiliste capable de comprendre ces raisonnements?

    Allez, bon courage à tous, ne baissons pas les bras et défendons notre vie.

    PS: Bonne idée que celle d'Anne-So. Je crois que je vais m'équiper.

    PS 2: Merci à Julien pour ses conseils éclairés. Effectivement les solutions sont relativement limitées et nous nous sommes contentés d'un dépôt de main courante. Le violent devrait quand même être convoqué par la police. Cela aura-t-il un effet? Il y a des jours où on espère y croire (un petit peu).

    PS 3: Quant à Keith, c'est un honneur d'avoir reçu un mot d'encouragement.

    Merci à vous.

  • Insultes, intimidation, violences et menaces

    Nous avons décidé d'en parler car ce qui est arrivé il n'y a pas longtemps est gravissime.

    Un automobiliste a injurié, puis frappé dans le dos, craché au visage et enfin menacé de mort à plusieurs reprises Mr Vocivélo. La cause de l'altercation : l'automobiliste venait de stationner sur une piste cyclable de Poitiers, le temps d'aller acheter son pain, Mr Vocivélo lui a fait remarquer qu'il gênait son passage et que ce n'était pas très sympa.

    Mr Vocivélo s'interroge :

    - Doit-il arrêter le vélo et prendre sa voiture pour aller travailler (comme tout le monde) ?

    - S'équiper d'une arme pour riposter à l'agresseur qui a menacé de revenir avec sa bande ?

    - Déposer une plainte pour agression et menaces de mort ?