Pour ceux qui trouvent qu'il fait trop froid pour faire du vélo l'hiver à Poitiers, je vous propose la lecture de cet article de "Quartier libre", ça permet de relativiser.
J'ai appris ici ou là et là que les pistes cyclables sont fermées du 1er novembre au 15 avril à Montréal et que malgré tout, le nombre de cyclistes hivernaux augmenteraient.
Pour être prête pour cet hiver, après les chaussettes j'ai investi dans une écharpe colorée de chez H&M. Il y avait le pull assorti, mais ça faisait beaucoup de rayures, alors j'ai renoncé au pull et j'ai pris que l'écharpe. Si vous voyez une écharpe comme ça sur un vélo, vous saurez que vous venez de croiser Vocivélo.
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Cyclistes hivernaux
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Cyclamen pour cycliste
Hier j'ai trouvé ceci à ma porte : des cyclamens. Cyclamen comme cadeau de convalescence pour une cycliste, voici une idée originale. Merci Marie D. de Poitiers pour cette délicate attention.
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Y'a comme un problème sur mon vélo
Aujourd'hui samedi, l'Association Vélocité 86 sera présente au centre commercial des Cordeliers à Poitiers dans le cadre de la semaine de la sécurité routière. Des dépliants d'information seront distribués, des gilets fluos et des écarteurs de dangers seront disponibles à la vente. De plus un petit jeu "y'a comme un problème sur mon vélo" permettra de gagner des lots offerts par Monop. Alors, si vous passez par là, vous aurez peut-être la chance de voir Michel, Jeff et les autres... ET de gagner un superbe lot.
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Semaine de la sécurité routière
C'est la semaine de la sécurité routière : le thème de cette année 2006 est la sécurité en agglomération. Ce sujet est évidemment un sujet très sensible pour les cyclistes urbains qui sont particulièrement vulnérables vu qu'ils sont supposés partager la route avec les automobilistes.
Je rappelle que Michel a été accidenté en juillet 2006 alors qu'il circulait sur une piste cyclable à Poitiers, un automobiliste a ouvert sa portière et l'a renversé. Résultat : une intervention chirurgicale et 3 mois d'arrêt de travail. Par ricochet, le stress semble-t-il, j'ai développé une maladie de Basedow (maladie de la thyroide). Après un an de traitement, je viens de subir une ablation totale de la thyroide : 1 mois d'arrêt de travail. Je ne voudrais pas faire pleurer les foules, il y a pire bien sûr. Mais je vous jure que quand je circule à vélo, c'est à dire quotidiennement, je suis morte de trouille à l'idée qu'une voiture pourrait me renverser et être obligée de séjourner à nouveau à l'hosto, ça n'a rien de drôle, même pour une toute petite opération. Et chaque fois que Michel part à vélo, c'est à dire tous les jours, je frémis à l'idée que le téléphone pourrait sonner et m'annoncer qu'une voiture l'a à nouveau amoché. Pas seulement parce qu'il est si beau, mais aussi à cause de toutes les souffrances que cela implique.
Alors roulez zen et s'il vous plait, faites attention aux cyclistes et aux piétons. Levez le pied..., vous avez peur qu'on vous prenne pour un imbécile parce que vous ne roulez pas assez vite ? Et vous prendra pour quoi quand vous aurez fauché un cycliste ? -
Comment acheter un vélo de qualité
Ne faites surtout pas comme Fred qui collectionne les points à chaque fois qu'il achète ses yaourts, ses biscottes et sa crème à raser. A force de cumuler les points, il décroche le gros lot et décide de s'offrir avec ses points le VTT de rêve. Un vrai cauchemar : le vélo déraille tout le temps, la pédale se desserre, ... bref c'est un vélo pourri.
La fidélité ça paye pas. Il faut que je dise à Michel d'arrêter de collecter les points Géant (plus de 10000 smiles à son actif). On aura plus vite fait de remplacer l'aspirateur tout de suite. -
Piste cyclable incomplète
Une nouvelle piste cyclable à Beaulieu, boulevard René Cassin, a vu le jour en septembre 2006. Je suis très satisfaite car cette piste cyclable se trouve en partie sur mon trajet travail. En partie seulement car la piste cyclable ne démarre pas au début du boulevard, c'est à dire au niveau du feu de la rue Lafayette qui dessert la zone commerciale Géant, mais environ 500 mètres plus loin.
Pourquoi la ville a t-elle renoncé à ces quelques 500 mètres, cela me paraît incompréhensible.
Il reste donc une portion de boulevard ultra dangereuse où les voitures roulent vîte et où l'existence de chicanes au milieu du boulevard les incitent non pas à ralentir comme c'est prévu mais uniquement à passer en force en présence de cyclistes.
Aussi pour ma sécurité, je préfère rouler à petite vitesse sur le trottoir surtout le soir, plutôt que de risquer un accrochage mortel avec une voiture.
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Grosse frayeur
Charmante sortie dimanche dernier organisée par nos amis de Vélocité 86: le soleil était au rendez-vous, un petit mais déterminé groupe de cyclistes de tous ages, un guide exceptionnel qui connaît le moindre caillou et le plus petit chemin , pourvu qu'il soit creux, par le bout de sa pédale, un coin pique-nique au calme et au soleil qu'on aurait pu se croire en été .... bref une ballade des plus agréables ou tout se déroulait plus que bien jusqu'à ce que Jeff, un des jeunes et talentueux organisateurs de la sortie ne soit littéralement happé par une plus toute jeune personne et entraîné presque de force vers les dépendances de son habitat d'où bientôt nous parvinrent des bruits de scie électrique ou de perceuse !
Un frisson d'horreur parcourut l'assistance, et tous ceux qui suivent ce blog en sont devenus pâles et ont pour la plupart, failli se trouver mal?. Etions-nous tombés sur une assidue du blog qui ayant reconnu en Jeff un accorte pratiquant de la petite reine a voulu sur le champ tester la véracité de l'article parue dans the Sciencetest ? Je dois dire qu'en tant qu'auteur dudit article je n'en menais pas large. Dans quel état sera-t-il en ressortant ? Allais-je perdre un ami fâché à mort après cette aventure ? N'étions nous point tombés sur cette Huguette qui hante ce blog et semble des plus délurée ?
Quand au bout d'un temps qui a tous paru interminable , Jeff ressorti enfin, la foule amassée sur le chemin poussa un ouf de soulagement en voyant qu'il ne semblait pas trop affecté par sa rencontre et son explication acheva de nous rassurer: point de retour de jeunesse de la vieille en campagne, point d'effet de Vocivelo sur la libido des spectatrices des cyclistes ... juste un fil de taille bordures qui était coincé et que Jeff avec son grand cœur a remis à sa place.
Les jambes encore flageolantes mais tout de même bien rassurés, nous reprîmes ensemble notre voyage.
Quand à moi, juré , craché, que cela me serve de leçon, jamais plus de fausse bonne nouvelle sur Vocivelo ! -
Rubrique mode
C'est un peu la révolution dans ma garde-robe : j'ai acheté pour cet hiver une paire de chaussettes colorées que je vous fais découvrir en avant-première. Il faut dire que je porte habituellement des soquettes blanches ou noires très classiques, mais à vélo j'ai souvent froid aux pieds. J'ai donc suivi les conseils de Michel (c'est mon conseiller technique) "Mets des chaussettes qui remontent jusqu'aux genoux, t'auras pas froid". Voici le résultat :
PS Cette note est dédiée à Marie G., personnage très célèbre qui a vécu quelques années à Poitiers et qui malheureusement a préféré la vie trépidante de la capitale aux charmes de la vie poitevine. On sait toujours pas pourquoi. Personne à Poitiers n'a oublié les magnifiques chaussettes colorées qu'elle portait en hiver. -
Permis piéton
Avez-vous vu cette information selon laquelle la Prévention routière met en place dans les écoles primaires une formation des élèves aux dangers de la rue , cette formation devant être validée par un permis piéton.
Si l'on ne peut que se réjouir de la mise en place de cette information, la création de ce nouveau permis est la pire aberration que l'on ait pu imaginer.
Ainsi pour marcher dans la rue, chose la plus naturelle qui soit, il va falloir maintenant avoir son permis !
Et n'est-ce pas là attaquer la mal par le mauvais bout ? Qu'est-ce qui est dangereux en ville (et sur les routes aussi, mais ça c'est au autre sujet) : est-ce l'enfant, l'adulte, la personne âgée à pied ? Ou n'est-ce pas plutôt le conducteur d'une voiture, d'un camion, d'une moto et dans une moindre mesure d'un vélo ?
Quelque fois je me dis qu'on est tombés sur la tête. On veut qu'il y ait moins de victimes des voitures en ville et ce sont les enfants que l'on va traumatiser et accuser de ne pas respecter les règles ! Mais où on va ?
Si on veut moins d'enfants tués par les guerres que faut-il faire ? Apprendre aux enfants à se cacher et se terrer dans les caves ou interdire les guerres ? La France choisit le première solution ! Diantre Dieux ! Quelle preuve d'intelligence !
Ne ferions nous pas mieux de former, reformer , informer, réprimer , interdire les automobilistes et rendre enfin la ville à ceux à qui elle appartient: les piétons.
Et les personnes en fauteuil ? Il leur faudra un permis pour rouler ? Et passer un examen du code du fauteuil ? Remarquez que comme il leur est pratiquement impossible de faire un tour de roue dans les villes, ça ne va pas trop les changes de maintenant.
Que faire pour lutter contre cette hérésie ? Quelqu'un connaît-il un collectif, une pétition, une manif ... mis en place contre cette iniquité ?
Moi aussi je veux mon permis de circuler en ville à pieds.
Messieurs les décideurs, dépensez notre argent à lutter contre le véritable fléau et rendez à nos enfants, et à nous, piétons, la tranquillité de la ville. -
Où stationner son vélo à Poitiers
Bon il est temps que je remette un peu de sérieux dans ce blog (et non plok chère Madame Huguette de L. ) car ces derniers temps, j'ai l'impression qu'on s'est un peu égaré. Quoique grâce aux sujets récemment abordés par Michel, les statistiques de consultation ont connu une croissance spectaculaire.
Je vais donc aborder aujourd'hui un sujet plus pratique. On me demande souvent où stationner son vélo à Poitiers.
Dans une ville idéale, il est préférable d'avoir de multiples parkings à vélo car le cycliste aime stationner son vélo à proximité de l'endroit où il a rendez-vous. Se payer un 1/4 heure de marche quand on vient de pédaler 20 minutes, c'est pas très drôle.
Devant le restoU Champlain, il y a de nouveaux parkings à vélo. La question qui tue : pourquoi un certain nombre de vélos sont-ils entassés sous le porche du restoU alors qu'un magnifique "pince-roues" tout neuf vient d'être installé 20 mètres plus loin?
Parce que les associations d'utilisateurs se tuent à expliquer aux aménageurs d'espaces publics que les "pince-roues" c'est NON : si le vélo se couche, la roue reste malheureusement coincée dans le ratelier. Vous avez essayé de rouler avec une roue voilée ? De plus le nouveau "pince-roues" n'est pas à l'abri de la pluie : vous avez essayé de rouler avec une roue voilée ET une selle mouillée?
Heureusement à Poitiers, on observe de plus en plus de stationnement à arceaux où il est possible d'attacher le vélo par le cadre et non seulement par la roue : voir devant la Médiathèque, Marché Notre Dame (côté arrêts de bus et également devant l'Hôtel Chaboureau qui héberge Sciences Po Poitiers)
Peut-être existe-t-il un petit dépliant qui recenserait tous les stationnements à vélos de la ville de Poitiers? Je n'en ai pas connaissance... si quelqu'un en a entendu parler? -
Trajet du matin, 2
Après ce petit interlude pour souffler, ouf c'est reparti.
Un petit coup d'œil tous les matins à une fleur qui tente de pousser dans un interstice entre le goudron du trottoir et le béton du mur des immeubles. Combien de temps va-t-elle survivre ? Elle met pourtant une jolie couleur rouge foncé sur la droite de la rue qui est bien terne.
Boulevard sous Blossac. Encore des fleurs mais à droite et bien disciplinées (les jardins de la ville). Vue sur la vallée du Clain et au fond le château d'eau , but du trajet puisque situé à une 200 ou 300 m de mon bureau. Un dernier effort pour atteindre les feux de l'Avenue de la Libération: ça ne monte pas beaucoup mais ça vient en plus de la montée vers Blossac et ça c'est dur. Heureusement la vue sur les pierres des remparts est sympa et on pourrait se croire dans une allée bordée d'arbres.
Attendre le vert et retrouver la piste cyclable de l'avenue de la Libération.
Royal me direz-vous, c'est plat, c'est pisté en cyclable, tout pour plaire. Erreur, car sur la première centaine de mètres, la chaussée est défoncée, et avant le feu de la rue de la Chilvert , il y a de fréquents automobilistes garés sur la piste pour le pain ou le journal.
Petite montée, odeurs de pain frais et d e croissants, de cantine à l'établissement des jeunes sourds "Tiens, y'a rôti ce midi". Petite difficulté pour prendre sa file aux feux de la rue Blaise Pascal, soit on reste à droite, et on est coincé par les voitures qui tourment à droite, soit on prend la file de gauche (la file normale pour aller tout droit) et on gêne, soit on se fait coincer par la droite par celles qui n'ont rien compris et qui sont dans la mauvaise file mais veulent quand même aller tout droit. Bras à gauche pour prendre la file du milieu et petit coup d'œil obligatoire à droite avant de reprendre la piste cyclable font que ça passe sans casse.
Ligne droite, piste cyclable jusqu'aux feux de la rue Delaunay. Systématiquement des voitures garées à cheval sur la rue ou la piste cyclable et sur le trottoir au milieu d carrefour, quand ce n'est pas une auto-école avec son élève ! Bras à gauche, écart, attention quand même car généralement les voitures déboulent assez vite et avec la file qui tourne à gauche, là aussi, il n'y a pas de place pour tout le monde.
Rien de particulier ensuite si ce n'est de faire attention aux voitures garées sur la droite. C'est généralement là que je rencontre les familles qui vont à l'école. Trois ou quatre gamins avec leurs mères qui papotent en marchant.
Rond point de l'avenue Georges Leclanché, toujours la question de savoir qui est prioritaire à la fin de la piste cyclable pour rentrer sur le rond point: le cycliste ou l'automobiliste qui lui arrive à 70 ou 80 km/h dans le dos ? Le bras à gauche est un allié indispensable. Quart de tour sur le rond point, attention aux voitures qui rentrent sur Poitiers et sont pressées d'aller jusqu'au prochain feu ! Piste de l'Avenue Georges Leclanché sous les arbres, ouf, je suis arrivé, et je commence à voir des têtes connues.
Au total c'est environ 7 km dont exactement la moitié (depuis la rentrée) en pistes cyclables (Bravo la Mairie – Poursuivez l'effort) parcourus en 20 (les meilleurs jours) à 30 minutes (les pires) – 9 feux – 2 stops – principalement du plat malgré une montée un peu … ardue mais on a vu pire.
Partir avant 7 h 30 permet d'être relativement tranquille. Après 8 h moins le quart c'est plus la galère en période scolaire à cause des voitures.
Le matin ce sont les odeurs des boulangeries (4 sur le trajet) – le soleil qui se lève sur la vallée du Clain, un peu de brume sur la vallée et souvent la fraîcheur qui réveille.
A ce soir pour le retour et demain pour les trajets alternatifs.. -
Trajet du matin , 1
Trajet du matin ….
Départ 7 h 30, petite rue, donc calme, quelques voisins et du plat pour dérouiller les mollets et jeter un coup d'œil aux fleurs des jardins. Stop à la Rue de la Croix du Bourdon, visibilité réduite mais meilleure à vélo qu'en voiture. A gauche , immédiatement le double feu sur la rue de Bignoux., super ça permet de pouvoir facilement traverser la rue dès qu'il passe au vert, mais moi je prends à droite. Petite difficulté, le haricot de l'entrée du Lidl : sa chicane est mortelle pour les vélos quand les voitures n'ont pas le temps d'attendre pour doubler. Il y en a même qui la prennent par la gauche , tout ça pour freiner brusquement aux feux de la rocade 52 m plus loin ! C'est heureusement rare et ça se passe plutôt bien.
Feux de la rocade, se mettre au milieu de la route pour laisser dégager les voitures qui ont la flèche pour tourner à droite. Si vraiment il y a la queue aux feux, un p'tit coup de trottoir permet de dépasser tout le monde.
Traversée de la rocade tout droit. Quelques bouches d'égout mal pavées et il faut donc choisir: le confort des fesses ou le choc du trottoir.
Nouveau stop sur la Montée de Monbernage: A gauche vers la descente, libérez les chevaux, à nous les cheveux qui restent au vent. On descend au milieu des jardins fleuris sur la droite et dans le calme car la plupart des voiturent remontent par Syrinx et la caserne. C'est souvent un peu frais car, surtout en hiver, on n'est pas encore réchauffé et ça avance sans pédaler. Toujours les mêmes enfants qui attendent le bus sous la pénétrante.
C'est aussi dans la descente que je rencontre un jeune cycliste (jeune par rapport à mon ½ siècle) qui peine à monter. Un pt'it bonjour, c'est bien sympa pour commencer la journée.
Arrivé en bas de la descente, bien prendre sa place pour tourner à gauche sous la pénétrante sinon, les voitures ont parfois tendance à vouloir doubler. Hé oui, même là !
Rue de la Croix Rouge, la descente est finie, il faut changer de vitesse et appuyer sur les pédales.
A droite sur le pont Joubert, un passage bucolique. On en vient à regretter quand le feu est vert de ne pas avoir à s'arrêter et pouvoir regarder les canards, cygnes et autres bipèdes sur le Clain.
Feu vert, à gauche direction le Pont Neuf et montée sur la première et nouvelle piste cyclable jusqu'aux feux du Pont Neuf. Un plus ces pistes cyclables car auparavant il y avait des voitures garées en pointillé sur la droite et le matin, certains avaient tendance à serrer les vélos pour doubler et atteindre plus vite le …. prochain feu.
Le feu du Pont Neuf, bien penser à prendre sa voie le plus vite possible pour ne pas être coincé par les voitures qui tournent à droite soit pour couper les feux par la petite place soit pour passer par les feux. Et les cyclistes ont maintenant un large espace dédié à ces feux pour attendre tranquillement la venue du vert.
Démarrage en demi côte mais rapidement de l'autre côté de la rue, la tendance est à une légère descente qui facilite le pédalage et reprise de la piste cyclable. Attention tout de même, à cette heure là, les gens ne sont pas tous réveillés et la buée de la nuit sur les pare brises n'est pas totalement enlevée : mains sur les freins obligatoires.
Le feu du pont St Cyprien permet de souffler un peu avant d'attaquer le morceau le plus dur du trajet. Un peu plus de 10 minutes depuis le départ, moitié du trajet. Les mollets se réchauffent mais en hiver, les mains commencent à se refroidir.
Vert, bas du Boulevard François Albert, nouvel aménagement. Les voitures attendent sagement derrière surtout si on prend bien soin de marquer son territoire.
A 8 heures moins le quart pas de problème de montée mais ½ heure plu tard, ce sont les voitures garées sur la piste cyclable pour déposer les enfants à l'école. Seule solution, attendre derrière voire en double file, qu'elles libèrent MON espace. Jusque là, opération efficace.
Donc montée, petite vitesse mais vue superbe sur la vallée du Clain et la verdure.
Laissez moi souffler un peu après la montée, et on se retrouve demain. -
Un p'tit tour à bicyclette
Invitation :
AVERTISSEMENT : SORTIE DETENTE * CHRONOMETRES INTERDITS * DECONSEILLE AUX FANS DE VITESSE -
La sécurité à vélo
Faut-il ou non porter un casque à vélo ? Pour ma part, je ne porte toujours pas de casque malgré les mises en garde du style "Mieux vaut arriver décoiffée tous les matins mais avec sa tête encore intacte".
Parfois je me dis, allez j'achète un casque. Je regarde les modèles en magasin et ils sont tellement moches que j'y renonce. Et puis Mago8, fidèle lectrice de Vocivélo, me signale cet article qui vient de paraitre. Ian Walker du département de Psychologie de la Britain’s University de Bath en Angleterre a calculé la distance que laisse une voiture en dépassant un vélo :
- avec un casque, vous aurez 8 cm de moins
- avec un casque et une perruque blonde, vous aurez 14 cm de plus
Faut-il en déduire que porter un casque augmente les risques d'accident à moins que vous ne portiez une jupe et une longue chevelure blonde ?
Ce qui est sûr et certain, c'est qu'une seule seconde d'inattention peut coûter cher. Cette vidéo le prouve et je me demande pourquoi je circule toujours à vélo. Je serais tellement mieux protégée dans ma voiture. -
Théâtre de rue
A Montréal, la "vélorution" de septembre espère réunir une centaine de personnes pour un "die-in" : mise en scène d'accidentés de la route, piétons ou cyclistes, couverts de sang (du ketchup doit faire l'affaire). Au-delà du message "partageons la route", l'objectif espéré de Pierre-Olivier Parent, porte-parole des cyclistes, est de faire émerger une nouvelle association qui roulerait dans les traces de "Un monde à bicylette" association aujourd'hui dissoute.
Toujours à Montréal, une idée que je trouve intéressante : la réalisation de la peinture d'une bande cyclable par un artiste urbain :
Les autres photos sont consultables ici
Ailleurs, en Angleterre, les cyclistes pourraient se voir obliger d'utiliser la sonnette de leur vélo chaque fois qu'ils croisent un piéton.