A vous tous pratiquant le "VUJ" (Vélo Utile Journalier) cela vous est aussi sans doute arrivé. Moi, s'il y a bien quelque chose qui me met en boule, c'est de me faire traiter de sportif. "Oui, mais toi tu es sportif !" "Toi tu fais du sport " …
Tout cela parce que j'utilise un moyen (presque) naturel pour me déplacer.
Tout sauf sportif !
Cela remonte à très loin puisque déjà à l'école j'avais le sport en horreur. Pourquoi courir pendant une heure en rond autour d'une pelouse en essayant de mettre moins de secondes que la veille ou que le copain ?
Pour moi, à la notion de sport est associée l'image de la lutte contre le chronomètre, la lutte contre les autres, la compétition, mais aussi de plus en plus la gonflette, le dopage et les abus (de sport, d'argent et de conneries). Donc, je l'espère, tout le contraire de ce que j'essaye de faire tous les jours.
Courir ou pédaler comme un fou, en cherchant à faire plus de km que les autres et en arrivant si possible avant tout le monde, et rentrer chez soi en courant encore contre le temps.
Aller de plus en plus vite en ne faisant comme seul effort que d'appuyer de plus en plus sur un accélérateur et en étant de plus en plus dangereux pour les autres. Faire croire que l'on est fort et puissant physiquement dans sa grosse bagnole qui cours plus vite et arrive de l'autre côté du carrefour avant tout le monde alors que tout ce que l'on fait c'est montrer qu'on a plus d'argent ou au moins qu'on le croit).
NON MERCI.
Par contre, courir dans la campagne ou au bord de la mer pour rien, rien que pour sentir la machine fonctionner , taper dans un ballon pour jouer avec les autres, participer à un marathon pour voir si, là oui. Mais ce n'est pas pour moi faire du sport. C'est juste se sentir bien, écouter sa mécanique, partager quelque chose avec d'autres.
Par contre, se déplacer en sentant ses limites et en les acceptant, prendre l'air, sentir le froid l'hiver et avoir chaud l'été (et non le contraire avec le chauffage et la climatisation à fond), sentir le vent, sentir la pluie, savoir que monter est plus difficile que descendre, bref, intégrer ses limites et trouver sa place dans la vie.
Alors, là oui, pourquoi pas.
Nous sommes arrivés dans notre société à considérer qu'aller poster son courrier à 200 m sans prendre sa voiture c'est être sportif, ou monter 2 étages sans utiliser l'ascenseur c'est un exploit physique. Que dire alors de celui qui va à pieds acheter son pain et sans prendre l'ascenseur ? Super sportif le gars ! Médaille d'or aux jeux de l'(in)activité ?
"Ici repose le dernier homme de la ville qui était capable de marcher régulièrement sans faiblir jusqu'à 223 m par jour".
Donc, s'il vous plaît, évitez de me traiter de sportif, ça me fera plaisir.
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Sportif moi ? JAMAIS !
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Petits travaux pratiques
Matériel:
· une fine baguette de bois ou de plastique d'environ 1,5 m de long
· un mètre (ruban, pliant, roulant, qu'importe son statut)
· deux élastiques bracelet suffisamment solides
· un fanion rouge, vert, jaune ou de la couleur que vous aimez bien.
· un feutre noir (de préférence, un bleu ou un rouge fera aussi l'affaire)
Mise en œuvre:
Accrochez de façon plus ou moins solide votre chiffon à une des extrémités de votre baguette.
A l'aide du mètre, mesurez 1 mètre depuis cette extrémité de la baguette et avec votre feutre, tracez alors un trait A pour repérer cet emplacement.
Saisissez-vous d'un de vos élastiques bracelet, faites lui faire un tour du guidon de votre bicyclette soit du côté gauche, soit du côté droit et maintenez fermement les deux bouts de l'élastique ensemble pour former une boucle dans laquelle vous introduirez votre baguette, le chiffon orienté vers le côté gauche de votre engin.
Procédez de la même façon de l'autre côté du guidon. Votre baguette doit se maintenir en place toute seule et être un peu serrée contre le guidon.
Faites alors glisser votre baguette dans ses élastiques de façon à ce que le repère A se trouve à la verticale de l'extrémité gauche de votre guidon.
Voilà, vous êtes prêts à sortir en ville et à maintenir à la distance réglementaire les automobilistes qui vous doublent (Article R414-4 du code de la route).
Si vous circulez hors agglomération, utiliser une baguette de 2 m de long et tracer le repère A à 1,5 m de l'extrémité de la baguette.
Nota: si à la fin de l'installation vous avez un sérieux doute quand au dépassement de votre baguette, faites comme moi, n'hésitez pas, mesurez la partie extérieure à l'aide de votre mètre. Si vous n'y croyez toujours pas, inutile de changer vos lunettes ou de prendre des calmants. Vous pouvez toujours essayer en changeant de mètre mais je crains que rien n'y fasse. Un mètre c'est un mètre malgré ce que certains automobilistes en disent.
Et si quelqu'un ose sortir avec un truc d'un mètre sur le côté pour marquer son territoire, qu'il filme sa sortie, ça doit valoir son poids de cacahuètes. Et pourtant ce n'est que la loi ! -
Garage à vélos
Publié dans : La Nature, 1904, 1er semestre, page 366. Revue numérisée par le CNUM du CNAM, Conservatoire numérique des Arts et Métiers. -
Partir à vélo
Ce week-end, nous étions à Paris pour le 22e festival du voyage à vélo, organisé par CCI, Cyclo camping international. Nous revenons très enthousiastes, avec quelques coups de coeur :
- le diaporama de Véréna et Luciano LEPRE qui ont voyagé 8 ans à vélo. Véréna et Luciano LEPRE sont partis sans expérience du vélo, sans programme établi. Ils n'ont présenté que la première partie de leur diaporama au festival 2007, la deuxième partie sera présentée au prochain festival en 2008! Suspens donc concernant la suite et fin de leur voyage.
- la route des cimes de Pékin à Calcutta par Christophe TATTU. 7000 kms à vélo entre 3000 et 5220 mètres d'altitude. Un parcours qui passe par certaines zones interdites du Tibet. Moralité, un vélo ça passe vraiment partout, même quand il n'y a plus de route (emportée par les crues), même si on veut vous empêcher de passer (on roule de nuit). Et si le vélo disparait, on finit toujours par le retrouver et repartir!
- une famille avec 4 enfants en Amérique latine : 5 mois de voyage au Pérou, Argentine, Bolivie. La famille Boisseau vient de publier un livre.
- et aussi autour des stands la découverte de l'éditeur "Artisans-voyageurs". Nous avons acheté le livre "Odyssées Africaines" pour faire un cadeau, mais je n'ai pas pu m'empêcher de commencer la lecture du bouquin et je vais avoir du mal à l'offrir.
En plus, ces grands voyageurs sont tous modestes : l'un d'entre eux a dit "Le voyage à vélo est devenu commun. Il reste que dans n’importe quel voyage, le seul héros n’est ni le marcheur, ni le cycliste, ni l’ « aventurier », mais le monde." -
Inventaire à la Prévert du matériel du cycliste
Pour voir j'ai décidé de faire ce soir l'inventaire du matériel que je transporte dans mes sacoches en pensant que peut-être cela pourra donner des idées à quelques uns ou que quelques uns par la suite me donnent leurs idées.
Tout d'abord, sur mon vélo j'ai 2 sacoches: une de guidon pour les petites choses, et une sur le porte bagages pour les choses plus volumineuses.
Commençons par la sacoche de guidon:
· un sac plastique bien utile en toutes circonstances pour couvrir la selle quand je ne trouve pas un abri abrité des intempéries;
· un antivol, pour un usage qu'il est inutile de présenter. Simple filin d'acier gainé de plastique et formant une boucle à chaque extrémité. J'y porte un attachement particulier car je l'ai trouvé au bord d'une route il y a bien longtemps et que depuis, équipé d'un cadenas lui aussi récupéré, il a survécu à l'ancien vélo et m'a suivi dans tous mes déplacements;
· un serre bas de pantalon. De la Fubicy il est blanc et réfléchissant pour la jambe côté chaîne;
· quelques papillons "stationnement gênant", un peu froissés mais toujours utiles pour déposer sur les pare-brises des voitures qui empiètent sur MA voie;
· un bonnet, pour les grands froids. Souvenir de notre voyage en Norvège. Uniquement transporté l'hiver;
· une paire de gants (les bleus) en polaire pour les matins froids. Là aussi, je les laisse à la maison l'été;
· un tournevis de petite taille, tiens, il est là celui-là ? Sans doute un oubli après un matin où je soupçonnais quelque déréglage du dérailleur;
· deux clés à six pans, je les avais aussi oubliées celles-là. Ça c'est pour peaufiner un réglage de freins après avoir changé les patins. Si tu tires trop, c'est dur, voire ça frotte en permanence, si tu tires pas assez, le freinage est mou. Donc les patins neufs demandent souvent un peu d'ajustement sur les premiers parcours. En fin de compte, je n'ai jamais dû m'en servir, mais … on ne sait jamais.
· une pièce de 1 centime (d'Euro). A quoi peut-elle bien me servir ? Laissons la dormir et attendons qu'elle fasse des petits.
Sur le côté de la sacoche de guidon, 2 poches.
Dans la première:
· rien. C'est celle du côté gauche, pour un droitier ce n'est pas facile d'accès;
Dans la seconde:
· une autre clé à six pans, de mêmes dimensions que l'une des deux autres. J'ai gagné 27 g !
· un élastique, ou ce qu'il en reste car il n'a manifestement pas apprécié les écarts chaud froid du séjour. Bien utile pour accrocher des baguettes autour de la barre et du cadre au temps où je jouais à construire des cerfs-volants… Ceux qui suivent comprendront.
· Et enfin, 2 pièces de un euro et un jeton de caddie en plastique. Indispensables pour décrocher un chariot pour les courses hebdomadaires.
Voilà pour la sacoche avant. Passons à l'arrière.
· une autre paire de gants, les blancs (quand ils sont propres !) spécialisés pour la pluie ceux-là. Des vieux gants de ski en fait, un peu étroits mais ultra solides;
· un gilet fluo. Un peu de pub pour la Fubicy et surtout un signe visible la nuit. Indispensable. Je me dis même parfois que ce devrait être plus obligatoire qu'un éclairage qui, sur un vélo, est toujours un peu aléatoire et sujet à toutes sortes de pannes. OK, je fais un peu Père Noël jaune avec ce déguisement, mais au moins, ils ne peuvent pas dire qu'ils ne m'ont pas vu;
· un pantalon de "K Way". Bien plié ne prend pas de place, et ne quitte plus le vélo depuis le jour où, l'ayant laissé à la maison, je me suis fait saucer le soir en rentrant. Je trouve que c'est un accessoire indispensable à qui veut pédaler un peu par tous les temps. Pas pour de longs trajets, mais bien adapté pour un court déplacement en ville. Seul inconvénient, il ne couvre pas les chaussures qui elles finissent pas mouiller s'il pleut trop.
· une casquette. En toile imperméable, complément du précédent pour la pluie. La visière protège les lunettes de la pluie et la capuche du blouson renforce l'étanchéité de l'ensemble. Testé sous forte pluie, ça tient les 20 minutes que je mets à rentrer. Même pas mouillé à l'arrivée (sauf les chaussures qui font floc floc, y'a pas à dire, il va falloir trouver un truc);
· un tendeur. En fait un système de deux tendeurs attachés entre eux par un anneau. Super pratique et qui, je trouve, tiennent mieux que deux tendeurs séparés. Utile pour les grosses charges non prévues (ordinateur, colis à la poste …);
· et enfin, une pancarte "Doublez à 1 mètre – code de la route" que je sors quand j'en ai marre de me faire serrer de trop près quelques jours de suite. Très dissuasif et permettant de m'arrêter à la hauteur des quelques imbéciles qui viennent de me doubler d'un peu trop près à mon goût, pour leur demander s'ils savent lire.
Ce que je n'ai pas:
· un casque, pour moi peu utile en ville et surtout anti liberté;
· un nécessaire de réparation contre les crevaisons. Si je crève, je rentre à pied ou j'appelle le taxi Vocivélo;
· un masque anti pollution. On n'est pas encore à Paris ou à Tokyo;
· un écarteur. Mais là, je n'ai pas d'argument.
Voilà , c'est à peu près tout pour moi, mais en fin de compte ce n'est déjà pas si mal.
Et vous, quel équipement transportez-vous sur votre vélo et pour quel usage ? Répondez-moi sur le site , surtout si vous avez résolu le problème des chaussures sous la pluie. -
Festival du voyage à vélo
Le 22e festival du voyage à vélo se déroulera le we des 20 et 21 janvier 2007 à Saint Denis (bourse du travail). Le programme peut être consulté sur le site de CCI : cyclo camping international.
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Crevaison
Louis Rustin vient de faire son entrée dans Wikipédia. Quel rapport avec le vélo ? C'est lui qui a inventé les rustines, ces petites pièces de caoutchouc qui permettent de réparer les crevaisons. Et son nom, comme Poubelle, est devenu le terme générique qui désigne l'objet. En cas de crevaison, il faut toujours avoir des rustines sur son vélo. Pourquoi je vous parle de ça ? parce que ma roue était complètement à plat ce soir, je suis rentrée à pied bien que Huguette Bernière de la Jolly qui passait par là m'ait proposé obligeamment une pompe à vélo. (Je me demande bien ce qu'elle faisait sur le campus un 2 janvier à 19h00 avec une pompe à vélo à la main au lieu de regarder "Plus belle la vie".)
Pour en savoir plus sur Louis Rustin, consulter Wikipédia ou le site de Rustin. -
Vol de nuit
Pas facile en ce moment de rouler à vélo et d'être visible. Le matin, il faut se méfier des automobilistes inconscients qui roulent alors que leurs vitres sont encore embuées. Tiens l'autre jour, un des ces automobilistes m'a brûlé une priorité à droite. Il n'avait aucune chance de me voir, vu qu'il roulait sans visibilité dans sa voiture toute embuée de givre.
Pour le soir, nous avons multiplié les équipements pour être bien vus : Michel m'a offert une superbe cape ORANGE ET FLUO avec bande réfléchissante. Je vais la tester dans les jours qui viennent et je vous donnerai des nouvelles.
Voici le premier essai de nuit à Saint Eloi.
PS : on annonce partout que le cadeau écolo est très tendance en cette veille de Noël 2006. Alors si vous cherchez encore une idée de cadeau, renoncez à la cape en vison (trop cher et difficile à porter), adoptez la cape vélo fluo, vous aurez beaucoup de succès. -
Piétons attention
Vu dans le Nouvel Obs n° 2193 daté du 16 novembre 2006:
"Délit de lenteur
Gabrielle Rolin, 80 ans, journaliste et écrivain tout juste remise d'une opération à cœur ouvert, en a eu le souffle coupé. Alors qu'elle traversait dans les clous l'avenue du Maine à Paris pour aller acheter son pain, un agent de la circulation a cru bon de la verbaliser pour "marche irrégulière". Montant du PV : 4 €. Si le troisième âge se met à entraver la circulation, on n'en a pas fini avec les bouchons."
Où va-t-on ?
Quand la société défend le plus fort (l'automobiliste) face au plus faible (l'enfant, le piéton, la personne âgée) peut-on encore se dire dans un pays civilisé ?
L'histoire ne dit pas ce qu'il est advenu de l'agent, mais une mise à pied (au propre comme au figuré et avec obligation d'utiliser des béquilles pour se déplacer dans Paris pendant une quinzaine de jours) me semblerait une bien légère peine pour un acte aussi vil. A moins qu'il n'ait fait qu'appliquer les ordres de sa hiérarchie ?
Après le permis piéton mis en place dans nos écoles, va-t-on mettre en place le permis de traverser les rues pour lequel toute personne ne pouvant parcourir 25 m en moins de 12 secondes sera interdit de traversée de rue ?
Heureusement il semble encore rester parmi les forces de l'ordre quelques personnes sensées qui n'hésitent pas à défendre le plus faible face à l'agression des holligans ou des automobilistes.
En tous cas, j'ai une pensée émue pour Madame Huguette: si vous aussi usez de la lenteur propre à votre âge pour vous déplacer, prenez bien garde à vous quand vous traversez nos rues Poitevines et surveillez bien que nul agent ne se trouve à proximité ! -
De l'usage du klaxon envers nos amis cyclistes.
C'est un automobiliste–cycliste qui vous écrit (hé oui, j'ai aussi mon permis de conduire un véhicule automobile à moteur et même de temps en temps, il m'arrive encore de l'utiliser !)
De l'usage du klaxon, donc, envers nos amis cyclistes.
Tout d'abord une précision: en agglomération, le coup de klaxon de l'automobiliste envers un cycliste n'est pratiquement jamais un signe de mécontentement malgré ce que pense la grande majorité des cyclistes qui disent se sentir agressés par ce signal. Eh non, ami cycliste, ce petit coup de klaxon quand tu passes devant une voiture n'est, dans la grande majorité des cas, qu'un signe amical de quelqu'un qui t'a reconnu et qui n'a d'autre moyen de se signaler à toi, que l'usage de sa mécanique, enfermé qu'il est dans sa boîte. Et si toi, malgré les quelques regards que tu lui jettes subrepticement (tu ne peux pas impunément sans risquer ta vie, quitter les autre véhicules du regard et te concentrer sur ton ami), son visage ne te dit rien, dis-toi que lui (elle) t'a reconnu même après de longues années, peut-être même sans jamais t'avoir rencontré. Quelle joie pour un automobiliste coincé dans les embouteillages de saluer ainsi un ami et surtout quelle fierté vis à vis des autres coincés comme lui, de montrer au grand jour sa différence: lui au moins à un ami libre et profite aussi un peu de cette liberté de mouvement par procuration.
Quand aux quelques coups de klaxon qui ne sont pas amicaux, bien que très rares, il faut bien le reconnaître, mais qui existent quand même, tu les reconnaîtras facilement: dans ce cas l'automobiliste appuie bien plus longtemps sur son bouton et renforce encore son signal sonore par un signe généralement évocateur et qui ne laisse aucun doute sur son animosité.
Dans ce cas, dis toi, ami cycliste, que tu viens de faire une bonne action et que ce signal n'est que le cri d'impuissance de cet automobiliste face à ta jeunesse et ta liberté. C'est, vu sous un autre angle, un moyen pour lui de libérer la pression accumulée, sa soupape contre le stress et dis toi que tu viens là de le soigner et sans doute même de lui éviter d'avoir à se défouler le soir en rentrant sur sa femme ou ses enfants. En quelque sorte tu viens de faire un travail de psy sans le savoir. Poursuis donc ton chemin la paix dans l'âme et fier de ce que tu viens de sauver. Nul doute que si le nombre de cyclistes était plus important dans nos villes, le nombre de femmes battues et d'enfants martyrs serait en nette diminution. Un conseil toutefois, ami cycliste, n'en rajoute pas trop en montrant que tu as compris et que tu es prêt à poursuivre le traitement : il n'est jamais très bon que le psy endosse tout le malheur de son patient surtout s'il n'a pas été formé et entraîné pour cela. Tout le monde sait que tout contact physique entre le psy et son patient peut détruire tout le travail déjà mené et nuit aux deux antagonistes. Donc poursuis tranquillement ton chemin, un petit signe amical de la main étant le plus souvent bien suffisant.
Un petit message quand même aux amis automobilistes: n'abuse pas de ce petit signe sonore car la maréchaussée ne reconnaît pas le bruitage amical et ton empressement à saluer tes amis cyclistes risque de te coûter cher: l'article R416-1 du code de la route est clair "En agglomération, l'usage de l'avertisseur sonore n'est autorisé qu'en cas de danger immédiat." Tout contrevenant s'expose à une "amende prévue pour les contraventions de la deuxième classe" soit 150 € ou plus tout de même ! Avoue que ce serait bien dommage d'ainsi se faire verbaliser pour avoir salué un ami. A moins que cela ne fasse partie du traitement évoqué ci-dessus, les psychiatres semblant dire que payer fait partie de la thérapie en marquant l'engagement du patient ? A toi de voir.
Quand aux avertisseurs sonores utilisés en dehors des agglomérations, deux cas peuvent se présenter:
Soit le véhicule arrive face à toi, ami cycliste: dans ce cas ce n'est jamais un signe de défoulement d'agressivité mais toujours un signe amical. Et surtout, ne passe pas des heures à te torturer l'esprit et à chercher dans tes souvenirs qui cela peut-il bien être, dans 90% des cas, il vient d'un inconnu qui t'encourage à poursuivre le sauvetage de la planète à sa place.
Soit le véhicule t'arrive par l'arrière: dans ce cas ce ne peut être que pour te signaler qu'une automobile arrive par derrière et éviter de te surprendre au dernier moment et ainsi t'éviter tout écart. Ami automobiliste je te le dis tout net, dans ce cas épargne toi d'user ton cher klaxon, depuis longtemps le cycliste t'a entendu venir (malgré ce que tu crois, ton véhicule n'est pas insonorisé pour ton environnement extérieur) et surtout, c'est ce bruit soudain et violent dans le calme de la campagne qui a le plus de risque d'effaroucher le cycliste et de lui faire faire un écart ! Enfin, le cycliste cherche le calme et le silence et ce bruit surnaturel risque d'éveiller en lui une agressivité latente et de le rendre violent à ton approche . Evite donc.
Voilà, j'espère avoir ainsi contribué à lever l'une des plus grandes incompréhensions qui subsiste entre les amis automobilistes et cyclistes. -
Vocabulaire
Je manque souvent de répartie lorsque j'ai besoin d'exprimer ma réprobation à un automobiliste indélicat. Un collègue m'a suggéré :
"Va donc, espèce de cholestérol ! Tu bouches les artères."
Pas mal, mais je me demande si c'est assez percutant. Si vous avez de meilleures idées, je suis preneuse. Mais n'oubliez pas le contexte, je suis 2 fois grand-mère. Je ne peux pas me permettre n'importe quoi. -
Jungle urbaine
Moi qui suis mère de famille nombreuse et 2 fois grand-mère,
je dis MERDE au jeune imbécile avec un A sur sa voiture, qui pour gagner quelques places, a doublé la file de voitures par la droite puis s'est rabattu sur la gauche en me coupant la route, manquant de me renverser au passage : ça s'est passé à Beaulieu à 17h25 devant l'hôtel Ibis.
Mais, j'ai riposté en poussant un cri strident et en portant un doigt significatif à mon front, il m'a répondu fort élégamment par un autre signe du doigt que la morale ne me permet pas de détailler ici. M'en fous, il finira obèse dans sa petite voiture, et même bientôt l'essence sera tellement chère qu'il pourra plus se déplacer en voiture, bien fait.
NON MAIS DES FOIS. -
Jour de fête
Désormais, chaque semaine est un temps de fête. Je faisais cette réflexion sur mon billet daté du 6 septembre dernier. Sur le même thème, le département du Pas-de-Calais en fait une publicité dans le Monde (version papier) du vendredi 10 novembre. Le Pas-de-Calais détient paraît-il, le record de France avec 900 occasions de faire la fête : hareng, andouillette, bière, ail, mais aussi jazz, rock, littérature, cerf-volant, etc…
Si vous voulez savoir ce que l'on fêtera demain en France ou dans le monde, un p'tit tour sur le site journée mondiale où l'on peut retrouver les journées mondiales célébrées tout au long de l'année. Sont prévues pour cette semaine :
14 novembre : la journée mondiale du diabète
15 novembre : la journée mondiale des écrivains en prison
16 novembre : la journée internationale de la tolérance
17 novembre : la journée mondiale contre les broncho-pneumopathies chroniques obstructives
18 novembre : la journée de la philosophie à l'Unesco
Et si vous habitez Poitiers comme moi (on ne s'ennuie pas à Poitiers malgré ce qu'en dit Marie G. qui nous a quitté pour la capitale…), Affiche hebdo annonce les manifestations suivantes : le mois du film documentaire, les mardis de l'architecture, les samedis de l'informatique, l'heure du conte, l'automne musical, le tout à portée de quelques roues de vélo, bien entendu.
Attention : demain lundi 13 novembre est un jour sans fête, ça se fête ? -
La planète brûle-t-elle ?
Au lendemain de la journée contre le réchauffement de la planète et à la veille de l'ouverture de la Conférence internationale sur le climat, je m'inquiète : la planète brûle-t-elle ? Alors que certains sont très alarmistes, adaptent leur comportement et essaient de convaincre leur entourage de l'imminence de la catastrophe, d'autres continuent de consommer toujours plus en pensant que la situation n'est pas aussi catastrophique qu'on le prétend et que l'homme saura s'adapter aux conséquences du réchauffement climatique.
Bjorn Lomborg, un ex de Greenpeace pense que la situation n'est pas aussi dramatique qu'on le dit. Il affirme que les études menées par les scientifiques sont insuffisantes pour prouver le réchauffement, que les associations d'écologistes font monter la pression parce qu'elles ont besoin d'un public qui les soutient, que les médias récupèrent l'idée parce que les scénarios-catastrophes, ça se vend bien.
J'ai vu sur le net (ici) une courbe des variations de températures sur une très longue période qui laisse penser que l'on peut tout relativiser. On vivrait une époque de planète-igloo, une sorte d'âge glaciaire. Si le XXe et XXIe siècle se réchauffent à grande vitesse, si la période du 15e au 19e siècle a connu une diminution globale des températures, à l'inverse le Moyen-Age aurait été une période au moins aussi chaude que le siècle présent.
Je reprends espoir, la situation n'est peut-être pas désespérée. Mais j'apprends par ailleurs que des groupes de pression (compagnies pétrolières par exemple) financent des campagnes tendant à démontrer que le réchauffement climatique n'est pas imputable aux activités humaines, en d'autres termes que le rejet de CO2 ne serait pas la cause, que ce problème du réchauffement n'est pas essentiel et que la planète ne court pas un grand risque en se réchauffant de quelques degrés.
Et puis, il y a les pays industrialisés concernés par le protocole de Kyoto, il y a ceux qui hésitent, signent puis se retirent (le Canada), ceux qui signent puis ne veulent pas ratifier (les Etats-Unis), ceux qui font preuve de bonne volonté et se décident à signer (la Russie). Mais surtout, qu'en est-il des pays en voie d'industrialisation rapide ? Je lis que la Chine devra construire d'ici 2030 plus de 400 villes nouvelles pour une population de 300 millions d'habitants arrivant des zones rurales, soit l'équivalent de l'Europe. Quel modèle servira au développement de ces villes ? Ils vont se déplacer comment dans ces villes nouvelles ? à vélo ? en transports en commun ?
Moralité : si je continue à me déplacer à vélo, et si c'est pas sûr que ce soit bon pour la planète, au moins c'est bon pour mon moral ?
Sources : Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9chauffement_climatique
Le Routard http://www.routard.com/mag_dossiers/id_dm/21/le_rechauffement_de_la_planete.htm
l'INRA : http://www.inra.fr/dpenv/kplanet.htm
Novethic http://www.novethic.fr/novethic/site/index.jsp
La Documentation Française http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/changement-climatique/index.shtml
Université Laval, Québec, département de géologie
http://www.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/intro.pt/planete_terre.html
Internet Actu
http://www.internetactu.net/?p=6646#more-6646
mise à jour du 15/11/2006, consulter aussi ce site :
Vie rurale http://www.vierurale.com/Humeur/ApocalypseC.php/ -
Lectures
Merci à Huguette de Lambrerie née Bernière de la Jolly qui m'a offert de la lecture. Vous m'épatez chère Huguette car vous êtes décidément très branchée. Quelle bonne idée d'utiliser les services d'Amazon. Une question m'intrigue : la Pension des Violettes propose-t-elle l'ADSL et la WiFi à ses résidents ?
PS : Michel a kidnappé le Stephen King, j'ai donc opté pour la lecture de "Sarnia", l'histoire de la vie d'un pêcheur de Guernesey de 1880 à 1960.